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L'Enlèvement du mardi gras

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Auteur Raphaël Confiant
Pays Drapeau de la France France Drapeau de la Martinique Martinique
Genre Roman, Roman policier
Éditeur Écriture
Date de parution
Type de média papier
Nombre de pages 342
ISBN 978-2-3590-5289-3

L'Enlèvement du mardi gras est un roman de Raphaël Confiant publié en aux éditions Écriture.

Résumé[modifier]

L'essentiel se passe sur l'île de Nadiland, dans la capitale (Fayol, ville postcoloniale) et un peu sur l'île de Varuland-aux-Belles-Eaux (Guadeloupe) et le territoire de Galibia (Guyane), dans les années 2008-2015, au sein de l'Université.

Le professeur d'université Julien Valmont, économétricien, prix Nobel en puissance, est directeur de l'ISER (Institut de stratégie économique régionale) du Nadiland, et du laboratoire de recherche Filmaneg (depuis 1986), et à peu près de l’Alma Mater franco-caribéenne.

Parmi ses projets, la construction d'un nouveau bâtiment pour l'ISER, la création d'un Observatoire de statistiques nadilandiennes (pour contrer l'INSEE colonialiste).

Le système Valmont-Iser-Filmaneg fonctionne à base de subventions métropolitaines et de fonds européens, et est soutenu par une loge maçonnique parisienne très influente. Le Rapport final du Procureur du Bureau national de vérification des comptes dénonce le détournement de fonds, et fait intervenir le SRPJ gaulois et le FBI européen sur un trou de douze millions d'euros.

L'honnêteté (intégrité, justice, respect des lois) est revendiquée et défendue par la Présidente de l'Université, et un certain nombre d'enseignants, dont un écrivain blogueur qui fait quelques révélations compromettantes sur les malversations de Valmont (formations bidon, etc). Un attentat raté (rodéo-tirage au Hummer sans immatriculation), puis un sabotage de la voiture de la présidente, le tout accompagné d'une campagne de mails injurieux et de violences diverses ne suffit pas à faire réagir positivement les autorités locales (gouverneur, commissaire, etc). Alors, il est envisagé (p. 155) d'enlever la Présidente lors du carnaval.

Le récit commence par l'arrestation éphémère de Julien Valmont, par l'inspecteur Nestor Norbertin, lorsque Mireille Valmont tombe du balcon de la chambre 32, au quatrième étage, de l'hôtel Bamboula, à l'Anse Moubin. Les cris de Salope. Crève, salope étaient destinés, semble-t-il, à un voyeur perturbateur. Et l'inspecteur intempestif a été très vite recadré, et renvoyé en métropole.

Le contexte politique se résume à un Parti négriste nadilandien (Nicaise Laballe, Tête-Calebasse), à un Parti souverainiste nadilandien (Capitaine Sanders), et à des indépendantistes (traités de djihadistes).

Le principal soutien de la Présidente (et de la propreté) est piégé dans l'organisation d'une Foire du Livre, mais s'en tire en imposant un prix littéraire Daniel-Thaly, avec jury dans les règles, avec huissier, qui décerne la récompense à une inconnue, Céline Marquos, pour son roman La Biguine oubliée des demoiselles-colibris.

La police cherche (à peine, en plein carnaval) la disparue, et trouve un cadavre féminin...

Personnages[modifier]

La caractérisation non innocente des personnages, satirique, excessive, ici comme dans les San Antonio de Frédéric Dard, participe des avancées supposées de l'intrigue, et de la stigmatisation des personnages désignés et désignants.

