Histoire industrielle des Wallons

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Forgeron par Constantin Meunier, Pont Roi Baudouin, Charleroi

La Wallonie connut une activité industrielle intense depuis le Moyen Âge, axée sur les industries du charbon, de fer et des verreries. Première région du continent à connaître la révolution industrielle, la Wallonie est entre 1810 et 1880 la deuxième puissance industrielle au monde, derrière le Royaume-Uni. Actuellement, la Wallonie s'attèle à s'orienter vers les secteurs technologiques.

Des origines au Moyen-Âge[modifier]

Clouterie de Bohan-sur-Semois

L'Ardenne est une ancienne masse montagneuse formée au cours de l'orogenèse hercynienne. Au fond de ces vieilles montagnes, le charbon, le fer, le zinc et d'autres métaux se trouvent dans le sous-sol. Au nord et à l'ouest des Ardennes se trouvent les vallées de la Sambre et de la Meuse, formant le sillon industriel, un arc traversant la plupart des provinces industrielles de Wallonie, le Hainaut, le long de la rivière Haine, le Borinage, le Centre et Charleroi le long de la Sambre et Liège rivière le long de la Meuse. Cette région géologique est à l'origine de l'économie, de l'histoire industrielle et la géographie de la Wallonie. La Wallonie présente un large éventail de roches d'âges différents. Certaines variétés géologiques reconnues au niveau international ont été définies à partir de sites rocheux situés en Wallonie, par exemple le Frasnien (Frasnes-lez-Couvin), le Famennien (Famenne), le Tournaisien (Tournai), le Viséen (Vise) , le Dinantien (Dinant) et le Namurien (Namur). L'industrie du laiton est transférée vers 80 de Capoue dans la région de Liège et d'Aix-la-Chapelle. A la fin du Moyen Age, la demande de fer pour l'artillerie naissance va générer des développements technologiques importants dans le domaine du travail du fer en Wallonie, en particulier dans le comté de Namur, le comté de Hainaut et la principauté de Liège.

Martinet du Fourneau Saint-Michel, Musée du Fer et de la metallurgie ancienne de Saint-Hubert.

La méthode wallonne consiste à produire de la fonte brute dans un haut fourneau, puis à l'affiner dans une forge. Le processus a été mis au point dans la région de Liège et diffusé en France, au pays de Bray, puis de là en Angleterre avant la fin du XVe siècle. La présence de charbon à proximité de voies d'eau importantes permit à la Wallonie de développer d'abord l'industrie charbonnière, et ensuite les industries métallurgiques et verrières ; et ce bien avant la naissance de la Belgique. D'autres industries s'y développèrent : porcelaine, agriculture, textile, ... mais dans une proportion moindre. Ces industries nécessitaient beaucoup de personnel, la Wallonie fut l'une des régions les plus prospères d'Europe et fit de la Belgique une des premières puissances économiques mondiales. L'industrie minière semble particulièrement ancienne puisque l'on trouve déjà une importante activité d’extraction et de taille du silex à Spiennes, entre le Néolithique moyen (4300 ans av. notre ère) et le Néolithique final (2200 ans av. notre ère). Le terme « houille » serait l'équivalent francisé du wallon hoye ou hougne. Le mot remonterait au XIe siècle, où on le retrouve dans des actes du Chapitre de Saint-Lambert en 1278 et 1299, ainsi que dans ceux de l'abbaye du Val Benoît en 1281. D'après Jean Haust, le mot « hoye » existait avant la découverte de la houille et signifie « fragment, éclat, motte » en wallon liégeois. Avec la découverte du charbon, « hoye » fut utilisé pour désigner la houille en morceaux et le mot se répandit à partir de 1200 à l'ouest et au sud de la Wallonie dialectale[1].

Renaissance[modifier]

Au début du XVIe siècle, l'industrie drapière se développe à Tournai, dans les villes du Hainaut, comme Mons et Enghien, et dans la Principauté de Liège. Dans ces villes, on assiste à la création d'un prolétariat urbain et à l'apparition de structure de type précapitaliste qui mettent à mal le système corporatif. Les conflits religieux vont porter atteinte à cette industrie florissante. Fuyant les persécutions religieuses, les réfugiés protestants wallons vont diffuser, en Allemagne, en Angleterre et dans les Provinces-Unies, les nouvelles techniques de production drapière et sidérurgique développées dans les provinces wallonnes.

Les Wallons de Suède[modifier]

Intérieur d'une forge wallonne à Österbybruk en Suède.

