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Famille de Bérard de Montalet

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La famille de Bérard de Montalet est une famille de la noblesse française d'extraction chevaleresque originaire du Languedoc[1] éteinte en 1901.

Maintenue noble en 1612 et 1669, elle s'est éteinte en 1901 avec Alfred de Bérard de Montalet, décédé en 1901 qui fut le dernier représentant mâle de sa famille. Le nom de Bérard de Montalet a été relevé par la famille Tron de Bouchony[2],[3].

Il subsiste de nos jours une famille non noble de Bérard dite « de Montalet Saint-Pierre ». Selon Pierre-Marie Dioudonnat, cette famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Provence « serait peut-être un lointain rameau cadet de la famille de Bérard de Montalet-Alais » éteinte en 1901[4], mais rien ne vient confirmer cette hypothèse.

Origine[modifier]

François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois indique en 1775 « Plusieurs ont cru qu'elle descendait des comtes de Toulouse et d'autres de Bernard, marquis de Languedoc et duc d'Aquitaine. D'autres disent qu'elle descend des Bera,comtes de Barcelonne, cadets des comtes de Toulouse; mais sans nous arrêter à ces différentes opinions, nous nous contenterons de dire qu'on n'en trouve pas l'origine.»[5].

Gustave Chaix d'Est-Ange écrit en 1904 : Un arrêt rendu en sa faveur le 12 février 1612 par le Parlement de Toulouse en fait remonter la filiation suivie à Arnault de Bérard, chevalier, qui était en 1180 seigneur de Montalet, Saint-Ambroix, Potelières, Banassac, etc. D'après les manuscrits de Chérin, elle serait simplement connue depuis Guillaume Bérard, Sgr de Portes, qui fit un échange le jour des noues de décembre 1298 comme procureur de Guillaume de Randan (...) Ce même Guillaume de Bérard, chevalier, sgr de Montalet, rendit un hommage en 1312. C'est à cet hommage de 1312 que le jugement de maintenue de noblesse de 1669 fait remonter la filiation suivie[1].

Premiers degrés de la filiation prouvée[modifier]

I. Guillaume I de Bérard, chevalier, seigneur de Montalet, rendit hommage en 1312[1],[6].

II. Guillaume de Bérard, chevalier, seigneur de Montalet, fils du précédent, épousa le 24 mai 1342 Catherine de Mandagout qui fit son testament le 29 mars 1367 en faveur de Louis, son fils unique[1],[6].

III. Louis de Bérard, chevalier, seigneur de Montalet et autres lieux, épousa par contrat du 30 juin 1362 demoiselle Alix de Châteauvieux qui fit son testament le 18 novembre 1404 en faveur de ses deux fils Bérard et Jean. D'après les nobiliaires anciens, Jean Bérard, le plus jeune de ces deux frères, serait allé se fixer dans les Cévennes et aurait été l'auteur d'une branche qui ne tarda pas à s'éteindre; d'après des nobiliaires contemporains, au contraire, Jean Bérard serait allé se fixer en Provence où sa descendance se serait perpétuée jusqu'à nos jours[1],[6].

Branches[modifier]

de Bérard de Montalet-Alais[modifier]

Branche ainée éteinte en 1901 avec Alfred de Bérard de Montalet-Alais, né en 1849, maire de P otelières, décédé en 1901 sans postérité mâle de son mariage avec Melle de Cleyrac. Le nom a été repris par la famille Tron de Bouchony par décret du 19 mars 1930[7],[8].

Cette branche a notamment donné :

