La Grande-Motte
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Marina de la Grande-Motte | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Montpellier |
Canton | Mauguio |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du pays de l'Or |
Maire Mandat |
Stéphan Rossignol 2014-2020 |
Code postal | 34280 |
Code commune | 34344 |
Démographie | |
Gentilé | Grand-Mottois |
Population municipale |
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Géographie | |
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Altitude | 2 m Min. 0 m Max. 3 m |
Superficie | 10,58 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lagrandemotte.fr |
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La Grande-Motte (La Granda-Mota ou Lo Motàs en occitan) est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie. Ses habitants sont les Grand-Mottois. Station balnéaire et port de plaisance à proximité de Montpellier, dont les travaux ont démarré en 1965 sur un terrain vierge lors de la « mission Racine », la Grande-Motte se caractérise par une grande homogénéité architecturale, dont les éléments les plus visibles sont les immeubles en forme de pyramides. La station accueille environ 120 000 touristes par an.
La Grande-Motte a obtenu le le label « Patrimoine du XXe siècle », attribué par le ministère de la Culture et de la Communication. C'est le seul ensemble urbain en France de cette taille à avoir reçu ce label national.
Géographie[modifier]
Localisation[modifier]
La Grande-Motte se trouve sur la côte littorale du Languedoc. Elle est délimitée par deux étangs, l'étang de l'Or au nord-ouest et l'étang du Ponant à l'est, alimenté par le Vidourle. Au sud, la mer Méditerranée, et plus précisément le golfe d'Aigues-Mortes (inclus dans le golfe du Lion), borde ses trois hectares de plages[1].
Elle est entourée par les communes de Mauguio (Mauguio-Carnon) à l'ouest et au nord, ainsi que par Aigues-Mortes et du Grau-du-Roi à l'est. Ces deux dernières appartiennent au département du Gard. On y accède par deux voies rapides de 20 km chacune qui la relient à l'A9 et aux villes de Montpellier, Lunel et Nîmes.
Climat[modifier]
La Grande-Motte est soumise au climat méditerranéen caractéristique du Sud de la France. Le Midi figure parmi les régions de France où l'été est le plus chaud : la moyenne des températures pour le mois de juillet à Montpellier est de 23,7 °C. De plus, La Grande-Motte compte en moyenne 369 h de soleil, toujours en juillet[2].
Voies de communication et transport[modifier]
Voies routières[modifier]
Deux voies rapides (20 km dans les deux cas) relient la Grande-Motte à l'autoroute A9.
Pistes cyclables[modifier]
Près de 7 km de parcours bénéficient de l'appellation voie verte. Inscrites au code de la route depuis , ces voies sont ouvertes aux piétons et aux cyclistes dans le cadre du tourisme, des loisirs et des déplacements de la population locale. À la Grande-Motte, trois itinéraires s'offrent aux cyclistes :
- – de la Motte du Couchant au Grand Travers ;
- – de l'avenue de Melgueil au Ponant ;
- – du Point Zéro au Ponant.
Transports en commun et transports urbains[modifier]
La commune est traversée par la ligne de bus 606 (Montpellier/Aigues-Mortes). Cette ligne dessert la gare Montpellier-Sud-de-France. La ligne 132 de la compagnie Edgard du conseil départemental du Gard assure plusieurs liaisons quotidiennes avec la ville de Nîmes via Le Grau-Du-Roi.
Histoire[modifier]
Le territoire actuel de la Grande-Motte est une ancienne partie de la commune de Mauguio ; à l'époque, ce territoire était une zone naturelle quasiment inhabitée car une ferme seulement était installée sur ce territoire, par ailleurs occupé par un marécage impropre à l'urbanisation, isolé des villages alentour par l'étang de l'Or.
À partir des années 1960 et de la mission Racine, la Grande-Motte devient une station balnéaire créée ex nihilo avec port de plaisance, immeubles, campings… L'objectif était de détourner les touristes des destinations espagnoles de l'époque. À la Grande-Motte, l'architecte Jean Balladur rompt avec la tradition de l'architecture pittoresque des villes balnéaires qui privilégie le palace de luxe et le Grand Hôtel, la promenade du bord de mer bordée de palmiers, le casino ou les thermes pour une clientèle aisée qui y prolonge sa saison mondaine (en).
