Gil Cerisay
Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). Gil Cerisay, né le 12 août 1955 à Montdidier dans la Somme, est un chanteur auteur compositeur français. Engagé dans le militantisme LGBTQ+, il en fait le thème principal de ses chansons.
Biographie[modifier]
Gil Cerisay naît le 12 août 1955 à Montdidier en Picardie, ville natale de Antoine Augustin Parmentier (né également un 12 août, en 1737). Après son bac obtenu à Amiens en 1974, il poursuit des études de psychologie à la faculté de Vincennes Paris VIII puis à Censier. Il écrit et compose ses premières chansons dès 1968, il se produira pour la première fois sur scène au cours d'un festival de cinéma gay en avril 1977 dans une salle dirigée par Frédéric Mitterrand, l'Olympique-Entrepôt. A partir de 1979, il se produit régulièrement sur scène et il interrompt ses études en années de maitrise pour se consacrer à plein temps à son activité artistique. Il crée les Gayrilla Productions qui produisent ses deux albums. En parallèle, il ouvre un magasin de disques à Saintes en 1980. Il repart vivre à Paris en 1985 alors qu'il entame une année sabbatique afin de terminer la composition de nouvelles chansons pour un troisième album, mais il ne reprendra pas le chemin de la scène. Il donnera un ultime concert en 1987, au théâtre Dejazet (TLP-Dejazet). Il devient alors responsable formation dans une entreprise de conseils. En parallèle, il animera une émission sur Radio Libertaire en 1987-1988, "Fruits de la passion", consacrée à la vie culturelle et militante LGBT. Il vit désormais une retraite en Charente-Maritime à Chaillevette, au bord de la Seudre et du parc à huîtres de Marennes-Oléron. Ses recherches généalogiques lui font découvrir par sa branche paternelle une ascendance directe à Charles Martel, Pépin le Bref, Charlemagne et Hugues Capet ! Il écrit de nouvelles chansons et n'écarte pas l'idée d'un retour sur scène...
Parcours militant[modifier]
Il milite au GLH Paris - Groupe de Libération Homosexuelle) dès son arrivée à Paris, en 1974. Lors de la scission en deux groupes, il suit Jean Le Bitoux et Gérard Vapereau dans le groupe GLH-PQ (Politique et Quotidien) qui se réunit à Jussieu le samedi après-midi. A leurs côtés, il participe à la première Gay Pride à Paris. En 1979, contacté par Hervé Lifran de retour de l'université d'été de Marseille, il se retrouve avec quelques autres militant dans le petit studio d'Hervé dans le Marais et ils fondent le CUARH (Comité d'Urgence Anti-Répression Homosexuelle) dont il est le premier président. En 1980, il quitte Paris et laisse la présidence à une autre militante. Installe à Saintes, il participe aux réunions du GLH d'Angoulême et il crée à Saintes une association similaire qui organisera une semaine sur les homosexualités.
Par la suite, il exprime son militantisme gay par son activité artistique et des galas de soutien. Ainsi, il chantera pour différents GLH (St Etienne, Rouen, Dijon...), pour le Club Arcadie créé par André Baudry ou pour le CCL créé par le Pasteur Doucé.
En 1981, son député Philippe Marchand est l'un des députés signataires d'un projet de loi supprimant des articles discriminant les homosexuels. Il offrira à Gil Cerisay un exemplaire dédicacé de ce projet de loi.
Médias[modifier]
Gil Cerisay écrit pour la revue SexPol[1] (Sexualité Politique) à la fin des années 70 une série d'articles.
Sur Radio Libertaire, il crée et anime une émission hebdomadaire sur la culture et la vie militante LGBT ayant pour titre "Fruits de la passion". Il reçoit de nombreux artistes et écrivains (Michèle Bernard, Catherine Sauvage, Catherine Ribeiro, Colette Magny, Francesca Solleville, Lluis llach, etc) ainsi que pratiquement tous les groupes intervenant sur les questions LGBT. Il donne également la parole au cours de plusieurs émissions à des danseurs et chorégraphes.
Influences musicales[modifier]
Il reconnaît Léo Ferré comme son idole absolue. Il noue des amitiés avec ses chanteuses françaises préférées : Francesca Solleville, Catherine Ribeiro et Colette Magny dont il reconnait une grande influence au niveau formel. Coté masculin, il aime Jacques Bertin et Gérard Pierron.
Côté international, il écoute Buffy Sainte-Marie, Janis Joplin, Lluis Llach, Susana Rinaldi, Mercedes Sosa, Ingrid Caven...
