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Famille Ravenez

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Image représentant deux personnes Cette page explique l’histoire ou répertorie les différents membres de la famille Ravenez.

Origine[modifier]

En fin du XVIIe siècle, on repère des Ravenez en duché de Savoie à proximité du lac Léman, mais cette branche des Ravenez est localisée en Franche-Comté à la fin du XVIIIe siècle. Peut-être une conséquence de la catastrophe démographique provoquée par la guerre de Trente Ans qui fit de la Franche-Comté une terre de peuplement[1] ?

Claude François Ravenez[Note 1], gendarme d'élite sous l'Empire, combat à la bataille de Waterloo ; on le trouve plus tard capitaine commandant la compagnie de gendarmerie des Hautes-Alpes à sa nomination en 1832 au grade de chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur lorsqu'il prête serment de fidélité au roi Louis-Philippe, inaugurant ainsi la liste des décorés de la Légion d'honneur de sa descendance[2]. Comme leur grand-père, deux de ses petits-fils font une carrière militaire et sont nommés tous deux au grade d'officier de l'ordre de la Légion d'honneur : Eugène François Marie Ravenez, médecin colonel[3], et Camille Marie Emile, saint-cyrien, général de brigade[4].

Louis Alexandre André Woldemar[g 1],[Note 2], le fils aîné, arrière-grand-père de Boris Vian, se destine lui aussi à la carrière des armes comme son père et en 1832, il est admis comme élève de Saint-Cyr. Mais il en est renvoyé[5] et doit se reconvertir dans une carrière civile[Note 3] qui le voit, en 1844 à son mariage, adjoint au chef du mouvement du chemin de fer de l'Alsace, puis commissaire de police à Marseille[Note 4] où il décède en 1866. Son fils, Louis Paul Woldemar[g 2], administrateur de sociétés, est à son tour nommé au grade de chevalier de la Légion d'honneur[6] comme ses deux cousins germains.

Le gendarme d'élite Claude François Ravenez pouvait-il s'attendre à ce que 150 ans plus tard, l'un de ses descendants écrive Le Déserteur, chanson pacifiste en réaction contre la guerre d'Indochine qui s'achève par ce quatrain : « Si vous me poursuivez, prévenez vos gendarmes que je n'aurai pas d'armes, et qu'ils pourront tirer » ?

Arbre généalogique descendant[modifier]

Ignace Gaspard Ravenez[7], marchand serrurier, bourgeois de la ville de Pontarlier (Doubs), capitaine des grenadiers du 6e bataillon du Doubs, décédé à Reichstett (Bas-Rhin) le [g 3], épouse Jeanne Dubreuil, décédée à Pontarlier le [8],[g 4]

Voir aussi[modifier]

Bibliographie[modifier]

Document utilisé pour la rédaction de l’article ouvrages consultés pour les sources

Articles connexes[modifier]

Liens externes[modifier]

Notes et références[modifier]

Notes[modifier]