L'histoire des Wallons de Suède fut initiée par Guillaume de Bèche et Louis De Geer, connu comme le « père de l’industrie suédoise » du fer. Cinq à dix mille Wallons émigrèrent alors en Suède, travaillant principalement dans l'industrie de l'acier. La forge wallonne est un type de forge d'affinage, répandu en Suède dans la province du Uppland au nord de Stockholm et dans certaines provinces adjacentes, qui est utilisé principalement pour la production d'un type particulier de fer naturel, connu en anglais comme oregrounds iron et en suédois comme vallonjärn, c'est-à-dire « fer wallon ». Le fer est produit par la méthode wallonne, développée au Moyen Âge en Wallonie et introduite au XVIIe siècle en Suède par Louis De Geer.

Première révolution industrielle 1770-1860[modifier]

Statue de John Cockerill dans le château de Seraing
Vue des établissements de John Cockerill à Seraing en 1865. L'entreprise constitue à cette époque l'usine la plus importante du monde

La Wallonie est, après l'Angleterre, la première région du continent à connaître la révolution industrielle. On reconnaît à la région trois qualités majeures : d'abondantes ressources minérales, houille et minerais (limonite et oligiste), une tradition proto-industrielle ancienne en quête de renouvellement, un enthousiasme manufacturier. La première industrialisation est le temps des machines à vapeur et de la fonte au coke. Entre 1810 et 1880, la Wallonie est la deuxième puissance industrielle du monde, derrière le Royaume-Uni. En 1821, les Cockerill construisent à Seraing le premier haut-fourneau à coke de la province de Liège. L'entreprise se développe et devient la société anonyme pour l'exploitation des établissements John Cockerill, à Seraing et à Liège, ayant pour but l'exploitation des établissements de Seraing et de Liège, comprenant houillères, hauts-fourneaux, laminoirs, forges, fonderie, fabrication de toutes espèces de machines à vapeur, de chaudières, de ponts, de navires en fer et de tout ce qui s'y rattache, de métiers mécaniques pour filature et tissage, de cardes, de tondeuses, de broches, d'outils, etc. L'activité industrielle de Liège explose. Un rapport sur la condition des ouvriers fait état de 565 établissements industriels nouveaux entre 1825 et 1845[2]. Dans le même laps de temps, on a accordé l'autorisation de placer 278 machines à vapeur, soit dans ces établissements, soit dans d'autres qui existaient antérieurement, qui employaient d'autres forces motrices. Aux origines des grandes sociétés wallonnes qui finiront par se joindre au sein de Cockerill-Sambre, on trouve des entreprises familiales fondées par des Orban (Grivegnée), des Lamarche (à Ougrée-Marihaye), des Behr et Dotées (Espérance-Longdoz), des Huart (Hauchies -Marcinelle) ou Puissant (Forges de la Providence), la société de Sclessin.

Industrie charbonnière[modifier]

Articles connexes : Grand-Hornu et Sites miniers majeurs de Wallonie.
Le charbonnage de Monceau Fontaine en fonctionnement.

Du XVIIIe siècle à 1850, l'économie du Borinage est fondée sur l'exploitation du charbon. Entre 1822 et 1829, la production va plus que doubler dans la région, passant de 602 000 à 1,26 millions de tonnes, ce qui représente plus que la production totale de la France et l'Allemagne à l'époque. Le Borinage exportait son charbon en France et en Flandres[3]. À la même époque, la ville de Charleroi et les localités voisines tirent parti de très importants gisements de charbon à fleur de terre (d'où l'appellation de la ville : "Pays Noir") et constituent la région produisant le plus de richesse en Belgique. Des verreries s'installent à Lodelinsart, Roux, Dampremy, des moulins, des houillères et des hauts-fourneaux à Charleroi, Monceau, Marchienne, Montignies, Couillet. La sidérurgie, la métallurgie et la production de verre, liées à l'extraction du charbon, sont les moteurs du développement industriel. En 1939, les productions cumulées des Charbonnages de Monceau Fontaine et des Charbonnages du Nord de Charleroi atteignent 2 060 300 tonnes, soit 6,9 % du total belge.

Industrie textile[modifier]

L'usine textile Peltzer de Verviers est le premier édifice conçu à cet usage dans la région.

