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Julia Bullard

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Julia Bullard est professeure adjointe à l’université de la Colombie-Britannique, au sein de l’école des sciences de l’information (iSchool). Elle donne des cours portant sur l'organisation des connaissances, la théorie de la classification et les systèmes d'information. Sa recherche porte principalement sur la manière dont les systèmes d'organisation des connaissances sont conçus, et sur comment ceux-ci peuvent s’aligner sur les valeurs et les activités des communautés qui les développent [1].  

Biographie[modifier]

Julia Bullard obtient un Baccalauréat en anglais à l’université Université Saint-Francis-Xavier d’Antigonish en Nouvelle-Écosse en 2006. Elle va ensuite à l’université McMaster où elle complète une maitrise en études culturelles et théories critiques en 2007. Elle termine une maitrise en science bibliothéconomie et science de l’information (M.L.I.S) à l’université de la Colombie-Britannique en 2010 [2].  Elle poursuit ses études en science de l’information à l’université du Texas à Austin au Texas où elle obtient un doctorat en 2017 [3].

Julia Bullard a travaillé comme auxiliaire d’enseignement lors de ses études à McMaster. Elle a ensuite travaillé comme archiviste pour la GRC et comme assistante pédagogique à la bibliothèque des sciences humaines et sociales de l’université de Colombie-Britannique. Elle a aussi enseigné lors de son passage à l’université d’Austin. Elle retourne ensuite à l’école des sciences de l’information de l’université de la Colombie-Britannique comme professeure adjointe [2]. Elle enseigne actuellement quatre cours : Fondements de la description des ressources et de l'organisation des connaissances; Problèmes actuels et tendances des services de bibliothèque et des sciences de l'information; Thèmes du contrôle bibliographique de l'information[1].

Depuis 2017 elle est siège sur le comité organisateur de la conférence annuelle organisée par le iSchool intitulée « Keeping It REAL: Research in Academic Libraries » et qui a pour but de développer la culture de la recherche chez les bibliothécaires académiques [4].

Elle a reçu une bourse de développement des connaissances du SCRH en 2019-2020 pour son projet de recherche intitulé « Subject description from the margins: Indigenous and Canadian scholarship » qui vise à étudier l’impact de l’invisibilité des communautés autochtones dans les systèmes de classification et qui continuera en 2021[5].

Contribution intellectuelle[modifier]

Bullard décrit ses principaux champs de recherche et de contribution à la discipline comme étant l’organisation de l’information et de la connaissance, l’éthique de l’information, le travail coopératif assisté par ordinateur, l’informatique sociale et les théories de la classification [1]. Son expérience dans le domaine des théories critiques et son affinité pour la culture numérique ont grandement influencé sa contribution à la discipline.  

Ses recherches se sont beaucoup intéressées au travail collaboratif en ligne, en particulier dans les communautés du jeu vidéo et de la fanfiction [6]. Elle s’intéresse en particulier aux méthodologies utilisées par différentes communautés décentralisées pour créer et gérer des systèmes folksonomiques d’organisation de l’information . Elle tente de mieux comprendre comment les concepteurs de systèmes de classification et de vocabulaire contrôlé instancient les valeurs communautaires à travers leurs décisions de terminologie et d'organisation de l’information. Dans le cadre de ses recherches, elle a mis en lumière une multitude de processus de conception au sein des communautés de loisirs qui illustrent le lien entre leurs valeurs partagées et la conception de système folksonomiques. Sa méthodologie ethnographique de recherche terrain inclut l'observation des participants, les études de journaux intimes et les entretiens. Celle-ci lui a permis de faire ressortir la continuité qui existe dans la combinaison de contextes amusants et de tâches stéréotypiquement peu amusantes; les participants décrivant régulièrement leur travail d’organisation de l’information comme une variante de la chose amusante au centre de leurs passetemps [6].

L’intérêt de Bullard pour une analyse critique de la relation entre le design des systèmes de classification va bien au-delà des folksonomies connexes à des domaines ludiques et constitue la ligne directrice de sa thèse doctorale et de ses travaux de recherche depuis. Sa thèse analyse en détail les processus décisionnels dans le cadre de la création de systèmes de classification et comment ceux-ci reflètent et influencent les systèmes de valeurs et de pouvoirs de leur communauté [3]. Elle y identifie une dizaine de facteurs clés pris en considération par les concepteurs de ces systèmes et elle analyse comment ces facteurs interagissent et s’opposent dans le processus de design[3]. Cette notion de classification comme action de design implicitement porteur et influenceur de valeurs et de relations de pouvoir se trouve au cœur de ses travaux sur les communautés LGBT2QIA+[7], sur les bases de données[8], sur l’intelligence artificielle [9],[10]et sur la classification résiduelle[11]. Elle informe également son nouveau projet de recherche sur les communautés autochtones financé par le SCRH [5].

