Henri Grandblaise
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Henri Eugène Grandblaise, né le à Saint-Dié et mort le à l'hôpital de Nancy-Brabois situé à Vandœuvre-lès-Nancy, est un comptable et entrepreneur déodatien, fondateur des établissements Grandblaise-Leroy, après avoir été un soldat au long de la Grande Guerre[1].
Archéologue amateur et amoureux du "vieux Saint-Dié" à l'instar de Auguste Pierrot ou Georges Baumont, inventeur polyvalent dans le domaine apicole, horticole et automobile, mais aussi collectionneur dans le champ philatéliste ou naturaliste dès sa plus tendre enfance, numismate et muséographe averti, pionnier de la conservation des arts et traditions populaires, Henri Grandblaise, ami de nombreux artistes et savants déodatiens, a été président de la société philomatique vosgienne du 26 février 1956 à octobre 1962, date à laquelle il demande à se retirer des fonctions de dirigeants, toujours accablé par le décès de son épouse, Andrée née Leclerc, en juin 1960.
Biographie[modifier]
Henri Eugène, fils de Camille Grandblaise (1863-1898) et de Marie-Anne Wanner (1872-1950), est né le 3 août 1894 au faubourg, comme le rappelle Georges Trimouille, en particulier rue de Richardville à Saint-Dié[2]. Son père décède lorsqu'il a quatre ans, son frère Camille, sa sœur Alice et lui sont élevés chichement par sa mère et après remariage, par son beau-père, le représentant Moret qui prend à cœur l'éducation patriotique des enfants[3].
Jeune adolescent sérieux, le jeune promu au Certificat d'études scolaires entre comme employé aux fonderies Burlin. Assidu au cours du soir de l'école du 10e BCP, il s'initie au dessin industriel.
La déclaration de guerre le surprend, deux jours avant qu'il atteigne ses vingt ans. D'abord simple soldat du 17e régiment d'infanterie, il est caporal fourrier le 27 mai 1915, puis sergent fourrier le 21 mai 1916, avant d'être démobilisé à Épinal en tant que sergent major. Son palmarès dans ce que l'on nomme encore le régiment d'Auvergne gardant la mémoire du chevalier d'Assas est éloquent : il reçoit trois citations à l'ordre de la brigade, de la division et du corps d'armée, et plus tard, sa vaillance et ses mérites sont récompensés par la croix de guerre avec étoile de bronze, d'argent et de vermeil, par la médaille militaire et enfin la légion d'honneur à titre de combattant. Il a été blessé à plusieurs reprise et même gazé. Son régiment est passé plusieurs fois à Verdun, dans la Somme, à Souchez, à Givenchy, à la sucrerie de Givermont, au Bois en Hache...
Revenu à la vie civile, homme souvent discret et effacé, il ne parle que rarement de cette période militaire, car la plupart de ses compagnons soldats de la première heure ont disparu au cours du conflit[4]. Le garage de Charles Lung à Saint-Dié le recrute en tant que chef comptable, et le voici au service des "Autos Vosgiens", assurant les transports entre Saint-Dié et Saales et(ou) Sainte-Marie-aux-Mines, épisode joyeux de sa vie qu'il narre dans le bulletin SPV de la 86 année[5].
Le 10 avril 1920, Henri épouse Andrée Leclerc à Raon-l'Étape. Le couple qui réside à Saint-Dié intramuros, en particulier 7, rue de la Bolle en 1936, n'aura pas d'enfants. L'épicerie Grandblaise située à la même adresse déodatienne est tenue au milieu des années vingt par sa mère et son épouse[6]. Réservé, Henri a pourtant accepté d'être le secrétaire de l'Amicale de la classe 1914 : ainsi il distribue au début de l'été 1928 les cartes d'adhésion à ses camarades (sic), ainsi que la réservation du banquet annuel prévu le 5 août au restaurant Divoux, place Saint-Martin[7]
Rue d'Hellieule, il se mue en jeune chef d'entreprise en octobre 1931, créant le "Comptoir Général des Pièces détachés Henri Grandblaise". Le succès est là, le comptoir migre en 1933 dans des locaux plus vastes et surtout extensibles de l'ancienne carrosserie Salzmann, rue du 10e BCP[8]. Henri Grandblaise, avec la mention de (fournisseur) autos, apparaît en septembre 1936 sur la liste des donateurs pour le soutien des postes et télégraphes[9].