Personnages universitaires[modifier]

Le personnage principal[modifier]

  • Julien Valmont, professeur d'université, Directeur de l'Institut de Stratégie Économique Régionale, irascible économétricien régional, yeux bleus, à moumoute frisée, Valmont à la bedondaine de notaire adipeux de sous-préfecture (p. 18), mixte de de Funès-Bourville-Tournesol, Ti-Coca, gros dégueulasse, DSKahnard tropical, une sommité du milieu maçonnique dans une loge parigote, un gros-gaz, Juju Backchich, Bouboule, Nain de Jardin, gros feignant, le plus grand co-auteur en économétrie de toute la planète, le Défenestreur,

La Famille Filmaneg[modifier]

  • Kounta Malkinté, 2m03, le Kémite, griot mandingue, le griot du Sahel à la mémoire défaillante, Mister Banania, à épaisse moustache stalinienne,
  • Derek Tarpinovitch, le Toungouze, à béquille, à l’air perpétuellement énigmatique d'originaire du Caucase, ancien combattant des guerres du Caucase,
  • Annabella, pétulante et doctorante secrétaire du directeur, très croquante,
  • et tous les doctorants et doctorantes,
  • Veskrouss, le rasta albinos, auteur de centaines de messages internet insultants destinés à le Présidente, pour le compte tel personnage, véritable loque humaine,
  • Hector Dalmatien, professeur de statistiques au Varuland,
  • José-Miguel, correspondant à Caracas, en Bolivaria,
  • le Sociologue autoproclamé, l'Iguane,
  • le professeur Esteban Delcourt (à Paname),

Les opposants internes[modifier]

  • la Présidente, qu'une résidente, la reine d'Abyssinie sans royaume, la Délinquante qui dirige notre université (p. 53), agitée du bocal, foldingue, femme poteau-mitan, une puritaine, chabine-chinoise, victime d'un sabotage de voiture aux clous crantés, japonaise rouge, incompétente, sous-merde, mégère, basanée, sainte Nitouche,
  • le Crétin sonore et sa littérature créolitaire à la noix de coco (p. 53), le plumitif, l'Écrivassier, le Gratte-paperasse, l'Écrivain, notre Flaubert tropical / insulaire, initié hindou, à blog bataille Nadilandienne, en caisse cradingue Toyota, victime d'un attentat raté au Hummer, saboteur de la jeunesse nadilandienne, un rabelaisien, chabin/chaben,
  • le P'tit mégalo frétillant nullissime (à Galibia),
  • la Boule de merde enveloppée dans du papier cadeau, le Juriste,
  • le Matheux à tête de cardinal (à Varuland), qui se croyait en Papouasie-Nouvelle-Guinée,
  • le Petit Mulâtre plus grand anthropologue de boulevard du monde,
  • le P'tit rat d'égout informatique,
  • la Blondasse gymnique et ses barres parallèles à la con,
  • la Féministe de seconde zone, de l'Institut de Littérature,
  • le menu fretin...
  • le Pondichérien et le Basseterrien, à Varuland (Guadeloupe),

Autres[modifier]

  • Chérubin Tical, président de l’Alma Mater franco-caribéennne

Personnages de police et justice[modifier]

  • Commissaire Bugeaud, Vieux-Blanc, à quelques semaines de la retraite,
  • Inspecteur Dorinal, un grand dadais mulâtre plutôt maigre,
  • Inspecteur Pivert, demi-Indien plutôt enrobé, enfoiré,
  • Inspecteur Nestor Norbertin, circulant en kawasaki jaune canari, crétin bodybuildé, renvoyé en métropole (9.3), mais revenu commissaire en Nadiland, Mister Univers, Monsieur Biscottos, l'Hercule créole, créolophone,
  • Inspecteur Dorinal, du Morne Acacia, spécialisé dans les crimes passionnels, Jolicœur,
  • la flicaille, trois gendarmes métropolitains,
  • les gendarmes-petit-bâton,
  • le SRPJ de Tamanoir : commissaire Vernier, petite dame maigre-zoquelette et noiranude, Tête Caca-Mouton,
  • le Procureur,
  • quatre juges d'instruction en trois ans,

Autres personnages[modifier]