Bullard a également contribué à des recherches sur l’impact des supports numériques dans l’accessibilité de l’information. Ses recherches ont entre autres observé que la nature numérique d’un support avait un impact important sur les décisions de conservation des archivistes, et ce malgré les politiques garantissant l’équivalence des supports[12]. Ses travaux ont permis de faire ressortir les préoccupations d’accessibilité et de compatibilité à long terme comme un facteur influençant ce phénomène. Ses elle a aussi mis en lumière une problématique importante sur l’accessibilité dans le temps des logiciels cités dans les articles scientifiques[13] .  

Références[modifier]

  1. 1,0 1,1 et 1,2 « UBC School of Information », sur ischool.ubc.ca (consulté le 19 décembre 2020)
  2. 2,0 et 2,1 (en) « [PDF] J. Bullard. - Free Download PDF », sur nanopdf.com (consulté le 19 décembre 2020)
  3. 3,0 3,1 et 3,2 (en) Julia Amber Bullard, « Classification design : understanding the decisions between theory and consequence », UT Electronic Theses and Dissertations,‎ (DOI 10.15781/t2251g26c, lire en ligne, consulté le 19 décembre 2020)
  4. « Real talk about Keeping it ReAL », sur ocs.sfu.ca (consulté le 19 décembre 2020)
  5. 5,0 et 5,1 « UBC School of Information », sur ischool.ubc.ca (consulté le 19 décembre 2020)
  6. 6,0 et 6,1 (en) Melissa G. Ocepek, Julia Bullard, Jenna Hartel et Eric Forcier, « Fandom, food, and folksonomies: The methodological realities of studying fun life-contexts », Proceedings of the Association for Information Science and Technology, vol. 55, no 1,‎ , p. 712–715 (ISSN 2373-9231, DOI 10.1002/pra2.2018.14505501089, lire en ligne, consulté le 19 décembre 2020)
  7. Julia Bullard, Amber Dierking et Avi Grundner, « Centring LGBT2QIA+ Subjects in Knowledge Organization Systems », KNOWLEDGE ORGANIZATION, vol. 47, no 5,‎ , p. 393–403 (ISSN 0943-7444, DOI 10.5771/0943-7444-2020-5-393, lire en ligne, consulté le 19 décembre 2020)
  8. Melanie Feinberg, Daniel Carter et Julia Bullard, « Always somewhere, never there: using critical design to understand database interactions », Proceedings of the SIGCHI Conference on Human Factors in Computing Systems, Association for Computing Machinery, série CHI '14,‎ , p. 1941–1950 (ISBN 978-1-4503-2473-1, DOI 10.1145/2556288.2557055, lire en ligne, consulté le 18 décembre 2020)
  9. (en) Julia Bullard et Muhammad Abdul-Mageed, « Machine Knowledge: Information Studies and Artificial Intelligence in Dialogue », Proceedings of the Annual Conference of CAIS / Actes du congrès annuel de l'ACSI,‎ (ISSN 2562-7589, DOI 10.29173/cais971, lire en ligne, consulté le 19 décembre 2020)
  10. Christine T. Wolf, Haiyi Zhu, Julia Bullard et Min Kyung Lee, « The Changing Contours of "Participation" in Data-driven, Algorithmic Ecosystems: Challenges, Tactics, and an Agenda », Companion of the 2018 ACM Conference on Computer Supported Cooperative Work and Social Computing, Association for Computing Machinery, série CSCW '18,‎ , p. 377–384 (ISBN 978-1-4503-6018-0, DOI 10.1145/3272973.3273005, lire en ligne, consulté le 18 décembre 2020)
  11. Melanie Feinberg, Daniel Carter et Julia Bullard, « A story without end: writing the residual into descriptive infrastructure », Proceedings of the 2014 conference on Designing interactive systems, Association for Computing Machinery, série DIS '14,‎ , p. 385–394 (ISBN 978-1-4503-2902-6, DOI 10.1145/2598510.2598553, lire en ligne, consulté le 18 décembre 2020)
  12. Jane Gruning, Julia Bullard et Melissa Ocepek, « Medium, Access, and Obsolescence: What Kinds of Objects are Lasting Objects? », Proceedings of the 33rd Annual ACM Conference on Human Factors in Computing Systems, Association for Computing Machinery, série CHI '15,‎ , p. 3433–3442 (ISBN 978-1-4503-3145-6, DOI 10.1145/2702123.2702238, lire en ligne, consulté le 18 décembre 2020)
  13. (en) James Howison et Julia Bullard, « Software in the scientific literature: Problems with seeing, finding, and using software mentioned in the biology literature », Journal of the Association for Information Science and Technology, vol. 67, no 9,‎ , p. 2137–2155 (ISSN 2330-1643, DOI 10.1002/asi.23538, lire en ligne, consulté le 19 décembre 2020)

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