Jérôme Barzotti
Jérôme Barzotti, né le à Marseille, ville où il est mort le [1], est connu pour avoir été filmé en train de pleurer en voyant les drapeaux des régiments dissous défiler une dernière fois, sur la Canebière, avant de quitter la métropole pour rejoindre Alger, le , quatre mois après l'Armistice. Cette image, soit comme film ou comme simple cliché, est mondialement diffusée et devient un symbole de la douleur de la France défaite par l'Allemagne nazie.
Contexte de la prise de vue[modifier]
En juillet 1940, la caserne Saint-Charles est choisie pour conserver les drapeaux de 29 régiments qui doivent disparaître. Ils défilent sur la Canebière devant une foule dont fait partie Jérome Barzotti[2].
Cette scène a été photographiée par Georges Méjat et filmée par Marcel de Renzis[3], photographe au journal local Le Petit Marseillais et correspondant de l’agence américaine Keystone US en France.
La diffusion de l'image[modifier]
Cette image, soit comme film ou comme simple cliché, est mondialement diffusée et devient un symbole de la douleur de la France défaite par l'Allemagne nazie dans la bataille de France.
L'émotion soulevée par cette image aux États-Unis l'a fait choisir pour figurer dans un film de propagande américain, Why We Fight (« Pourquoi nous combattons »). L'homme qui pleure a été identifié à l'occasion d'une projection du film à Marseille après la Libération[2].
L'image n'a pas de titre précis, mais est parfois évoquée sous les noms de « the weeping Frenchman » (soit « le Français en larmes »), « l'homme qui pleure », « l'homme en pleurs de 1940 » ou « le Marseillais qui pleure ».
Des erreurs sont régulièrement commises et diffusées autour de l'origine de la photo, prétendant notamment qu'il s'agirait d'un Parisien pleurant à l'arrivée des troupes allemandes dans Paris en 1940.
Notes et références[modifier]
- ↑ Archives des Bouches-du-Rhône, commune de Marseille, registre no 7, année 1892, acte de naissance no 81 (vue 22/31) (avec mention marginale de décès)
- ↑ 2,0 et 2,1 Gaillard 1982, p. 11.
- ↑ Francis Métivier, « La joie des larmes », éditions Pygmalion, janvier 2019.
Liens externes[modifier]
- Lucien Gaillard, Marseille sous l'occupation, (lire en ligne), p. 11 à 13
- David Coquille, « “L'homme qui pleurait”, enquête sur un « buzz » historique », sur http://davidlamars.blogspot.com, .
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