Verviers fut un grand centre européen de l'industrie lainière du XIIe au XXe siècle, ville prospère reconnue internationalement pour le traitement des laines. Cela s'explique par la qualité de ses eaux issues du plateau des Hautes Fagnes particulièrement douces, donc dépourvues de calcaire, qui ne réagissent pas avec les savons pour former des résidus insolubles qui souillent la laine. Georges Brugmann et Jacques Engler fondent, à la fin du XVIIIe siècle, une manufacture de drap de laine à Verviers dans un ancien couvent nationalisé par la République. En 1790, Jean Henri Peltzer (1763-1809) fonde à Hodimont l'usine de tissu, Peltzer et Fils, qui disposera bientôt d'une succursale à Buenos Aires, à Bruxelles et à Czestochowa.

Industrie brassicole[modifier]

Brasserie Jupiler

En 1812, la société Piedbœuf débute en fabriquant du matériel de brasserie. C’est en 1853 que Jean-Théodore Piedbœuf se lance dans le brassage. En 1915, Henri Piedbœuf prend la tête de l'entreprise. En 1921, avec une production de 3 000 hectolitres, la brasserie n'occupe encore que le 724e rang en Belgique. En 1930, ce sont 50 000 hectolitres qui sont produits et la société occupe le 21e rang. En 1965, à la veille du lancement de la Jupiler (en septembre 1966), la société passe le cap du million d'hectolitres et occupe 1 800 personnes. En 1979, le groupe emploie 3 800 personnes et produit 2,75 millions d'hectolitres de bière[4].

Industrie sidérurgique[modifier]

Industrie verrière[modifier]

Val-Saint-Lambert, La coupe des neuf Provinces, vase en cristal clair taillé (1894)[5]

Grandes consommatrices d'énergie, les verreries ont contribué au développement de l'extraction charbonnière. Au cœur des gisements miniers, Jumet est pionnière puisque la famille de Colnet - lignée de gentilhommes verriers - y construit la première fournaise (four) en 1621, dans le Bois du Sart, aux Hamendes. Le , le maître verrier d'origine lorraine Jean de Condé obtient l'autorisation de construire et d'exploiter à Lodelinsart la première verrerie utilisant de la houille[6],[7]. La production de bouteilles prend un développement important dès le milieu du XVIIe siècle. Au XVIIIe siècle, l'arrivée de verriers allemands dans la région de Charleroi - surtout le périmètre limité de Lodelinsart, Gilly, Dampremy, Charleroi et Jumet - va donner un élan capital à l'industrie verrière. En effet, ceux-ci étaient passés maîtres dans le procédé de soufflage en canons. En 1834, Jumet est la commune qui groupe le plus d'établissements verriers, soit sept sur les dix-huit que compte la région de Charleroi où se trouve concentrée la quasi-totalité de la production belge de verres à vitres et à bouteilles. Plus d’une centaine de verreries différentes ont cohabité en l'espace d'un siècle dans le périmètre limité de Lodelinsart, Gilly, Dampremy, Charleroi et Jumet + Roux [8]. Avec le développement des machines et du procédé Fourcault d'étirage du verre, l'industrie verrière va être totalement bouleversée. Les ouvriers spécialisés, souffleurs, étendeurs, coupeurs, vont disparaître en quelques années. Peu avant la Première Guerre mondiale, la surface de verre à vitres produite est élevée : pour exemples, les verreries des Hamendes, dirigées par Louis Lambert et employant 1 400 personnes, produisent en 1912 plus de 5 000 000 m2 de vitres, la Société anonyme des Verreries belges (ex-verreries Baudoux) produit 4 000 000 m2 en employant 1 200 personnes[9]. En 1930 les sociétés belges produisant du verre à vitres se regroupent au sein de l'Union des Verreries Mécaniques Belges (UVMB), en vue de réorganiser un secteur possédant des moyens de production pléthorique. En 1961 est constituée la S.A.Glaverbel, par la fusion de l'UVMB et de la société Glaver. La verrerie des Hamendes assurera à elle seule toute la production belge de verre à vitres. En 1963, création des Bouteilleries Belges Réunies, regroupant les trois principaux établissements belges, dont les verreries de la Coupe (Bennert et Bivort) à Jumet. Cédé ensuite à la S.A.Verlipack, l'établissement est définitivement fermé en 1997[10]. Aujourd'hui, il subsiste une verrerie à Lodelinsart, propriété de Glaverbel, faisant partie du conglomérat japonais Asahi Glass. La cour Dejean est une ancienne verrerie, construite en 1846 à Lodelinsart. Elle est actuellement le seul témoin de l'industrie verrière de la première moitié du XIXe siècle de la région de Charleroi.