Le projet de Jean Balladur est très décrié à l'époque car, répondant à la démocratisation du tourisme de masse, il crée des terrains de sports, un palais des congrès, des commerces, une plage bordée d'un simple chemin piéton, un plan de desserte des plages en peigne, des façades perpendiculaires au littoral, éliminant la hiérarchie entre les appartements avec vues et les logements mal exposés. Son œuvre est surtout marquée par les immeubles de type ziggourat rappelant les pyramides précolombiennes (inspirés en particulier par les célèbres pyramides de Teotihuacán, au Mexique) et les architectures modernes du Brésil qu'il a visitées. L'objectif de ces pyramides à 60° est de fournir des points de vue différent à chaque habitant qui dispose de balcon et terrasse à chaque étage et de réaliser une transition douce entre le littoral et la chaîne montagneuse des Cévennes. Grâce à cette réalisation architecturale, la ville a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle » le [3].
Les dates clefs de la construction[modifier]
En 1965, les premières machines de dragage apparaissent au milieu des marécages. En 1966, une drague creuse le port, puis l'étang du Ponant et puise les matériaux nécessaires au remblaiement assurant les bases de la future ville ainsi que pour rehausser le sol de la future station de deux mètres. Les travaux du port commencèrent réellement en , l'étang du Ponant a été achevé en . Le , le ministre Raymond Marcellin inaugure le port de La Grande Motte. Et quelques mois plus tard, le , le général de Gaulle qui atterrit en hélicoptère à l'emplacement du quai d'honneur vient visiter le chantier de La Grande Motte.
Le Week-End et le Reymar sont les premiers immeubles dont les chantiers sont lancés ; mais, alors qu'ils sont encore en construction, les travaux s'interrompent pour laisser se construire le Provence et le Grand Pavois qui sortent de terre sur le quai Pompidou en [4]. Entre 1973 et 1974, La Grande Pyramide qui est le reflet inverse du pic Saint-Loup se construit au secteur nord du Port et favorise le renvoi du vent accumulé dans la ville vers l'extérieur du port pour faciliter la sortie en mer des plaisanciers[réf. nécessaire].
Le , par arrêté municipal, La Grande-Motte se sépare de Mauguio[4] ; un odonyme local (place du 1er-Octobre-1974) rappelle cet événement. En est posée la première pierre de l'église Saint-Augustin[4] dont une des cloches, classée, du XVIIe siècle, provient de la cathédrale de Nîmes et en arbore d'ailleurs les armes, le fameux crocodile attaché à son palmier[5]. Enfin, en , un référendum est organisé afin de choisir le nom des habitants : ils seront « Grands-Mottois ». Ainsi en ont décidé les 344 votants favorables (130 ayant voté contre). À partir de 1979, les premiers immeubles du quartier du Couchant se construisent[4]. Les constructions d'immeubles se sont étalées sur les vingt années suivantes.
Le , la nouvelle mairie est inaugurée ; puis, en , le palais des congrès entre en service[4]. En 1986 est inauguré le golf de type « Floridien » conçu par Robert Trent Jones, suivi en 1987 par le centre de thalassothérapie[4]. En 1988, la ville est dotée d'un collège[4]. Le Jean Balladur, décédé quelques jours plus tôt (le ), est inhumé à La Grande Motte[4].
Politique et administration[modifier]
Administration municipale[modifier]
Ancien territoire et nouveau quartier de la commune de Mauguio, la Grande-Motte en a été détachée après consultation des habitants par le préfet de l'Hérault le . À partir de 1970, il s'était avéré que les habitants de la ville-centre et du nouveau quartier n'avaient pas les mêmes projets et la même vision du rôle de la municipalité dans l'avenir de la station balnéaire. Cette station planifiée sert souvent de modèle de station balnéaire dans les formations de géographie au lycée et à l'université.
Membre de la communauté de communes du Pays de l'Or (regroupant alors essentiellement les communes du canton de Mauguio), elle a quitté le la communauté d'agglomération de Montpellier à laquelle elle avait été intégrée contre l'avis du conseil municipal.