  • Bérard de Montalet, seigneur de Mercœuil, chef d'une ambassade envoyée auprès du pape Benoît XI en 1304[5].
  • Hugues de Bérard de Montalet, né à Genouillac. Il fut ensuite successivement évêque de Treguier, puis de Saint-Brieux et chancelier de Bretagne. Il servit la duchesse de Bretagne qui le fit créer cardinal du titre des Quatre Couronnes , le 20 Décembre 1375 et lui fit prendre le nom de cardinal de Bretagne. Il mourut en 1384, à Avignon[5].
  • Charles de Bérard de Montalet connu comme le marquis de Montalet, Ier capitaine commandant les mousquetaires du roi, de 1622 à 1627.
  • Gaspard de Bérard de Montalet, baron de Clayrac, chevalier de l'Ordre de Malte[1]
  • François de Bérard de Montalet, seigneur d'Allègres, chevalier de l'Ordre de Malte[1]
  • Jacques de Bérard de Montalet, baron d'Alais, marié en 1649 à Isabeau de Cambis-Alais, mort en 1684, inhumé dans le choeur de la cathédrale d'Alais (Alès)[1]
  • Antoine de Bérard de Montalet, baron de Clayrac, tué au service.
  • Jean de Bérard de Montalet, baron de Clayrac, tué au service.
  • Jacques-Marcellin de Bérard de Montalet dit le marquis de Montalet, baron d'Alais, marié en 1679 à Marguerite de La fare, tué au service[1]
  • François de Bérard de Montalet, abbé d'Alais, vicaire-général de l'évêque-duc de Laon.
  • Louis-François de Bérard de Montalet-Alais, maire d'Alais sous la Restauration, marié en 1809 à sa cousine Melle de Suffren[1]

de Bérard de Montalet[modifier]

Cette branche éteinte au XVIIIe siècle est issue de Christophe de Bérard de Montalet, 7e fils de Jacques-Marcellin, baron d'Alais et de Marguerite de la Fare, qui entra au service, dans le Régiment d'Eu, sous le nom de chevalier d'Alais, servit avec distinction, fut fait aide-de-camp du maréchal de la Fare, son oncle; se trouva en cette qualité à différents sièges et batailles, où il reçut plusieurs blessures, fut décoré de la Croix de Saint-Louis, nommé major et commandant pour le roi des ville et Château d'Alais; prit le nom de marquis de Montalet à son mariage, le 21 Novembre 1649 avec Françoise-Jeanne de la Croix de Meirargues, fille de Jean-Gaspard , baron de Meirargues. Veuve le 11 Novembre 1762, elle est connue sous le nom de marquise douairière de Montalet. De son mariage, elle eut entre autres[9].

  • Marie-Louis-Régis de Bérard de Montalet, né au Fort d'Alais en 1754 abbé d'Alais[9].
  • Charles de Bérard de Montalet, appellé le chevalier d'Alais, mort jeune[9].
  • Éléonore et Marie-Henriette de Bérard de Montalet, admises à Saint-Cyr en 1771[9].

de Bérard de Montalet-Vestric[modifier]

Branche cadette, éteinte au XVIIe siècle qui a pour auteur Simon de Bérard, chevalier, sieur de Tarabias (fils cadet de Bertrand de Bérard seigneur de Montalet et d'Alix de Vesc), marié le 14 novembre 1576 à Marguerite de Buade, dame de Vestric. Branche éteinte et fondue dans la maison de La Rochefoucauld[9]. Dont entre autres :

  • Hercule-Louis de Bérard de Montalet-Vestric, second fils de Simon et de Marguerite de Buade, il fut blessé à la journée de Castelnaudary, commandant un corps d'Infanterie et mourut de ses blessures. Il avait épousé le 9 Mars 1622 Jeanne d'Agde de laquelle il laissa entre autres Jean qui suit[10].
  • Louis de Bérard de Montalet-Vestric, second fils de Hercule-Louis et de Jeanne d'Agde, épousa Anne de Gay et en eut Louis, qui fuit, Sébatien, Balthasard et Jean tous ont été au service et chevaliers de Saint-Louis[10].
  • Louis de Bérard de Montalet-Vestric, capitaine au Régiment de Sourches, épousa Françoise de Sarret de Couzergues, fille de Jean-Jacques de Sarret de Couzergues baron de Fabregues dont il eut plusieurs enfants tués au service; deux écclésiastiques; Louis, qui suit; trois filles, dont une religieuse à Montpellier; les deux autres, Marguerite et Françoise, vivantes sans alliance[10].
  • Louis de Bérard de Montalet-Vestric II, capitaine au Régiment de la Couronne, chevalier de Saint Louis et retiré du service, a fait donation de partie de ses biens, à Françoise-Gabrielle-Joséphine de Bérard, comtesse de Montalet en faveur de son mariage[10].