Dès 1934, il consulte oculiste et ophtalmologue pour ses problèmes persistants de vue. Le 11 juillet 1934, le malvoyant est rétrogradé vers les services auxiliaires[8]. Il est toutefois mobilisé en 1938, puis à nouveau en 1939. Son moral d'ancien est au plus bas durant la drôle de guerre. Et c'est l'épilogue au cours de la retraite désordonnée : le Maréchal-des-logis-chef Grandblaise, du 5e B.O.A. est capturé avec son unité à Champlitte le 15 juin 1940[10]. Il part à pied en Allemagne nazie, avant d'être envoyé en Autriche annexée, à Zistersdorf au nord de Vienne, au stalag 17 B[11]. Sa santé est défaillante : asthénique puis atteint d'amaurosis oculaire, le prisonnier moribond est pris en charge par la Croix rouge de Bellegarde, rapatrié en direction de Perpignan. L'hôpital complémentaire de Perpignan lui fait subir un traitement rigoureux et efficace, et le voici le faible convalescent, rejoignant son épouse dans les Vosges natales. Il retrouve les rênes de son entreprise, en piteux état. Désormais, sur un marché de plus en plus réduit, il s'occupe de récupération et de recyclage de pièces d'occasion.
Les affaires tournent au ralenti, et Henri s'investit autant dans l'art paisible des collections, de la numismatique à la philatélie, des meubles anciens à la muséographie que les activités en pleine nature, en tant que pêcheur ou apiculteur ou dans les jardins qu'il équipe de serres. Les finances du comptoir retrouvent un meilleur équilibre après la Libération, mais, si la tâche administrative et comptable l'accable, la reprise économique locale n'est véritable qu'en 1950. Il peut alors acheter pour sa famille une maison attenante à un jardin, et s'entourer de collaborateurs efficaces, en particulier son neveu Pierre Leroy, dit "Pierrot Leroy" qui devient son œil et bras droit. Horticulteur, il plante dans son jardin fleurs et arbustes rares, y fait des essais d'engrais. Apiculteur méticuleux, il suit de près ses butineuses, installé dans un rucher spécial. Féru de mécanique automobile, l'inventeur reprend son projet automobile de l'entre-deux-guerres, avec une mise au point d'une voiturette à quatre roues indépendantes, à base d'alliages métalliques légers, sur un module masse de 80 kg, à vitesse optimale 80 km/h et cylindrée 500 centimètre cube. Prise d'air à l'avant pour le refroidissement du moteur fixé à l'arrière, le véhicule équipée de phares tournants et d'un volant en demi-lune, escamotable en cas de choc, circule sur les routes déodatiennes[12].
Henri Granblaise, philatéliste dans l'âme et inlassable curieux de l'art de collections, fréquente de nombreux collectionneurs-spécialistes de nature ou d'art : il n'hésite pas à leur rendre service et devient proche de ces personnalités parfois atypiques au sein de leur famille ou de leurs milieux sociaux. Ami de l'ornithologue au sabot, le taxidermiste et cultivateur de Remomeix, Gaston Laurent, il n'hésite pas à le conduire, plaçant son attirail dans sa grande automobile, sur ces points d'observations fétiches, du Donon aux autres étangs vosgiens ou lorrains, à des heures nocturnes ou très matinales. Ils y rejoignent des collectionneurs d'oeufs d'oiseaux sauvages de Lunéville. Ami de sa famille depuis des décennies, Albert Ohl des Marais, graveur émérite et historien, lui apprend dans son atelier diverses calligraphies et le dessin à la plume, on le voit s'exercer avec patience au burin et à l'eau forte. Henri le convainc sans peine de ne pas laisser se disperser ses livres et autres collections d'art, y compris ses plaques de cuivre, en organisant de multiples legs avant sa disparition.
Assuré de la prospérité de son entreprise commerciale, Henri Grandblaise fonde le 25 février 1951 le club de l'Amicale philatéliste de Saint-Dié et des environs[13]. Très jeune, Henri a collectionné les timbres et adhéré au club philatélique lorrain. En 1944, familier des voyages vers Nancy, il accepte de présider la section déodatienne de ce club lorrain. Pécheur à la ligne émérite, il conseillait avec bonheur les sociétés de pêche de l'arrondissement.