En mars 2020, alors que la France fait face à l'épidémie de coronavirus, les élections municipales vont se résumer à un référendum pour ou contre le projet du maire, Mr Rossignol. Son projet, chiffré à 64 millions d'euros vise à agrandir le port, réorganiser les zones techniques et créer de nouveaux logements. [6]
Tendances politiques et résultats[modifier]
Liste des maires[modifier]
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
La commune est fondée en 1974. Voir Mauguio pour les maires précédents. | |||
1974-1993 | René Couveinhes | RPR | Député, conseiller général, vice-président du conseil régional du Languedoc-Roussillon |
1993-1995 | Philippe Couveinhes | RPR | |
1995-1999 | Serge Durand | DVD | |
1999-2008 | Henri Dunoyer | DVD puis UMP | |
2008-en cours | Stéphan Rossignol | UMP puis LR | Permanent politique Conseiller régional Président de la Communauté d'agglomération du Pays de l'Or |
- René Couveinhes prend sa retraite politique en 1993. Il laisse sa mairie à son fils Philippe Couveinhes mais, deux ans plus tard, les électeurs de La Grande-Motte délogent ce dernier, au profit de la liste menée par Serge Durand.
- En 1999, le conseil municipal démissionne pour forcer le départ de Serge Durand qui a été mis en examen pour détournement de fonds. Une élection municipale partielle est alors organisée et la liste dirigée par Henri Dunoyer (DVD) est élue.
Jumelages[modifier]
La Grande-Motte est jumelée avec les villes de :
- Hornsea (Angleterre) ;
- Hoyo de Manzanares (Espagne). Les premières constructions ont commencé en 1980.
Emblèmes[modifier]
Armoiries[modifier]
Communication logotypée[modifier]
Une communication spécifique a été créée pour les 40 ans de la Grande-Motte en 2008. Cette identité graphique a substitué le traditionnel logotype de la ville. La dune identitaire et pyramidale de la ville contient le chiffre 40. La commune a souhaité mettre en avant un esprit de fête et des couleurs « acidulées ». Le chiffre 4 représente une voile.
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Logotype de la ville, utilisé jusqu'en 2007
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Logotype de la ville, aux couleurs acidulées, réalisé en 2008
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Logotype de la ville, de couleur marron, jusqu'en 2010
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Logotype imaginé pour célébrer les 40 ans de la Grande-Motte
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Logotype de la ville, de couleur marron, depuis 2018 ( sans fond gris)
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Logotype ''baseline'' de la ville, de couleur marron, depuis 2018
Devise[modifier]
- « Un nouvel art de ville »
- Autre devise : « Inventée pour une vie meilleure »
Population et société[modifier]
Démographie[modifier]
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Santé[modifier]
- Médecins généralistes sur la commune.
- Clinique mutualiste Jean-Léon : soins de suite et de réadaptation.
Sports et loisirs[modifier]
La ville bénéficie d'infrastructures diversifiées et d'une panoplie de loisirs conférant à la Grande-Motte une réelle qualité de vie.
Activités sportives[modifier]
Le golf de la Grande-Motte a été créé par l'architecte de golf américain Robert Trent Jones sur 85 hectares de greens et de fairways, parsemés de plans d'eau. Basé sur un concept « floridien », ce golf est le premier de ce style en Europe et comprend :
- 42 trous ;
- un grand practice avec 50 tapis ;
- un putting green de 2 000 m2 ;
- un Pitch and Putt ;
- une école de golf ;
- des bunkers d'entraînement ;
- un parcours international.
-
Le golf de la Grande-Motte
-
Club house
-
Vue panoramique du golf
A la Grande-Motte il y a également :
- Full Boxing Club La Grande-Motte
- 31 courts de tennis
- un centre hippique
- un parc et le Palais des Sports
- un parc accrobranche
- un skate parc
- des terrains de baseball et basket-ball
- un terrain de volley-ball sur les plages
- La pêche aux gros
Activités nautiques[modifier]
Le Centre nautique de La Grande-Motte bénéficie d'équipements et d'infrastructures principalement situés en bord de mer. Il dispose également d'un plan d'eau exceptionnel (l'étang du Ponant, ouvert sur la mer) qui autorise la navigation en toute saison et par tous les vents. Le Centre est labellisé « École Française de Voile », est agréé par la Fédération Française de Voile et par le ministère de la Jeunesse et des Sports.
Autres activités nautiques :
- Port de plaisance labellisé Pavillon bleu avec 1 530 anneaux ;
- Centre d'entraînement Méditerranée, l'un des rares en France, puisqu'il n'y en a que deux ;
- Club d'Aviron sur l'étang du Ponant avec accès à mer par la passe des abîmes.
- Parc aquatique.
D'avril à octobre, il y a de nombreuses sorties en mer :la pêche au gros, la pêche à La traîne, la pêche sur épave, etc.
