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Khalid El Kadiri

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Khalid El Kadiri (en arabe : خالد القادري), né le 22 décembre 1942 à Salé (Maroc), est un haut fonctionnaire et inspecteur des finances marocain. Il fut notamment secrétaire général du ministère des finances, directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et président directeur général de la Banque nationale pour le développement économique (BNDE) [1],[2],[3].

Famille[modifier]

Khalid El Kadiri est issu d’une famille de notables chorfas de Salé. Son père, Boubker El Kadiri, est l’un des dirigeants fondateurs du Parti de l'Istiqlal, signataire du Plan de réformes marocaines de 1934 et du Manifeste de l'indépendance du 11 janvier 1944. Il est de ce fait très tôt confronté à la vie politique marocaine et particulièrement à l’activité du Mouvement national, n’ayant par exemple qu’un an lorsque son père est emprisonné pendant deux ans suite aux événements de janvier 1944[4].

Études[modifier]

Khalid El Kadiri effectue ses études primaires à l’école Nahda de Salé, fondée par son père Boubker el-Kadiri, puis à l’École Guessous de Rabat, fondée par Ahmed Balafrej, deux "écoles libres" créées par le Mouvement national pour contrer la politique malthusienne du protectorat français en matière d'éducation[5]. Il effectue ensuite ses études secondaires au lycée Moulay Youssef (en) [6]de Rabat, où il obtient un baccalauréat en philosophie. Il est également lauréat du Concours général d’arabe.

Il obtient en 1969 une licence en sciences économiques de l’université de Paris.

Carrière[modifier]

De retour au Maroc, il intègre en 1969 l’inspection générale des finances, qualifiée de "corps très prestigieux, qui a accueilli pendant une quinzaine d'années toute la haute administration financière du Royaume"[7] par l'historien Pierre Vermeren, et dont il sort major en 1971.

Après un passage par le service du contrôle financier des établissements publics, il est nommé en 1974 chef du service des domaines de l’État au sein du ministère des finances, puis devient en avril 1980 directeur des Domaines lorsque celui-ci est érigé en direction. Il y a notamment conduit les négociations ayant abouti à la restitution par la France et l’Espagne des biens domaniaux encore détenus par les deux anciennes puissances coloniales, ainsi que celles relatives à la récupération par l’État des terres agricoles détenues par les ressortissants étrangers.

En avril 1993, il est nommé par Hassan II, en conseil des ministres, secrétaire général du ministère des finances[8],[9],[10],[11]. Sa nomination coïncide avec la sortie d'un nouveau décret élargissant les attributions du secrétaire général de ministère[12].

Il a par ailleurs été membre de la commission des transferts, chargée des privatisations[13].

Il est nommé en avril 1995 par Hassan II directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), où il s'est opposé à la restriction des missions de la Caisse et à son démembrement voulus par les organisations financières internationales[14]. Pour ce faire, il a mené une politique de modernisation de la Caisse et a lancé un nouveau plan de développement stratégique, qui a notamment conduit la CDG à jouer un rôle moteur dans le développement et la dynamisation des marchés financiers marocains (création de CD2G dans la gestion d’actif, de Maghreb Titrisation, de Maroclear, du fonds d’investissement Accès Capital Atlantique…). Son mandat est également marqué par des réalisations dans les domaines de la retraite et de la prévoyance (prise en charge par le RCAR de la caisse interne de retraite de l’ONCF…), de l’immobilier (lancement du projet Mahaj Ryad à Rabat…), du tourisme (restructuration et rénovation du parc hôtelier…), des télécoms (participation au tour de table constitutif de Méditel) ou du développement de zones industrielles (zone de Gzenaya à Tanger….)[15],[16],[17],[18],[19],[20].

Il est enfin nommé en août 2001 par Mohammed VI président directeur général de la Banque nationale pour le développement économique (BNDE), dont il démissionne en mai 2003, son projet de la transformer en banque dédiée aux PME n’ayant pu aboutir[21],[22],[23].

Engagement politique et associatif[modifier]

Khalid El Kadiri a présidé la section parisienne de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM) en 1965-1966, puis la fédération de France de l’UNEM en 1967-1968.

Militant de l’UNFP depuis 1965, il a été élu membre de la commission administrative de l’USFP après le congrès de 1975, dont il s’est retiré en décembre 1978.

Il est depuis 2011 président fondateur de la Fondation Abou Bakr El Kadiri pour la culture[24],[25], association reconnue d'utilité publique[26].

Décoration[modifier]

Il est officier de l’ordre du Wissam Al Arch.

Références[modifier]

  1. Who's who in Morocco, 2ème édition, 2001, p. 287
  2. « Les hommes qui font l'actualité : M. El Kadiri, secrétaire général des finances », L'Economiste,‎ (lire en ligne)
  3. « Le bon choix », Maroc Hebdo,‎ (lire en ligne)
  4. (ar) Abou Bakr El Kadiri, Mes Mémoires dans le Mouvement National Marocain, tome 2, Casablanca, 599 p., p. 341-342
  5. « L'éducation, l'autre combat des nationalistes », Zamane,‎
  6. « Personnalités marocaines ayant suivi des études au Collège Moulay Youssef »
  7. Pierre Vermeren, Ecole, élite et pouvoir au Maroc et en Tunisie au XXe siècle, Rabat, Ed. Alizée, , 584 p., p. 544
  8. Agence MAP, 7 avril 1993
  9. « Installation du nouveau secrétaire général du ministère des finances », Le Matin,‎
  10. « M. Kadiri nommé par SM le Roi secrétaire général du ministère des finances », La Vie Economique,‎
  11. « Les hommes qui font l'actualité : M. El Kadiri, secrétaire général des finances », L'Economiste,‎ (lire en ligne)
  12. Décret n° 2-93-44 du 7 kaada 1413 (29 avril 1993) relatif à l'emploi supérieur de secrétaire général de ministère (B.O. n° 4207 du 16 juin 1993)[1]
  13. Dahir 1.91.232, Bulletin Officiel n° 4224
  14. Abdellatif Zeroual, Modernisation néolibérale et transformation du profil des dirigeants des entreprises publiques au Maroc. Cas de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) : 1959-2009, Afrika Focus, volume 27, n°2, (lire en ligne), p. 29-30
  15. « Entretien avec Khalid Kadiri », Le Matin,‎ (lire en ligne)
  16. « La CDG s'apprête à lancer des OPCVM », L'Economiste,‎ (lire en ligne)
  17. « CDG : évolution contrastée des dépôts », L'Economiste,‎ (lire en ligne)
  18. « CDG : des relations plus commerciales avec les partenaires », L'Economiste,‎ (lire en ligne)
  19. « CDG : le rythme des dépôts a ralenti en 1999 », L'Economiste,‎ (lire en ligne)
  20. « M. Othmane Benjelloun, PDG de la BMCE », L'Economiste,‎ (lire en ligne)
  21. « Nominations royales : des patrons façon privée pour le public », L'Economiste,‎ (lire en ligne)
  22. « Une banque pour les PME », Maroc Hebdo,‎ (lire en ligne)
  23. Aissa Amourag, « La BNDE pourra-t-elle, à terme, surmonter ses déboires financiers ? », La Gazette du Maroc,‎ (lire en ligne)
  24. « Le siège de la Fondation Abou Bakr Kadiri fait peau neuve », L'Opinion,‎ (lire en ligne)
  25. « La Fondation Abou Bakr El Kadiri pour la culture est née », Zamane,‎ (lire en ligne)
  26. Dahir 2-16-1033 du 30/12/2016

Lien externe[modifier]

Site de la Caisse de dépôt et de gestion [2]

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