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Gilles Pandel

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Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). Gilles Pandel, né le à Genève (Suisse), est un artiste photographe [1] qui après avoir été actif une dizaine d’années dans le domaine du théâtre à Paris, se concentre désormais sur son œuvre photographique. Il vit dans l’agglomération de Genève.

Biographie[modifier]

Diplômé en science informatique, Gilles Pandel est d’abord assistant à l’Université de Genève. À trente ans, il s’oriente vers le théâtre. Installé à Paris de 1993 à 2006, il devient assistant à la mise en scène pour Luce Berthommé au Lucernaire, puis pour Madeleine Marion sur les pièces Les Troyennes de Sénèque en 1995 au Théâtre de La Commune d’Aubervilliers et Égaré dans les plis de l’obéissance au vent… de Victor Hugo en 1997 à l’Odéon. Puis il adapte Guignols Band de Louis-Ferdinand Céline donné au Théâtre de l’Oulle à Avignon en 1999 et au Théâtre de Proposition à Paris en 2000 et 2001. C’est aussi dans ce théâtre qu’il met en scène la pièce Dubuffet, Tchouang-tseu : une question de point de vue en 2001. En parallèle, Gilles Pandel écrit deux livres Céline, le musicien Céline… Voilà comme il est ! et Point de Vue sur Les Mires de Jean Dubuffet. Son travail théâtral est marqué par le cinéma d’art et d’essai, par la littérature (notamment Samuel Beckett, Marguerite Duras, Gilles Deleuze, Virginia Woolf et Jean Racine), et par Antoine Vitez à travers ses acteurs fétiches, Madeleine Marion, Redjep Mitrovitsa, Jany Gastaldi, et son assistant, Éloi Recoing.

Les avancées en matière d’images de synthèse le poussent à reprendre l’informatique avant de travailler brièvement à Bruxelles pour un studio d’effets spéciaux, puis à Lausanne pour différents cabinets d’architectes. Dans cette période (2004-2010), Gilles Pandel réside à Pully près de Lausanne où il devient populaire en tant qu’« artiste aux miroirs »[2]. Ses mosaïques pleines de poésie sont encore visibles dans les rues de la commune où elles composent un subtil parcours d’éclats de lumière.

En 2014, il joue dans le film Kommunisten de Jean-Marie Straub[3].

Gilles Pandel n’a jamais cessé de pratiquer la photographie depuis les années 1980. Son activité théâtrale est déterminante, dans la mesure où il réalise durant cette période de nombreuses photos de plateau et systématise ses études de portraits. Aujourd’hui, quand il ne cultive pas son jardin, l’artiste se consacre à ses recherches photographiques.

En 2019-2020, il anime un atelier « Photographie numérique » au CPES-CAAP Gustave Eiffel[4].

Paradoxe au regard de son parcours informatique, Gilles Pandel se tient à distance d’internet, des machines et du virtuel, privilégiant le concret et le contact.

Œuvre[modifier]

Au fil des années, l’artiste s’est forgé une solide identité artistique fondée sur ses passions et ses expérimentations[5].

Il ne travaille jamais sur commande et réalise le portrait de créateurs qui le touchent d’une façon ou d’une autre. Ses prises de vue se font lors de rencontres ou conférences publiques. Gilles Pandel ne fait pas poser ses sujets, afin d’en préserver la dynamique.

Son œuvre se concentre sur le visage et ce qu’il recèle d’émotions, celui des personnes qu’il aime ou qui l’intéressent[6]. Les photos sont prises en très grand nombre, car la série non seulement permet de ne pas fixer l’image mais elle en « épuise les facilités »[7]. Puis s’ensuit un long processus itératif de sélection ou remodelage sur ordinateur et par d'autres biais artisanaux.

Les œuvres de Gilles Pandel frappent par leur incessante quête de nouveaux moyens techniques et d’expérimentations, par leur sens de la géométrie et de la mathématique, plus récemment par leur proximité avec les arts non photographiques : le dessin, la peinture et la sculpture, dont il semble revisiter la tradition et les modalités technologiques à la recherche de l’humain.