Activités de loisirs[modifier]
On trouve à la Grande-Motte 14 plages privées avec location de transats, restaurants, bars et soirées, un Institut de thalassothérapie et le casino.
Haut-lieu des jeux de hasard de la Côte Languedocienne et de la Camargue, le casino de La Grande-Motte est affilié au groupe Partouche. Le casino historique situé en front de mer a été remplacé depuis par un nouveau casino, appelé « Pasino », situé à l'entrée de la ville (derrière le Palais des Congrès)[7]. Le début des travaux a été retardé en raison de la crise financière, le projet s'élevant initialement à 13 millions d'euros.
Les jeux suivants se trouvent au casino[8] :
- Roulette : 3 Anglaises ;
- Bataille : 3 tables ;
- Black Jack : 3 tables ;
- Texas Hold'em Poker : 8 tables ;
- Machines à sous : 204 (de 5 centimes à 5 euros) ;
Le casino possède également deux restaurants, des bars et des salles de réception. Il accueille également des séminaires d'entreprises.
Selon un bulletin municipal de 2018, le Pasino contribue largement au budget municipal, à hauteur de 12 %. Sur le site de l'ancien casino, en front de mer, on verra une résidence de très grand luxe avec piscine à débordement.
Personnalités liées à la commune[modifier]
- Jean Balladur, architecte en chef de la Grande-Motte, philosophe et cousin de l'ancien Premier ministre Édouard Balladur.
- Manitas de Plata, guitariste gitan qui vivait entre ses tournées à la Grande-Motte, rue Frédéric-Mistral[9]. Une esplanade portant son nom a été inaugurée en au pied de l'immeuble Le Temple du Soleil où il résidait[10].
- Nicolas Benezet, footballeur, y a passé son enfance.
Économie[modifier]
La Grande-Motte vit essentiellement du tourisme estival. Néanmoins, la mairie tente de diversifier son offre en attirant un tourisme d'affaires lié à son palais des congrès, ainsi que de proposer une activité récréative tout-au-long de l'année à la population montpelliéraine notamment avec un golf, un centre aquatique . De plus, le port de plaisance est l'un des principaux de la zone.
Même si la Grande-Motte est l'une des stations phares du Languedoc, elle est loin de connaître le syndrome « ville morte » en dehors de l'été grâce à ses nombreux commerces et à son collège. Néanmoins, il faut reconnaître une baisse notable de la population lors de la morte saison, en hiver.
Culture et patrimoine[modifier]
Lieux et monuments[modifier]
La redoute du Grand-Travers[modifier]
La tour fortifiée (La Redoute) datant du XVIIIe siècle. Il s'agit d'une ancienne Tour de guet ou Tour Signal, construite à la même période que celle de Palavas-les-Flots (la Redoute de Ballestras), les Aresquiers Frontignan ou encore au Grau du Roi. Elle fait partie d'un ensemble de bâtiments identiques qui étaient fortifiés le long du littoral. Construite en 1743 par l’ingénieur militaire Jacques Philippe Mareschal sur ordonnance royale de Louis XV, elle servait à protéger la côte des périls liés à la guerre de Succession d'Autriche.
Située près de la plage du Grand-Travers, il s'agit du plus ancien bâtiment construit sur le territoire de la commune. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1996[11].
Plages et étang[modifier]
- Plage du Couchant : non loin du port de plaisance, c'est une plage familiale et de loisirs nautiques.
- Plage du Point Zéro et du centre ville : le long de la promenade du front de mer avec restaurants, glaciers et boutiques.
- Plage du Grand Travers : la plage la plus sauvage. Les dunes et la pinède situées en amont de cette plage sont protégées par le Conservatoire du Littoral. Ses eaux, quant à elles, sont labellisées site Natura 2000 pour œuvrer à la conservation de ses herbiers de posidonie et de sa vie sous-marine. Dans la continuité du Petit Travers (Carnon), c'est une des plages les plus prisées des habitants de l'agglomération urbaine de Montpellier.
- L'étang du Ponant : étang marin partagé avec la commune du Grau-du-Roi (30), il offre un spot de planche à voile réputé dans la région pour son accès facile.