de Bérard de Montalet-Villebreuil[modifier]

Branche éteinte au XVIIIe siècle, formée par Jean Bérard de Montalet, écuyer, seigneur de Villebreuil et de Saint-Julien, marié le 3 mars 1545 à Marguerite de Rosel[11]. Cette branche a donné :

  • Antoine-Marie de Bérard de Montalet-Villebreuil, connu sous le nom d'abbé de Villebreuil, ancien vicaire-général de Sens, nommé à l'abbaye de Montier-la-Celle, en 1700, mort en 1770, doyen des abbés commendataires[11].
  • Guillaume- Henri de Bérard de Montalet-Villebreuil, connu sous le nom de l'abbé de Montalet, ancien vicaire-général de Sens, nommé à l'Abbaye de Balerne, diocèse de Besançon, en 1726, mort le 20 Mai 1767[11].
Fichier:Blason famille fr de Bérard.svg
Armes de la famille de Bérard de Montalet

Armes[modifier]

  • D'azur à un demi-vol d'argent[1]
  • D'azur à un cor de chasse d'or lié de même à la bordure crénelée d'argent (branche des seigneurs de Villebreuil)

Couronne de marquis[1] Supports deux sauvages armés de massues[1] Devise Donec dent sidéra virlus[1]

Titres[modifier]

La famille de Bérard de Montalet n'est pas titrée mais Les différentes branches ont porté les titres de courtoisie de marquis de Montalet, marquis de Montalet-Castries, marquis de Vestric, marquis de Villebreuil, comte de Nages, vicomte de Valsan, baron d'Alais, baron de Bernis, baron de Tarabias, baron de Clayrac etc.

Alliances[modifier]

Principales alliances: de Mandagout, de Châteauvieux,d'Ussel 1389, de Moret 1411, de Borne d'Allier 1480, d'Aleyrac 1492, de Vesc 1538, de Villages 1614, de Bermond de Saint-Bonnet de Toiras 1650,1691, de la Rochefoucauld 1715, de Sarret de Coussergues, d'Audibert de Lussan 1876, de la Garde-Chambonas 1611, de Cambis-Alais 1649, de la Fare 1619, de Calvière l767, de la Croix de Meirargues (des ducs de Castries) 1749, de Suffren-Saint-Tropez l785, 1809, de Veyrac 1849, de Jougla, etc.[8]

Autres familles homonymes[modifier]

Famille de Bérard (dite de Montalet-Saint-Pierre), famille bourgeoise subsistante originaire de Provence[modifier]

Fichier:Bérard 1750 Flayosc.jpg
acte de baptême de Jean François Bérard le 16 septembre 1750 à Flayosc, fils du sieur Pierre Bérard, bourgeois et de Delle Marguerite Justine Feri

Les auteurs ne sont pas d'accord sur le rattachement à la famille noble de Bérard de Montalet de cette famille non noble « Bérard » puis « de Bérard » originaire de Provence et subsistante.

Jean de Bérard de Montalet-Alais alla faire souche dans les Cévennes. D'après la Chesnaye des Bois et les autres généalogistes anciens la descendance de ce Jean n'aurait pas tardé à s'éteindre; mais, d'après Borel d'Hauterive et d'autres historiens du 19e siècle, il serait venu plus tard se fixer en Provence, aurait épousé Étiennette de Beauregard, et aurait été l'auteur d'une famille « Bérard » puis « de Bérard » qui s'est perpétuée en Provence jusqu'à nos jours. Cette supposition n'est appuyée par aucune preuve ni aucun acte.

Cette famille n'est pas mentionnée dans les anciens nobiliaires de Provence et ne figure ni au nombre de celles qui furent maintenues nobles lors des diverses recherches ordonnées par Louis XIV, ni au nombre de celles qui firent enregistrer leur blason à l'Armorial général de 1696, ni au nombre de celles qui prirent part en 1789 aux assemblées de la noblesse[12].

Cette famille originaire de Flayosc (Var) ne porte pas de qualifications nobiliaires ni de particule sous l’Ancien régime mais le nom « Bérard » et est qualifiée de « bourgeoise ».