Grand connaisseur de la chanson grecque, il apprécie Georges Dalaras, Haris Alexiou, Nena Venetsanou. Et il idolâtre Mikis Theodorakis.
Concerts[modifier]
Gil Cerisay s'est produit dans des petites salles (cabarets, cafés-théâtres) mais aussi dans de grandes salles parisiennes. Il baptise ses spectacles avec le titre de sa chanson phare "Homoportrait".
En 1979, il a donné 66 récitals dont un passage au Festival de Bourges. Il se produit pendant 3 mois au café théâtre Au Bec Fin puis il entreprend une tournée dans différents lieux (Toulouse, Bordeaux, Epernay, Le Touquet, Amiens, Angers, Rennes, etc.). A Paris, il chante au Bataclan et à la Grande Halle de la Villette. Il donne un concert au Palais de la mutualité avec Mama Béa.
En 1980, apprécié par Huguette Bouchardeau, il chante au Palais des Arts à l'occasion des 20 ans du PSU, ainsi qu'à leur fête annuelle à La Courneuve. Il donne un concert au Palais de la mutualité avec Juliette Gréco.
En 1981, il chante au festival de chanson de Rennes. Il fait une tournée au Québec, il chante dans la ville de Québec et à Montréal. Son passage est salué par un excellent article dans le journal Le Soleil[2] de Québec, le 17 avril 1981. Il chante à l'Espace Ballart à Paris pour un gala de soutien à Radio Libertaire. Il chantera également sur un stade de football à Bar-sur-Aube. Ainsi qu'à Bordeaux et à Saintes.
En 1982, il chante à Amiens avec Francesca Solleville.
En 1983, il chante en direct sur France Inter dans l'émission "Y'a d'la chanson dans l'air" de Jean-Louis Foulquier.
En 1987, il montera pour la dernière fois sur scène au Théâtre Dejazet au bénéfice du Théâtre Libertaire de Paris (TLP-Dejajet).
Marc Chevalier, le créateur du célèbre cabaret parisien L'Ecluse où il fit connaître Barbara, Serge Lama et Marie-Paule Belle, écrira sur lui
En espérant qu'un balai plein de fleurs (comme celui de l'Ecluse) frappera bientôt les trois coups du succès au grand talent de Gil Cerisay.
Jean-François Kahn, grand connaisseur de la chanson française, citera dans son magazine l'Evènement du jeudi Gil Cerisay comme étant un espoir de la nouvelle chanson française avec Gilbert Laffaille et Isabelle Mayereau.
Discographie[modifier]
Après un entretien avec Philippe Lerichomme, producteur de Serge Gainsbourg chez Phonogram (disques Philips) qui lui explique amicalement qu'il n'y a peut être pas un marché pour la chanson homosexuelle et l'encourage à contacter Saravah, le label créé par Pierre Barrouh, Gil Cerisay décide de créer son propre label, les Gayrilla Productions.
1979 : Homoportrait (33 tours)[modifier]
Homoportrait
Nuit
Hommes, je vous hais-me
A cause d'un chromosome !
JH cherche JH
Toi, la tendresse
Je suis une folle
Je te parlerai d'amour
Rue de Babylone
Chanson libérale
Toi, l'hétéro
A mes soeurs lesbiennes
1981 : Ame Frère (33 tours)[modifier]
Les boucs
T'aimer et te le dire
Homoportrait bis
Les oreilles fragiles
Le viol de Joseph
Au bout du monde/Il est des guerres
Disait Oscar Wilde
Monsieur le Maire de Paris (Jacques Chiral)
Dans les prisons de Nantes
Ame frère
Le droit d'aimer
2014 : Chansons d'amour et de lutte... (CD)[modifier]
CD artisanal reprenant les chansons de ses deux premiers albums.
2014 : Un soir de 1983... (DVD)[modifier]
DVD artisanal avec une captation vidéo d'une répétition à l'Abbaye aux dames de Saintes avec son violoniste Gilles Fournier.
Site officiel[modifier]
Site officiel de Gil Cerisay. L'écoute des chansons y est libre ainsi que sur YouTube.
Références[modifier]
- ↑ Dominique De Ryck, « « Sexpol » », Les cahiers du GRIF, vol. 16, no 1, , p. 106–107 (lire en ligne, consulté le 27 avril 2022)
- ↑ « Qui est le chanteur Gil Cerisay ? », Le Soleil, (lire en ligne)
Liens externes[modifier]
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