Bâtiments divers et édifices publics[modifier]
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La mairie
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Le Palais des congrès
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L'église Saint-Augustin
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L'église Saint Augustin
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L'église Saint Augustin
- La place de la Mairie : à l'origine, aucune mairie n'est prévue, puisque la Grande-Motte fait partie de la commune de Mauguio. Le , la Grande-Motte devient une commune à part entière. La mairie est inaugurée en . Jean Balladur, architecte de la Grande-Motte, est à l’origine du projet et tout particulièrement du choix de son implantation. C'est ensuite Pierre Dezeuze qui donne à ce bâtiment le visage que nous lui connaissons aujourd'hui. Sur le sol de la place est dessiné un labyrinthe en dallage rouge et une fontaine, source de vie, représente le fond de scène de cette place.
- L'église Saint-Augustin : la 1re pierre est posée le . L'église est constituée de deux courbes, qui enveloppent un espace extérieur et un espace intérieur. Deux paraboles montent vers le ciel pour former un ovale, dans lequel est installée deux cloches dont une inscrite MH datant de 1603 et qui porte l'inscription « Mon ton appelle le peuple » . Cette cloche a été offerte par l'évêché en 1982, elle était entreposée dans la chapelle des pénitents à Montagnac, elle provient originellement de la ville de Nîmes et porte les armes de la cité gardoise. Une seconde cloche a été bénie et installée dans le clocher en octobre 2014 afin de commémorer les 40 ans de la création de la Grande-Motte.
- Le Palais des congrès Jean-Balladur : Jean Balladur veut donner une forme résolument différente à ce lieu de rassemblement par rapport aux pyramides voisines. Il s'inspire pour cela de la forme d'un galet. Inauguré en janvier 1983, ses ellipses, qui ressemblent à deux tonneaux, sont des « puits de science » où s'abreuvent les congressistes.
Immeubles d'habitation[modifier]
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La Grande Pyramide
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Le Temple du Soleil
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Le Fidji
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L'Eden
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Les Marines de Haute Plage
- La Grande Pyramide construite en 1974 et dessinée par Jean Balladur en s'inspirant des marinas baie des anges (Villeneuve-Loubet). Elle est haute de quinze étages, par conséquent, celle-ci domine toute la ville. Elle réalise une liaison entre la partie mâle de la ville (pyramides hautes et droites du centre-ville) et la partie femelle (quartier du couchant avec des pyramides aux formes courbes et arrondies). Elle est symétriquement opposée aux formes du pic Saint-Loup qui la surplombe. C'est l'immeuble le plus haut de la ville.
- Le Point Zéro : ce bâtiment est adossé et conforte la « dune originelle », une dune de cinq mètres qui, plus haute que les autres, a donné son nom à la Grande-Motte (le nom de Grande-Motte a pour origine le domaine viticole qui se situait près de cette dune). Au départ, le point zéro faisait office de mairie, d'école et de gendarmerie.
- Abris Côtier
- Acapulco
- Albatros
- Amiral I - II
- Anémone de Mer
- Antinéa I - II
- Arc-en-Ciel
- Arena
- Argonautes
- Aurore
- Bali
- Babylone
- Bahia
- Beaulieu
- Belles Plages
- Birdy
- Bords du Golf
- Bougainville
- Calypso
- Capri
- Capricorne
- Cap Ponant
- Cap Sud
- Carolines
- Chéops
- Cinq toits et Mois
- Cité des Douanes
- Clos de la Pinède
- Clos de l'Église
- Club
- Colverts
- Commorode
- Concorde
- Cormoran
- Cyprianes Férinel
- Dame au Lotus
- Delta
- De l'Or
- Dixie Land
- Dune
- Dunes
- Dunes d'Or
- Eagle
- East-Land
- Éden
- Escale
- Équateur
- Europe
- Fidji
- Flamants Roses
- Fleurie I - II
- Front de Mer
- Garrigue
- Grand Mottois
- Grand Pavois
- Grande Pyramide
- Grand Voilier
- Green Village
- Goéland
- Golf
- Grenadines
- Happy Land
- Heracles
- Hermes
- Holliday
- Horizon Ponant
- Hugana
- Impérial II
- Indigo Riviera
- Incas
- Ipanema
- Isis
- Jamaïc
- Jardins de la Mer
- Jardins du Couchant
- Jardins d'Ulysse I - II
- Jardins du Ponant
- Jardin du Vidourle
- March Land I - II
- Marines de Haute Plage
- Mott'Land
- Orée du Golf
- Poséïdon
- Port-Jonathan
- Super Land
- Thalassa
- Tropic
- Terrasse du Golf
- West City I - II - III - IV
- West End
Sculptures[modifier]
Les nombreuses sculptures et passerelles telle que :
- la passerelle des lampadophores, réalisée par Michèle Goalard,
- la passerelle Saint-Jean,
- la passerelle des Escargots,
- la passerelle des Monstres.