Le 26 février 1956, il accède à la présidence de la Société philomatique vosgienne, en adressant un message ému au président, Paul Evrat[14]. Georges Trimouille a tenu à rappeler son activité incroyable, organisant de multiples expositions et projections sur le Vieux Saint-Dié, le petit et grand patrimoine de la montagne vosgienne, la forêt et l'observation naturaliste et sensorielle des espaces naturelles, l'art des collections muséographiques[15]. A titre d'exemple, rappelons l'exposition annuelle philomatique de 1957 sur le thème des armes et des casques, avec 64 xylographies de Paul-Émile Colin, de multiples gravures de Callot, Rembrandt ou Albert Ohl des Marais, des aquarelles d'Emmanuel Jodelet, comptant une section art et technique populaire sur le lin et une cuisine rurale vosgienne sans oublier une rétrospective de peintres Paul Descelles et Rovel[16]. Le rassemblement de nombreuses pièces rares, provenant de collections particulières, est le fruit de la persévérance du président Grandblaise[17]. Continuateur efficace de Paul Evrat, il s'investit à réédifier l'obélisque-fontaine de Stanislas sur la place du Point du Jour à l'entrée de la Saint-Dié de la fin du XVIIIe siècle.
Prévoyant la planification de nouveaux musées philomates, le président altruiste procède à des acquisitions sélectives, conscient de la fin de la civilisation de l'attelage, ce qui ne l'empêche nullement, payant de sa personne et employant ses ressources propres, de recueillir ou consigner tout ce qui peut être intéressant, tel une fourmi de la fable. Il achète dans les fermes çà et là moult meubles et objets dit traditionnels, prévoyant le jour où s'imposera l'évidence d'une section sur la montagne vosgienne et sa vie rurale. Lointain héritier de l'esprit centralisateur de Henri Bardy, et secondé par Georges Baumont, il impose l'édition et la diffusion du bulletin de la société, en priorité rassembleuses du comité. Inlassablement, il prospecte pour y faire insérer des publicités payantes, il invite par circulaires personnalisées, rédigées par ses soins et signée de sa main, les sympathisants à adhérer ou toutes personnes qu'il pressent intéressé par la société. Les plans du musée de la Ville reste à l'esquisse, il donne de son temps sans compter pour faire avancer le dossier d'étude et accomplit plusieurs voyages à Paris avec le représentant officiel de la culture déodatienne, le bibliothécaire Albert Ronsin, jeune bibliophile choisi par le maire de la Reconstruction, Jean Mansuy et déjà pressenti en digne conservateur.
Le 15 juin 1960, la disparition de son épouse ouvre une période noire et dépressive, qui se conclut par son retrait de nombreux engagements associatifs. Il commence par se libérer de ses collections pléthoriques, en conservant uniquement ses timbres. S'il vend à bon prix, il retrouve un esprit philanthrope en offrant une partie des sommes au bureau d'aide sociale. Les loisirs des personnes âgées du foyer Kellermann, nommé "La Chaumière", sont ainsi améliorés. Mais il préfère souvent favoriser les acquisitions de collectivités, notamment la ville de Saint-Dié, en ce qui concerne sa collection numismatique ou son mobilier art et tradition populaire. Mais, comme le remarque Georges Trimouille, il retrouve toujours dans ses réserves de quoi transformer son appartement en véritables galerie d'art.
Après sa retraite de la présidence active fin 1962, le président honoraire heureux de céder sa fonction à Marie-Rose Blech, une historienne de l'art qu'il estime, ne reste nullement inactif ; le vieux monsieur en beau costume s'occupe désormais en simple bénévole averti que de la muséographie philomate, au cours de longs après-midis où il initie, avec son flegme légendaire et en toute amitié, le bibliothécaire Albert Ronsin, qu'il a vite promu responsable des collections de la société philomatique vosgienne.
Printemps 1976, le président d'honneur Henri Granblaise chute lourdement et se fracture une clavicule. Le 27 avril 1976, à l'assemblée générale de la Société philomatique vosgienne, les nouvelles sur son état de santé sont bonnes, et le président Trimouille formule publiquement des vœux pour le rétablissement de sa santé[18]. Mais une courte maladie, complication imprévue de cet accident, le terrasse à l'hôpital de Nancy-Brabois le premier mai. Il ne sera pas présent au centenaire de la société le 24 et 25 mai.
Décoration et récompenses[modifier]
- Croix de guerre
- Médaille militaire
- Légion d'honneur
- Palmes académiques
Legs à la municipalité et transmissions de sa mémoire déodatienne[modifier]
Henri Grandblaise a joué à de multiples reprises un rôle d'intermédiaire entre collectionneurs en fin de vie et différents musées, dont les musées de la société philomatique vosgienne ou le musée de la Ville de Saint-Dié.
