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Fraternité sacerdotale traditionaliste theysiaine

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Fraternité sacerdotale traditionaliste theysiaine
Fichier:Fraternite sacerdotale traditionaliste theysiaine.png

Repères historiques
Fondation 1814 (?)
Fondateur(s) Gilles-François Theys
Fiche d'identité
Courant religieux Traditionaliste (?)
Vocation Célébration des sacrements selon la forme que le Concile de Trente (1570) a codifié, conserve les autres rites et usages que ce Concile et l’usage reçu ont confirmés ou promulgués. Opposition aux changements introduits par le concile Vatican II. Spiritualité romaine et mariolo-augustinienne. D’influence viannayse (??)
Dirigeant Gaëtan-Marie Vianney (supérieur général)
Localisation Belgique et France
Sur Internet
Site internet http://lpedn.e-monsite.com/
L'abbé Theys, fondateur de la Fraternité sacerdotale traditionaliste theysiaine.

La Fraternité sacerdotale traditionaliste theysiaine est une communauté de prêtres catholiques schismatiques célébrant la liturgie tridentine, se revendiquant sans preuve comme issue d'un Eglise parallèle historique dite « Petite Église apostolique de Belgique » fondée par l'abbé Gilles-François Theys en 1814 à Jumet. Elle se place sous le patronage de Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars.

La Fraternité sacerdotale traditionaliste theysiaine aujourd’hui[modifier]

Depuis 2014, la Petite Église apostolique de Belgique est sous la direction de Gaëtan-Marie Vianney.

Au cours du synode d’Amay le 29 octobre 2016, la Petite Église apostolique de Belgique reçoit le nom de Fraternité sacerdotale traditionaliste theysiaine.

Histoire de la Petite Église apostolique de Belgique[modifier]

Origine[modifier]

Soucieux de rétablir la paix civile, Napoléon Bonaparte négocie le Concordat avec le pape Pie VII. À cette occasion, en 1801, le souverain pontife, à la demande du chef de l'État, dépose l'ensemble de l'épiscopat français : évêques élus en vertu de la constitution civile du clergé comme prélats d'ancien régime survivants. C'est surtout la fin des principes de l'Église gallicane et la reconnaissance, implicite, de la primauté de juridiction du pape.

La Petite Église fut donc fondée par suite du double refus de la Constitution civile du clergé (1790) et du Concordat de 1801 par une partie de l'Église de France. Il s'agit du terme générique sous lequel on rassemble la quarantaine de groupes qui de 1801 à nos jours ont refusé le Concordat signé entre Bonaparte et le pape Pie VII.

Elle fut le fruit du mécontentement engendré dans certaines régions de France et de Belgique à la suite du Concordat , soit au sein du clergé, particulièrement dans le chef de certains évêques gallicans de l'ancien Régime, mécontents de la perte de leur siège épiscopal[1], soit au sein de la paysannerie de province — particulièrement dans les régions demeurées favorables à la royauté — désorientée par les mutations concordataires comme les nouvelles lois sur le mariage, la modification des fêtes chômées, le redécoupage des évêchés, la démission forcée d'évêques, etc.[2].

L’après Theys[modifier]

La longue agonie de la Petite Église apostolique de Belgique[modifier]

La communauté qu'il avait fondée ne subsista que quelques années en pays wallon ; mais elle se maintint jusqu’à nos jours avec la Petite Église apostolique de Belgique.[réf. nécessaire]

Cette communauté survécut néanmoins par l'organisation laïque de l'enseignement religieux et du culte souvent sans messe, les prières étant désormais dites à la maison ou dans des chapelles.

Accusation de liens avec le protestantisme[modifier]

La Petite Église de Belgique a parfois été présentée comme une communauté protestante à cause de la ferme décision de l'abbé Theys de ne plus suivre tout ce qui proviendrait de Rome depuis le Concordat. Par obéissance, sa communauté suivit donc ses recommandations après sa mort.

Aussi dès lors que La bulle Ineffabilis Deus du pape Pie IX[3] déclara le 8 décembre 1854 le dogme de l’Immaculée Conception, la Petite Église apostolique de Belgique refusa de le reconnaître comme dogme, même si elle admettait tacitement l’évidence théologique de la doctrine mariale. Aussi, sachant que, par principe, la Petite Église apostolique de Belgique n’acceptait pas « officiellement » ce dogme — même si elle adhérait à l’idée — certains en déduisirent que cette communauté était protestante. La communauté elle-même a toujours refusé cet amalgame.[réf. nécessaire]

Sauvée in extremis[modifier]

Gravement en péril de disparaître faute de rares successions et à cause de sa trop grande discrétion, la Petite Église de Belgique fut menée durant près de quarante ans par Monseigneur Marcellino Rebolo-Jimenez jusqu’à l’arrivée de l’abbé Gaëtan-Marie Vianney (aujourd’hui évêque). Celui-ci a fondé le séminaire Saint Augustin, s’est occupé activement de l’organisation et a entrepris de faire connaître la Fraternité au-delà des frontières. De nouveaux jeunes hommes demandèrent à entrer au séminaire les mois suivants.[réf. nécessaire]

Caractéristiques[modifier]

Non reconnaissance de l’application du concile Vatican II[modifier]

La Fraternité sacerdotale traditionaliste theysiaine ne reconnaît pas la mise en application de Vatican II. Elle se trouve donc en état de schisme sacramentel avec l'Église catholique : elle n'est en « parfaite communion » ni avec le pape actuel ni avec l’Église romaine.

Enfin la Fraternité sacerdotale traditionaliste theysiaine rejette toute volonté de créer une Église parallèle, donnant pour arguments que lors de la messe les prêtres prient pour le pape régnant, que les sédévacantistes sont exclus de la Fraternité, et que la Fraternité sacerdotale traditionaliste theysiaine adhère totalement à la doctrine catholique.[Quoi ?]

Notes et références[modifier]

  1. Notamment Jean-Charles de Coucy, évêque de La Rochelle, et Alexandre de Lauzières-Thémines, évêque de Blois.
  2. a, b et c Guy Janssen, La Petite Église en trente questions, éd. Geste Édition, 1999, recension par Gourdon Vincent, in Histoire, économie et société, 2002, vol. 21, no 2, p. 281-282.
  3. Constitution apostolique « Ineffabilis Deus » du Bienheureux Pape Pie IX pour la définition et la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception le 8 décembre 1854. Source

Lien externe[modifier]

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