Notes et références[modifier]
Notes[modifier]
Références[modifier]
- ↑ Site de la Mairie de la Grande-Motte
- ↑ Site de l'office du tourisme et des congrès
- ↑ Catherine Sabbah, La Grande-Motte labellisée "Patrimoine du XXe siècle", Le Moniteur, 13 avril 2010
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 et 4,7 « Construction : les dates clés », sur L'architecture de La Grande Motte (consulté le 1er octobre 2016)
- ↑ Base Palissy, DRAC Languedoc-Rousillon, cloche classée au titre des « objets »
- ↑ Modèle {{Lien web}} : paramètre «
titre
» manquant. https://www.youtube.com/watch?v=k3KAs08QIfs - ↑ http://languedoc-roussillon.france3.fr/info/la-grande-motte--un-nouveau-casino-pasino-74884885.html
- ↑ http://www.casinograndemotte.com/details-les+jeux+traditionnels-22.html
- ↑ Qui et où ? : sur les traces des célébrités / dir. de publ. Pascal Petiot. Aix-en-Provence : Adcan, 2002, p. 353. (ISBN 2-9516572-5-0)
- ↑ La Grande Motte rend hommage à Manitas de Plata, L'Art-vues, 10 juin 2015.
- ↑ Base Mérimée
Voir aussi[modifier]
Bibliographie[modifier]
- Prélorenzo Claude & Borruey René. « Territoire, ville et architecture balnéaire : l'exemple de La Grande-Motte ». Les Cahiers de la recherche architecturale, 3e trimestre 1993, no 32-33, p. 59-72. (ISBN 2-86364-832-2)
- L'Aventure du balnéaire : la Grande-Motte de Jean Balladur / Claude Prelorenzo, Antoine Picon. Marseille : Parenthèse, 1999, 160 p. Collection "Eupalinos". Lire en ligne (ISBN 2-86364-617-6)
- Pierre Racine, Mission impossible ? L'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon, éditions Midi libre, collection Témoignages, Montpellier, 1980, 293 p.
- Jean Balladur, La Grande-Motte - L'architecture en fête ou la naissance d'une ville. Lunel-Viel : Espace Sud, 1994, 152 p. Collection "L'univers des hommes". (ISBN 2-906334-29-4)
- Odile Texier-Besème, préface de Jean Balladur, La Grande Motte, Cité des dunes, Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement de l'Hérault (C.A.U.E.)/Presses du Languedoc, (ISBN 2-85998-129-2)
- La Grande-Motte / Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement ; ill. F. Hebraud. Montpellier : Presses du Languedoc, 1994, 52 p. Collection "Patrimoine". (ISBN 2-85998-129-2)
- Conservation régionale des monuments historiques de la Drac Languedoc-Roussillon, Jean Balladur et la Grande-Motte : l'architecte d'une ville, Montpellier, Direction régionale des affaires culturelles du Languedoc-Roussillon, coll. « Monuments duo objets », , 63 p.
- Michel Husson, Ils ont possédé La Grande-Motte : Charles Martel, Saint Louis, les comtes de Melgueil, la papauté, la noblesse montpelliéraine, La Grande-Motte, Point-Virgule, coll. « Histoire et patrimoine », , 135 p.
- Gilles Ragot, La Grande Motte : patrimoine du XXe siècle, Paris, Somogy, , 237 p.
- Elsa Schellhase-Monteiro, Grande-Motte, pour la petite histoire, La Grande-Motte, Point-virgule, , 75 p.
- Elsa Schellhase-Monteiro, La Grande Motte, une histoire et des hommes, La Grande-Motte, Point-virgule, coll. « Histoire et patrimoine », , 206 p.
- Jacques Sourioux, La Grande Motte : du haut des pyramides : patrimoine du XXe siècle, [S.l.], Jacques Sourioux, , 175 p.
Articles connexes[modifier]
- Liste des communes de l'Hérault
- Station intégrée
- Aire urbaine du Grau-du-Roi
- Liste des édifices labellisés « Patrimoine du XXe siècle » de l’Hérault
Liens externes[modifier]
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