Il a photographié, entre autres, Giorgio Agamben, Wolfgang Asholt, Miquel Barceló, Sharunas Bartas, Mehdi Belhaj Kacem[8], Wang Bing, Catherine Breillat, Rodolphe Burger, Bertrand Cantat, Carolyn Carlson, Christian Caujolle, Alain Cavalier, Hélène Cixous, Pedro Costa, Boris Cyrulnik, Antoine d’Agata[9],[10], Pippo Delbono, Claire Denis, Raymond Depardon, Lav Diaz, Georges Didi-Huberman, Jacques Doillon, Bruno Ganz, Armand Gatti, Jean-Luc Godard[11], Pierre Guyotat, Peter Greenaway, Adèle Haenel, Werner Herzog, Alexandre Hollan, Rebecca Horn, Claudine Hunault, Hou Hsiao-hsien, Alejandro Jodorowsky, Anish Kapoor, Abbas Kiarostami, William Kentridge, Kim Ki-duk, Anselm Kiefer, Alexander Kluge, Josef Koudelka, Im Kwon-taek, Xavier Lambours, Denis Lavant, Michael Lonsdale, Marceline Loridan-Ivans, Emmanuelle Maquat, Tsai Ming-Liang, Redjep Mitrovitsa, Edgar Morin, Daidō Moriyama, Jean Nouvel, Claire Pagès, Ernest Pignon-Ernest, Auraelena Pisani, Mathieu Potte-Bonneville, Jacques Rancière, Claude Régy, Carlos Reygadas, Hubert Reeves, Sophie Semin, Michel Serres, Oksana Shachko, Alexandre Sokourov, Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, Carlos Torres, Cédric Villani, Ai Weiwei, Bob Wilson, Kiju Yoshida

La rétrospective de l'œuvre photographique de Gilles Pandel à Toulouse (France) en septembre-octobre 2021 coïncide avec la parution de son dernier texte, rédigé entre 2008 et 2018, Ce que je vis. Biographie.

Expositions photographiques[modifier]

  • Galerie 24 B, « Possession immédiate », exposition collective, Paris (France), 2015.
  • Galerie Atelierphotos, « Visages », exposition personnelle, Nyon (Suisse) 2015.
  • Galerie Atelierphotos, « 46 Pictures To Represent Peter Greenaway »[12], exposition personnelle, Nyon (Suisse), 2016.
  • Galerie Le Corridor, « Silences »[13], exposition personnelle, Arles (France), 2017.
  • Château de Cerisy, « Alexander Kluge, Anselm Kiefer, Georges Didi-Huberman, Wolfgang Asholt », exposition personnelle, Cerisy (France), 2019.

Publications[modifier]

Textes[modifier]

  • Céline, le musicien Céline… Voilà comme il est ! Paris, Synapse 6, 1998.
  • Point de Vue sur Les Mires de Jean Dubuffet. Paris, Synapse 6, 2001.

Ouvrages et revues[modifier]

  • Portrait d’Antoine d’Agata dans « La photo peut être un outil pour rester en vie », Interview d’Antoine d’Agata par Bastien Manach. Magazine Polka, n°45, 27. 3. 2019.

Notes et références[modifier]

  1. foto-ch
  2. "Intranet Ecole Primaire Pully(CH)"
  3. Gilles Pandel sur Allociné
  4. "CAAP Gagny, rencontre avec Gilles Pandel"
  5. "Biographie Exposition Corridor"
  6. "Expositions passées au Corridor"
  7. Propos de Gilles Pandel recueillis par H. Inderwildi le 24 août 2020
  8. "Photo site Mehdi Belhaj Kacem"
  9. "Photo Antoine d'Agata pour Paris Photo"
  10. Portrait d’Antoine d’Agata dans « La photo peut être un outil pour rester en vie », Interview d’Antoine d’Agata par Bastien Manach. Magazine Polka, n°45, 27. 3. 2019
  11. "Prix Culture Suisse à Jean-Luc Godard"
  12. "Exposition Peter Greenaway"
  13. "Exposition Le Corridor Arles"

Voir aussi[modifier]

Liens externes[modifier]

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