  • la négraille, le personnel hautement qualifié de l'hôtel Bamboula, au début de l'action,
  • Mireille Valmont, Miran, Bobonne défenestrée du quatrième étage de l'hôtel Bamboula, puis tuyautée et plâtrée de partout à l'hôpital,
  • Maître Morlot, avocat de la famille, robe noire véreuse, avocat rudement fortiche et membre éminent du Parti négriste nadilandien,
  • de Louiveau de Sainte-Guenièvre, hobereau tropical, assassiné au pic à glace,
  • Charlie Movay, l'Aboyeur du Bord du Canal, Face de Rat (d'égout), du Parti négriste nadilandien, et son blog Le Nigaud,
  • le gouverneur,
  • le jeune vigile originaire de Souloukia, recruté par Valmont, Fiston-Macoute,
  • les amies de la Présidente, Mireille, Julienne, Carole, Stéphanie (enlevée au mardi-gras),
  • Régina, l'amie de Nestor,
  • Jean-Victor Rémilien, premier suspect,

Contexte[modifier]

Dans ce roman, noir plus que policier, beaucoup des démons de la Caraïbe (Souloukia, Marleylar, et Martinique), mais aussi en Bolivaria, Bogotia, etc, sont invoqués, dont la corruption. L'auteur est (ou a été) doyen de la faculté de lettres et sciences humaines de l'Université des Antilles et de la Guyane, et la satire du milieu en est facilitée : un pamphlet contre un Ubu-Roi économètre.

La littérature garde quelques amateurs : Césaire le poète fondamental, Agatha Christie, Chester Himes, ,Paolo Coelho, Balzac, Stendhal, Flaubert, Maupassant, Zola, Neruda, Fanon, Colette, Françoise Sagan, André Comte-Sponville... Les autres formes d'art sont absentes, sauf le carnaval, dont les kidnappeurs grimés en Nègres gros-sirop, et la langue, française et créole.

Le monde au moins européen est convoqué (détournement de fonds européen en bande organisée au détriment de l'UE, Liechtenstein), très souvent négativement, colonialisme et franc-maçonnerie mêlés : un conseiller ministériel parisien franc-maçon est même presque prêt à offrir à la Présidente un poste à Nauru, si loin de cette version absurdement ratée du paradis (p. 39).

Dans notre vision du monde, Djab-la sé an bel Bétjé (le Diable est un bel homme blanc) (p. 280), selon l'Écrivain.

Accueil[modifier]

Le lectorat apprécie ce polar aux Antilles : L’île de Nadiland dans les Caraïbes, ressemble sous bien des aspects à la Martinique où est né Raphaël Confiant, qui, dans la construction de son œuvre, se fait le barde, l’aède de ce minuscule coin de terre. Dans ce nouveau livre, il se penche, d’une façon on ne peut plus originale, mais oh combien réaliste, sur les problèmes de corruption qui rongent ces territoires, qui gangrènent leur tissu social[1]

Le côté roman policier n’est qu’un prétexte pour aborder tous les problèmes de corruption et les montages financiers qui ont des ramifications en Amérique du Sud et jusqu’aux plus autres instances du pouvoir français[2].

Entre cyclones, séismes et éruptions, il semblerait que si on a un porte-feuille bien garni on peut faire tout ce que l'on veut et sans limite, il suffit de savoir à qui graisser la patte[3]...

Entre campus novel, roman à clés et polar, Raphaël Confiant dévoile l’univers glauque et violent, quoique souvent cocasse, d’une mafia insulaire qui n’a rien à envier à ses cousines méditerranéennes[4]

Articles connexes[modifier]

Notes et références[modifier]

  1. « L'enlèvement du mardi gras, un roman signé Raphaël Confiant / Wukali », sur Wukali, (consulté le 1er septembre 2020).
  2. « L'enlèvement du mardi-gras - Raphaël Confiant » [livre], sur Babelio (consulté le 1er septembre 2020).
  3. « L'enlèvement du mardi gras de Raphaël Confiant », sur blogspot.com (consulté le 1er septembre 2020).
  4. « L'enlèvement du mardi-gras » [livre], sur Éditions Écriture (consulté le 1er septembre 2020).
  5. https://mondesfrancophones.com/author/cmencecaster/

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