Deuxième révolution industrielle 1860-1940[modifier]

Ernest Solvay fondateur de l'industrie chimique wallonne

La deuxième industrialisation est l'époque de l'acier, de la chimie, de l'électricité et des moteurs à combustion interne. L'acier Bessemer, Thomas, Martin Siemens se diffuse inégalement chez les sidérurgistes. Les gisements de la Lorraine donnent une seconde chance à la sidérurgie wallonne. L'industrie chimique s’empare des sous-produits de la fabrication du coke et de l'aciérie, les moteurs brûlent le gaz pauvre des hauts-fourneaux.

Industrie chimique[modifier]

L'histoire du groupe Solvay commence en 1861 quand Ernest Solvay découvre comment produire industriellement le carbonate de sodium. En 1863, il dépose un brevet pour le révolutionnaire Procédé Solvay et a créé la première usine près de Charleroi, à Couillet, avec son frère Alfred Solvay et leur associé, l’avocat Eudore Pirmez[11]. La Société Solvay & Cie prend progressivement une dimension internationale et devient l'un des géants de l'industrie chimique. De 200 kg en 1865, la production journalière passe à 3 tonnes en 1867. En 1900, 95 % de la production mondiale de soude provient du « procédé Solvay ». Son entreprise Solvay & Cie devient, à la fin du XIXe siècle, une référence mondiale de l'industrie chimique.

Industrie automobile et moteurs[modifier]

Machine soufflante S.A.John Cockerill de 158 tonnes avec un seul cylindre développant une puissance de 600 chevaux, grand prix à l'Exposition universelle de 1900 à Paris

En 1898, Cockerill produit un moteur 200 chevaux mono cylindre et en 1899, c'est une machine soufflante de 158 tonnes avec un seul cylindre développant une puissance de 600 chevaux, grand prix à l'Exposition universelle de 1900 à Paris.

Façade de l'usine Impéria à Nessonvaux

Impéria, l’une des marques les plus prestigieuses de l’histoire de l’automobile belge, est créée en 1904 par Adrien Piedbœuf. Celui-ci possède un atelier de construction de motos puis de voitures à Liège, rue de Fragnée, mais, dès 1907, il s’installe dans l’usine de Nessonvaux. En 1923, sort la 1100 avec un moteur sans soupapes, qui aura de nombreux succès en course. En 1927, une six cylindres de 1 650 cm3 voit le jour. Englebert était une manufacture de pneumatiques fondée par Oscar Englebert à Liège en 1877. Les pneumatiques Englebert ont pris part à 61 Grands Prix de Formule 1 de 1950 à 1958 et remporté huit victoires, toutes acquises avec la Scuderia Ferrari.

Construction métallique[modifier]

Article connexe : Ascenseurs à bateaux du Canal du Centre.

Chemins de fer et locomotives[modifier]

Locomotive Type 12 modèle « Atlantic » Cockerill, 1939, marque l'apogée de la traction vapeur.

Le Belge est une locomotive à vapeur de type breveté 2-2-2 avec tender, construite en 1835 par la S.A. John Cockerill. C'est la première locomotive à vapeur de chemin de fer construite en Belgique. Elle est construite sous licence de la Robert Stephenson and Company. Conçue par l'ingénieur M. Raoul Notesse à partir d'une 222 de la Canadian Pacific Railways, la Locomotive Type 12 modèle « Atlantic » Cockerill, la locomotive la plus rapide de son temps est construite en 1939 à Cockerill. Les Ateliers de construction de La Meuse construisent 5350 locomotives à vapeur, de 1888 à 1949, dont la plupart sont construites pour des réseaux industriels.

En 1904, la Société anonyme Électricité et Hydraulique à Charleroi (E&H), fondée en 1886 et spécialisée dans le matériel roulant ferroviaire, est reprise par le baron Édouard Empain et devient les Ateliers de constructions électriques de Charleroi (ACEC).

Mouvements ouvriers[modifier]

La Grève au pays de Charleroi (1886), par Robert Koehler

L'insurrection wallonne de 1886 désigne une vague de grèves ouvrières insurrectionnelles ayant eu lieu du 18 au 29 mars 1886 dans les bassins industriels de Liège et de Charleroi (Belgique)[12]. Celle-ci est parfois aussi appelé Jacquerie wallonne en référence aux jacqueries paysannes du Moyen Âge.

La grève générale belge de 1893 correspond à une grève générale ordonnée par le Conseil général du Parti ouvrier belge (POB-BWP), le 12 avril 1893, après que le Parlement belge ait rejeté un projet de loi proposant l'introduction de fois au suffrage universel. Les grèves générales sont un phénomène propre à la Belgique résultant des énormes concentrations de travailleurs dans les villes wallonnes, à Charleroi, Liège et dans d'autres endroits du sillon industriel, comme dans le Centre et le Borinage. La grève générale de 1893 est considérée comme la première grève générale en Europe.