Collection numismatique[modifier]
Henri Grandblaise est devenu de son vivant un numismate lorrain réputé et souvent consulté par des collectionneurs lointains, son intérêt pour cette discipline s'est éveillé avec un attrait de l'archéologie, découverte au cours de son adolescence et objet de son attention durant l'entre-deux-guerres. Depuis novembre 1953, ce collectionneur de monnaies antiques (grecques, romaines, gauloises), mais aussi byzantines et mérovingiennes, françaises (féodales, royales, modernes) a été élu membre correspondant de la société française de numismatique, dont le siège est au cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale, second arrondissement de Paris[19]. En homme d'affaires avisé, il savait revendre à bon prix ou échanger une part de ses acquisitions recherchées ou devenues soudainement à la mode, pour compléter des champs complétement oubliés par ses contemporains[20].
Ses acquisitions inlassables et mutations internes à sa collection ne se sont arrêtées qu'en 1960, à la mort de sa femme, ouvrant une époque où il a voulu se dessaisir de sa grande collection[21]. Après quelques aléas et une première mise en vente, sa collection a été acquise par la Ville de Saint-Dié, préservée dans une armoire blindée au musée et inventoriée tardivement.
Odonymie[modifier]
La commune de Saint-Dié commémore son non avec l'impasse Henri Grandblaise dans le quartier Foucharupt. Elle est le point de départ septentrional de la rue Ruben Vallet et de la rue Maurice Barlier, avant de rejoindre la rue de Foucharupt au voisinage du poste de la gendarmerie nationale.
Ecrits et souvenirs d'Henri Grandblaise[modifier]
- "Allocution funèbre d’Albert Ohl des Marais", Bulletin SPV tome LXI, p. 6 à 10.
- "Mes Souvenirs sur les lignes d’autobus de St-Dié à Saales et à Ste-Marie-aux-Mines", bulletin SPV LXIV, p. 110 à 125, 4 fig.
Références[modifier]
- ↑ Nécrologie de Georges Trimouille, Henri Grandblaise, président de la société philomatique vosgienne (1899-1956), Bulletin SPV opus cité. Lire infra base Roglo
- ↑ Généalogie accessible sur la base Roglo avec simple entrée "Henri Grandblaise", rédigée par Pierre Colin qui confirme et étend les données de l'INSEE. Nécrologie de Georges Trimouille, Henri Grandblaise, président de la société philomatique vosgienne (1899-1956), Bulletin SPV opus cité.
- ↑ Comme son frère Camille, il participe jeune à la formation militaire, notamment à la société de tir de Saint-Dié.
- ↑ Camille Grandblaise, militaire de réserve et bon tireur au revolver et à la carabine, secrétaire de la société de tirs, association active dans les années 1930, est le plus connu des frères Grandblaise, son nom apparaît fréquemment dans les articles de la Presse locale, par exemple Le Télégramme des Vosges ou la Gazette Vosgienne. Camille qui habite en 1934 33 rue de la Ménantille, accueille les contestataires des résultats de tirs. Le Télégramme des Vosges, 24 septembre 1934. A ce titre, Camille est un ami proche de Paul Evrat, tireur chevronné, chargé de la préparation militaire.
- ↑ Son frère Camille ancien poilu d'Orient entre 1917 et 1919, est devenu également comptable au civil après la guerre. En 1929, Camille habitant 10 Place Jules Ferry est trésorier de l'association vosgienne des anciens combattants de l'armée d'Orient en 1929, c'est aussi un ami, comme son frère Henri, du président de la section de Saint-Dié, l'artiste graveur Albert Ohl. Revue Les Poilus d'Orient, Association vosgienne des anciens combattants de l'Armée d'Orient, Epinal, mars 1929, non paginé, liste des membres actifs. Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-63059. Par exemple, retrouvons le dimanche 7 avril 1935 (Camille) Grandblaise en trésorier à l'Assemblée des Poilus d'Orient, Le Télégramme des Vosges, 10 avril 1935.
- ↑ Journal de l'épicier (éditeur). Annuaire de l'épicerie française et des industries annexes, 1925. Arrondissement de Saint-Dié, p. 523. Les frères Grandblaise assurent ensemble la comptabilité.
- ↑ L'Express de l'Est et des Vosges, 31 juillet 1928, case Saint-Dié, page 3. Le banquet soumis à l'inflation nécessite 18 F par personne.
- ↑ 8,0 et 8,1 Georges Trimouille, opus cité.
- ↑ L'Express de l'Est et des Vosges, 28 septembre 1936, Quatrième liste de donateurs pour le soutien des postes et télégraphes, case Saint-Dié, page 4.
- ↑ Capitaine d'artillerie en 1940, son frère Camille est tué au front pendant les combats. Georges trimouille, article cité.
