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Jujitsu butokukai

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Ne doit pas être confondu avec Dai Nippon Butokukai.

Le Jujitsu Butokukai est une école d'art martial se réclamant du Ju-jitsu japonais. Elle est basée en France, et dirigée par Stéfano Surace.

Origine[modifier]

Le terme Butokukai est le nom donné à la fin du XIXe siècle à une institution chargée de chapeauter l'ensemble des écoles d'arts martiaux. Ce nom reprend lui-même celui d'un école formée en 782 apr. J.-C., au Japon par l’empereur Kammu. Rassemblant l'ensemble des pratiquants d'arts martiaux du Japon, cet organisme regroupait trois millions de membres dans les années 1930. Il joue alors un rôle de conservatoire des styles de ju-jitsu existants, fortement concurrencés à l'époque par la montée en puissance des méthodes "modernes". Une synthèse de différents styles de ju-jitsu est mise au point par les responsables des écoles les plus réputées, et enseignée comme telle.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la pratique des arts martiaux fut interdite dans le cadre du traité de paix avec les États-Unis, et le Butokukai dissout. De plus, les plus traditionalistes parmi les enseignants de cette structure décidèrent de ne plus enseigner leurs arts respectifs.

D'après Stefano Surace, son père, Giuseppe Surace, éducateur sportif dans l'Italie des années 1930, fut choisi pour étudier auprès de deux experts japonais de ju-jitsu[1], Ishiguro 7e dan et Matakatsu 4e dan[2], envoyés par le gouvernement japonais dans le cadre de l'alliance entre les deux pays. L'objectif aurait été d'améliorer la préparation physique des jeunes italiens en vue de leur formation militaire. Stefano Surace aurait à son tour étudié ces techniques auprès de son père.

Toutefois si l'on se réfère à l’histoire du jûdô en Europe, les seuls experts envoyés en Europe sont, outre Mikinosuke Kawaishi, Keinichi Ishiguro (envoyé par le Kodokan, en France notamment en 1924) et Matakatsu Mori . Ces pratiquants étaient des pratiquants de jûdô de l’école Kodokan de maitre Jigoro Kano[3]

La probable confusion sur le nom de la discipline vient certainement du fait que le judo était nommé à l'époque jujutsu en France mais en Italie il était dénommé lutte japonaise[4].

En 1927 à l’initiative de son président, la fédération de lutte japonaise organise une grande réunion de ‘propagande’ à Rome. Cette réunion est un grand succès de par la présence de deux personnes, Matakatsu et jigoro Kano lui-même qui était à Paris et qui vient quand il apprend l’existence de cette manifestation.

Donc si le père de monsieur Surace a appris quelque chose de deux maîtres japonais au vu de l’histoire et des mouvements de professeurs d’arts martiaux japonais au début du XXe siècle, il s’agit de Keinichi Ishiguro et Matakatsu Mori tous deux pratiquants de jûdô au kodokan, l’école de Jigoro Kano qu'il à ensuite enseigné a son fils.

À la fin des années 1980, Stefano Surace, devenu journaliste, s'installe à Paris où il fonde un club de ju-jitsu, dit jujutsu butokukai ce qui entrainera des conflits avec la Dai Nippon Butokukai qui est la seule organisation légitime qui enseigner le jujutsu butokukai[5],[5].

Sa pratique fit l'objet d'un article dans le magazine Karaté-Bushido de .

Polémique[modifier]

D'après Stefano Surace, le refus des enseignants traditionalistes du Butokukai d'enseigner après la seconde guerre mondiale aurait conduit à un oubli du ju-jitsu traditionnel au Japon, faisant de son père et de lui les derniers témoins de ce type de pratique. À ce titre, plusieurs organismes d'arts martiaux, dont la Nippon Seibukan Academy[6], lui auraient décerné le grade de 10e dan ainsi que le titre de Menkyo Kaiden.

L'authenticité de ces grades et la représentativité des organismes émetteurs ont été contestées par des pratiquants issus d'autres écoles d'art martiaux ainsi que par la FFJDA .

Stefano Surace a en outre très vivement critiqué le contenu du ju-jitsu enseigné par la Fédération Française de Judo et Disciplines Associées[7], considérant celui-ci comme un sport de combat orienté vers la compétition et constitué de techniques hétéroclites issues de styles variés, qui n'aurait par conséquent qu'un rapport superficiel avec les styles de ju-jitsu japonais. Ses critiques portent notamment sur la forme de combat pratiqué, le "fighting-system", qui selon lui ne serait pas réaliste, dans la mesure où il serait encadré par des règles inspirées des sports de combat.

Notes et références[modifier]

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