La troisième industrialisation, 1940-2002[modifier]

L’ascenseur funiculaire de Strépy-Thieu est un ascenseur à bateaux situé sur le canal du Centre.

La troisième industrialisation démarre loin de la Walonnie : le nucléaire, l'informatique, les plastiques et les nouveaux matériaux. L'industrie requiert des produits à haute valeur ajoutée. Après la Seconde Guerre mondiale, le déclin qui avait déjà commencé s'est accentué. En 1957, sur 64 800 personnes employées dans le Borinage, 23 000 travaillaient dans l'industrie du charbon. Seules 7000 personnes travaillaient dans les services, alors qu'en Belgique, 49% étaient employés dans le secteur tertiaire[13]. Les installations vieillissantes parfois vétustes et une économie trop axée sur l'industrie charbonnière en perte de vitesse à cette époque, sonnèrent le glas de cette fameuse prospérité qui fit de la Wallonie une terre convoitée.

La quatrième révolution industrielle, 2002[modifier]

Les industries fortement présentes actuellement en Wallonie sont : l'industrie chimique, la fabrication de machines et équipements, les industries agricoles et alimentaires, la fabrication de produits minéraux non métalliques. La métallurgie est toujours bien représentée dans les bassins carolorégien et Liègeois. Notons, la récente présence de sociétés telles que Google et Microsoft sur le territoire wallon.

Patrimoine industriel[modifier]

Ascenseurs à bateaux du Canal du Centre 1888 - 1917. Patrimoine mondial de l'UNESCO, fleuron de l’ingénierie Cockerill
  • Les sites miniers majeurs de Wallonie forment un ensemble de quatre sites miniers inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[14]. Il s'agit du Grand-Hornu, du Bois-du-Luc, du Bois du Cazier et de Blegny-Mine.
  • Les Ascenseurs à bateaux du Canal du Centre sont quatre ascenseurs à bateaux hydrauliques construits en Belgique entre 1888 et 1917 et inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
  • Fourneau Saint-Michel, Musée du Fer et de la métallurgie ancienne de Saint-Hubert.

Liens externes[modifier]

  • Économie sur le site Connaître la Wallonie.

Notes et références[modifier]

Notes[modifier]

Références[modifier]

  1. André De Bruyn, Anciennes Houillères de la Région liégeoise, éditions Dricot, 1988, p. 24, (ISBN 2-87095-058-6).
  2. C. Wasseige Mémoire sur la condition des ouvriers et le travail des enfants dans les mines, manufactures et usines de la province de Liége. Cité dans Th. Lesigne, 1847 Livre numérique Google
  3. Adriaan Linters, Architecture industrielle en Belgique, Industriële architectuur in België, Industria architecture in Belgium, Pierre Mardaga, Liège, 1986, (ISBN 2-87009-284-9)
  4. Christine Wirtgen-Bernard et Michel Dussart, Visages industriels d'hier et d'aujourd'hui en pays de Liège, ed. Pierre Mardaga, 1981, (ISBN 2-8021-0032-7)
  5. Il fut produit pour l'Exposition universelle de 1894 à Anvers, nécessita deux années de travail, occupa vingt personnes, pèse 200 kg pour 2,25 m de haut. Il est composé de 82 éléments et on le doit à Léon Ledru (Paris - Liège )
  6. Arcq et De Groote 2009, p. 5
  7. Jean Derzelle, « Charleroi, ville jeune, fête ses 300 ans », Le Soir,‎
  8. L'histoire de Jumet et celle de Roux sont allées de pair, à quelques exceptions près jusqu'à ce que l'arrêté royal de Guillaume Ier des Pays-Bas, du , fasse de Roux une commune à part entière.
  9. Pierre Arcq, Mémoire en images : Jumet, t. 2, Stroud, Tempus, , 128 p., p. 13-17
  10. Pierre Arcq et Claire De Groote, De glace et de verre : Deux siècles de verre plat franco-belge (1820-2020), Charleroi, Musée du Verre de Charleroi, , p. 3-7
  11. Profil de l'entreprise Solvay, Dirigeants-entreprise.com
  12. Jean Jaurès, Œuvres : Défense Républicaine et Participation ministérielle, vol. 8, Fayard, (ISBN 9782213679907, présentation en ligne)
  13. Alan S. Milward, The European rescue of the nation-state, Routledge, London, 2000, p. 41 (ISBN 0-415-21628-1)
  14. 4 sites miniers inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco, La Libre Belgique,

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