- ↑ Centre national d'information sur les prisonniers de guerre, Liste officielle des prisonniers de guerre français, d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande : nom, date et lieu de naissance, unité, éditée à Paris, 13 janvier 1941, 66 pages. Ligne du PG Henri Granblaise, page 29, colonne de droite.
- ↑ Georges Trimouille, opus cité.
- ↑ Il reste son président jusqu'à sa disparition.
- ↑ Paul Evrat gravement malade, dont la démission a bien été acceptée n'est pas encore mort, contrairement à l'affirmation embrouillée présente dans Le Pays lorrain, 1956, p. 93-94. Voir les comptes-rendus de Assemblée générale, comités ou bureaux, in Bulletin SPV, année 1956, infra.
- ↑ Georges Trimouille, nécrologie, opus cité. Il avait enregistré le pépiement des oiseaux sous les frondaisons, et son exposition sur la forêt grâce à la rediffusion de ses bandes sonores avait impressionné le grand public.
- ↑ L'expo déodatienne du 8 juin 1957 est rapportée laconiquement par "Le Pays lorrain", 1957, pp 112-113
- ↑ Le Pays Lorrain, Ibidem.
- ↑ Annales de la Société Philomatique Vosgienne, assemblé générale du 27 avril 1976. Bulletin SPV LXXX page 212. Une gerbe est déposée sur sa tombe par une délégation philomate à la Toussaint.
- ↑ Sa candidature a été présentée en octobre 1953 et acceptée au cours de la séance du 7 novembre 1953. Procès verbal qui entérine son élection, in Bulletin de la Société française de Numismatique, novembre 1953, page 225. Concernant la nature des collections en 1955, lire Bulletin de la Société française de Numismatique, 1955, page 5. Revues en ligne sur gallica, Bibliothèque nationale de France, département Monnaies, médailles et antiques, 8-PER-44. Son adresse enregistrée est le 14 bis, rue du 10e BCP à Saint-Dié (Vosges)
- ↑ L'absence de deniers de Saint-Dié a surpris l'équipe philomate supervisant l'exposition des monnaies anciennes au tournant du siècle, dont le catalogue "Du kaletedou à l'Euro" est cité infra. Il est vraisemblable qu'il avait eu en sa possession ces petits monnaies d'argent et aurait pu en disposer ou s'en procurer avec facilité. L'hypothèse qu'il ait vendu ou échangé ces pièces très demandées pour accroître et compléter sa collection n'est nullement à écarter. Sur les deniers de Saint-Dié, Hors série n°1 de Mémoire des Vosges, 2003.
- ↑ Catalogue de sa collection en 2003, in Thierry Choserot (dir.), "Du kalétédou à l'Euro", opus cité.
Voir aussi[modifier]
Bibliographie[modifier]
- Thierry Choserot (dir.) au titre de commissaire de l'exposition numismatique de la Société Philomatique, Catalogue de l'exposition « Du Kaletedou à l’Euro, 2000 ans d’histoire », Musée Pierre-Noël de Saint-Dié, 15 décembre 2001-17 mars 2002, catalogue imprimé en janvier 2003, 80 pages, préface de Robert Bernard, maire de Saint-Dié. (Large aperçu photographique de la collection Grandblaise inventorié et classé sous la direction de Michel Amandry, Histoire de la collection Grandblaise par Daniel Grandidier, conservateur du patrimoine p. 5-12 et notice biographique en synthèse succincte par Jean-Claude Fombaron, page 44)
- Compléments biographiques sur Henri Grandblaise, bulletin SPV volume LXXX, p. 200, 201.
- (Démission de sa présidence à la Philomatique), bulletin SPV volume LXVI, p. 95 à 98.
- Don de sa collection de monnaies au musée de St-Dié, bulletin SPV volume LXXI, p. 95 et 98. .
- Georges Trimouille, "Henri Grandblaise, président de la société philomatique vosgienne (1899-1956)", Bulletin SPV volume LXXIX 102e année 1976, p. 100 à 105. Note sur le président de la Société Philomatique Vosgienne, même volume LXXIX, p. 203
- Fiches répertoriées par Marie-Hélène Saint-Dizier : La célèbre collection de monnaies d’Henri Grandblaise, président d’honneur de la SPV, restera à St-Dié, grâce à l’intervention personnelle de M. Pierre Noël, maire, bulletin LXXI, p. 225 ; elle est acquise, LXXI, 239.
Liens externes[modifier]
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- Site de l'entreprise Granblaise-Leroy
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