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Mabel Winifred Kendall

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Mabel Winifred Kendall (1920-2004) est une paléobotaniste anglaise.

Enfance[modifier]

Mabel Winnifred Kendall, surnommée "Pete", est née le 9 juin 1920 à Brighton[1]. Elle était l’aînée de trois enfants, d'Herbert Stefen Frederick Kendall, militaire de carrière dans le régiment des Royal Engineers avec lequel il a fait toute la guerre de 1914-1918 en France, et de Mabel Queenie Belcher.

Après avoir passée ses premières années dans les casernes d’occupation anglaise en Allemagne, la famille retourne en Angleterre à Catterick dans le North Yorkshire. Kendall, âgée de 8 ans, recueille son premier fossile, un brachiopode du Carbonifère qu'elle identifia pour avoir lu The testimony of the rocks. de Hugh Miller. C’est dans cette même région qu’une vingtaine d'années plus tard, elle a continué à découvrir et à décrire certaines plantes du jurassique.

À l'école pour filles du comté de Dover, Kendall a gagné non seulement son sésame pour aller à l'université, mais aussi elle y a rencontré pour la première fois des gens qui gagnaient leur vie en étudiant les plantes fossiles[1].

Travaux[modifier]

Elle entre à l'Université de Reading en 1938, où ses capacités et son enthousiasme pour les plantes fossiles ont attiré l'attention du professeur Tom Harris (en). Ainsi, était-il présent au moment de la remise de son diplôme à Reading où Kendall a commencé son travail sur les mégaspores du Jurassique moyen du Yorkshire. Son premier article sur certains d'entre eux a été publié en 1942. Harris a continué à utiliser une partie des dessins et relevés de Kendall, et nommé un fossile « Triletes kendallii » en son honneur, en le qualifiant de « l'un des fossiles les plus faciles à déterminer et des plus utiles de la série deltaïque » (Harris 1961, fig.19). Kendall a obtenu son premier emploi en tant que professeur de sciences dans une école secondaire à Warrington dans le Lancashire en 1942, et a aussi tenté de revenir à Reading à l’invitation du professeur Harris qui souhaitait la voir se joindre à lui comme chercheur. Ses recherches ont porté sur les conifères du Jurassique britanniques, en particulier les compressions de pousses feuillues et des cônes du Jurassique moyen dans le Yorkshire[1].

Les publications de Kendall montrent qu'elle a étudié des spécimens dans les musées de Londres, Oxford, York, Leeds, Glasgow et Stockholm, mais elle a suivi les conseils du professeur Harris en fondant une grande partie de son travail sur la matière qu’elle avait elle-même mise à jour sur le terrain. Hors du Yorkshire, Kendall a également effectué des recherches dans le Dorset, dans l’Oxfordshire et le Wiltshire, seule ou accompagnée du professeur Harris. En 1948, Kendall a reçu à Reading, son M.Sc. pour sa thèse intitulée « Une étude de certaines espèces de fossiles Araucariaceae au Jurassique en Angleterre ». Cette étude portait principalement sur les observations cuticulaires pour la taxonomie des Brachyphyllum et Pagiophyllum, mais comprenait également des considérations sur la façon dont ces pousses feuillues ont changé de forme lors de la compression. En outre, elle a décrit quelques cônes de pollen et plantes qui permettent la comparaison avec les variétés d’Araucariaceae existantes. Kendall a mené des recherches sur les conifères du Lias en Ecosse et à Stonesfield Slate dans l’Oxfordshire, et en 1949, a été invitée à enseigner la biologie à l'école de Filles Saint-Paul d’Hammersmith à Londres. Elle a poursuivi son travail sur les conifères du Jurassique, tant sur le terrain dans le Yorkshire qu’en laboratoire à Reading. Ces travaux ont débouché sur la publication d'un total de sept articles sur la paléobotanique[1].

Postérité[modifier]

À la suite de travaux sur le terrain dans le Yorkshire à Pâques 1952, Kendall contracte une poliomyélite. Hospitalisée longuement, elle est forcée de passer le reste de sa vie dans un fauteuil roulant.

Kendall a aidé Carl Rudolf Florin dans la préparation de deux de ses principaux travaux sur les conifères et taxad pour une publication dans Acta Horti Bergiani en 1958 et 1963. Florin a donné nommé un fossile de conifère « Jurassic Elatocladus kendalliae » en son honneur, et Alan Wesley (1956) a honoré le travail de Kendall en désignant un kendallianium Brachyphyllumn, conifère italien du Lias. Le Professeur Harris a associé le nom de Kendall pour des espèces de Dicksonia, Caytonia, Nilssonia et Hirmerella, ainsi que pour les espèces Triletes déjà mentionnées, dans son The Yorkshire Jurassique Flora (1961 à 1979).

Kendall est décédée subitement à son domicile à Rustington le 4 février 2004[2]

Références[modifier]

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 (en) Chris Cleal, « Mabel Winifred Kendall (1920-2004) », International Organisation of Palaeobotany, no 78,‎ , p. 8 (lire en ligne, consulté le 29 janvier 2017)
  2. D’après la nécrologie Mable Winnifred « Pete » Kendall par Hugh Pearson, le Prof. William Gilbert Chaloner (en), le Dr Audrey Hogarth et Mme Anita Morey

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