Pierre-Marie Dioudonnat indique cette famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Provence « serait peut-être un lointain rameau cadet de la famille de Bérard de Montalet-Alais » éteinte en 1901[13].

  • Jean François Bérard baptisé le 16 Septembre 1750 à Flayosc (Var) est déclaré dans son acte de baptême, fils du sieur Pierre Bérard, bourgeois et de Delle Marguerite Justine Feri (morte le lendemain)[14]. Dans son acte de mariage le 26 février 1781 à Lorgues (Var) avec François Marie Sophie de Bovis, il est déclaré, « Jean François Bérard, avocat à la cour, fils légitime de Mr Pierre Bérard, bourgeois et de feue dame Justine Fery, de la paroisse de Flayosc »[15].
  • Jean-Joseph Vespasien Bérard, né à Flayosc (Var) le 23 mars 1795 (3 Germinal an III) est déclaré dans son acte de naissance fils de Jean François Bérard, notaire de Flayosc et de Claire Sophie Bovis, de Lorgues (Var)[16]. Il fut docteur en médecine, officier dans l'Armée royale du Midi, meneur de la révolte royaliste du Var à la Restauration vint dans les premières années de la Restauration se fixer à La Guadeloupe où il épouse le 2 décembre 1819 Laure Gabrielle Le Mercier de Maisoncelle, fille de Charles propriétaire à Sainte-Anne et de Françoise Saint-Alary. Il devint vice-président du conseil colonial de l'île et sollicita vainement l'autorisation de joindre régulièrement à son nom celui de : de Montalet-Saint-Pierre. Il a laissé quatre fils : François-Gaston-Edmond-Gustave de Bérard (Guadeloupe 1821-1887), professeur de piano, Evremond (Guadeloupe 1824-1881), artiste peintre, Jules-Léon (Paris 1832-1887) et Henri (1833-1853)[12] et deux filles: Laure Bérard (1829) et Marie-Amélie Bérard (1836-1914).
  • Evremond-Auguste-Léopold de Bérard (1824-1881), fut un peintre du XIXe siècle[17].
  • Adolphe-Joseph-Anne-Gabriel de Bérard (1851-1904), fils du précédent, consul de France à Manille, chevalier de la Légion d'honneur.

Bibliographie[modifier]

Références[modifier]

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 et 1,13 Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome III, 1904, pages 362-364.
  2. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome III, 1904, page 364.
  3. E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 171.
  4. Pierre-Marie Dioudonnat, Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence, Sedopols, 1994, page 90.
  5. 5,0 5,1 et 5,2 François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse, page 245.
  6. 6,0 6,1 et 6,2 Louis de La Roque, Armorial de la noblesse du Languedoc, Félix Seguin, libraire-éditeur, 1860, pages 70-71.
  7. E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 171.
  8. 8,0 et 8,1 Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome III, 1904, page 364.
  9. 9,0 9,1 9,2 9,3 et 9,4 François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse, page 249.
  10. 10,0 10,1 10,2 et 10,3 François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse, page 250.
  11. 11,0 11,1 et 11,2 François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse, pages 250-251.
  12. 12,0 et 12,1 Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome III, 1904, page 365.
  13. Pierre-Marie Dioudonnat, Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence, Sedopols, 1994, page 90.
  14. Archives en lignes du Var, état-civil de Flayosc (1743-1763) folio 108 16 septembre 1750 : acte de naissance de Jean François Bérard, fils de Pierre Bérard, bourgeois et de Marguerite Justine Feri
  15. Archives en lignes du Var, état-civil de Lorgues (1778-1784) folio 146 : 26 février 1781  : acte de naissance de Jean François Bérard, fils de Pierre Bérard, bourgeois et de Marguerite Justine Feri
  16. Archives en lignes du Var, état-civil de Flayosc (1793-1797) folio 75 : 23 mars 1795 (3 Germinal an III) acte de naissance de Jean Joseph Vespasien Bérard, fils de Jean François Bérard, notaire de Flayosc et de Claire Sophie Bovis, de Lorgues (Var)
  17. Bérard, Gabriel de Herausgeber., Évremond de Bérard : 1824-1881 : peintre voyageur (ISBN 978-2-35720-354-9 et 2-35720-354-4, OCLC 1020572330)