  1. 1,0 et 1,1 Claude François Ravenez, gendarme d'élite (an X-mars 1807) [lire en ligne], présent à la bataille de Waterloo, est nommé le au grade de chevalier de la Légion d'honneur (« Cote LH/2272/13 », base Léonore, ministère français de la Culture)
  2. Ravenez ou Woldemar-Ravenez ?
  3. « Louis Alexandre André Woldemar Ravenez ne fait donc pas partie a priori des élèves renvoyés dans les conditions suivantes : L'année suivante [1832] eut lieu, pour la première fois, le renvoi collectif d'un certain nombre d'élèves, renvoi qui eut pour cause des faits graves d'indiscipline au sujet des brimades. Ces élèves, au nombre de quatorze, durent d'ailleurs à une visite que firent à Saint-Cyr, en 1837, les ducs d'Orléans et de Nemours la faveur d'être réintégrés à l'École. » [lire en ligne]
  4. 4,0 et 4,1 « M. RAVENEZ, commissaire de police à Marseille, est mort le 25 juillet d'une attaque de choléra.
    Ancien élève de l'Ecole militaire de Saint-Cyr, M. Ravenez occupa, de 1842 à 1847, un emploi supérieur dans le chemin de fer de l'Alsace, et devint plus tard rédacteur de plusieurs journaux politiques. Il fut nommé, en 1853, commissaire spécial de police au pont de Kehl, et occupa successivement, en qualité de commissaire de police, les résidences de Limoges, Arras, Reims et Châlons-sur-Saône. Le 4 juin 1860, il fut appelé au commissariat central de Rennes. Le 7 novembre suivant, il devint commissaire de police à Bordeaux; il occupa ensuite les résidences de Boulogne et de Lille, et fut enfin appelé le à celle de Marseille.
    M. Ravenez laisse une veuve et quatre enfants. »
    [lire en ligne]
  5. À son mariage Louis Alexandre André Woldemar Ravenez est adjoint au chef du mouvement du chemin de fer ; à son décès en 1866 il est déclaré commissaire de police. Journaliste, homme de lettres, il est en 1846 rédacteur au journal "Le Messager du Haut-Rhin", puis en 1852, directeur du journal "Le Dimanche" à Colmar.
  6. Louis Paul Woldemar Ravenez est administrateur de plusieurs sociétés dont les Naphtes de Bakou et préside le conseil d'administration de la Société Nouvelle des Etablissements Decauville Aîné et son fils aîné Raoul (Louis Woldemar) s'illustrera comme pilote de la marque [lire en ligne]. Il est nommé le au grade de chevalier de la Légion d'honneur[6].
    Le Figaro du qui annonce sa mort écrit « AUTOMOBILISME : M. Ravenez, chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'instruction publique, vient de mourir. Il s'était depuis longtemps consacré à de nombreuses et importantes affaires se rapportant aux chemins de fer, à la métallurgie, à l'automobile et aux assurances. Il était notamment président des établissements Decauville, président des Aciéries de France, administrateur des Compagnies d'assurances Foncière Vie et Incendie, etc. M. Ravenez, qui n'était âgé que de cinquante-trois ans, fut un des pionniers de l'automobile à qui il a fait accomplir des progrès considérables. C'est à lui qu'on doit les premières voiturettes pratiques qui, sous le nom de "voiturelles", furent le clou du salon de 1898, à la galerie des Machines. [lire en ligne] »
  7. Jeanne Elisabeth Marshall, de nationalité britannique, née de père inconnu, est mineure à son mariage ; son tuteur est Eugène Edouard Brindejonc de Bermingham, lieutenant de vaisseau, chevalier de la Légion d'honneur (« Cote LH/366/35 », base Léonore, ministère français de la Culture).
  8. Raoul Ravenez est également pilote des automobiles Decauville dont il dirige la société : « La première course automobile de la saison s'est disputée hier C'était la Coupe Linsky. Le départ en a été donné à Cagnes, près de Nice, à dix heures du matin. L'arrivée, ayant lieu à 42 kilomètres, dans les montagnes, le parcours comportait des côtes terribles dont plusieurs atteignaient 11%. Notons que le col de la Faye, où grimpaient les concurrents, est à 1,000 mètres d'altitude. Voici l'ordre des arrivées : 1. L. Ravenez (voiturette de 250 kilos, 5 chevaux), à 11 h. 34 m, 3 s. Temps de la course : 1 h. 32 m. 3 s. 2. Marius Oustrie (voiturette de 320 kilos, 3 chevaux), à 11 h. 49 m. 2 s. Temps : 1 h. 45 m. 2 s. 3, Gilbert (voiturette de 250 kilos, 5 chevaux. Aucun accident à noter. Certains concurrents ont dû s'arrêter par suite de pannes. (La Presse – 23 janvier 1901) »
  9. Mairie de Paris (16e arrondissement), 1909, Registre des décès [lire en ligne]
  10. Mairie de Paris (14e arrondissement), 1963, Registre des décès [lire en ligne]
  11. Mairie d'Ivry-sur-Seine, 1970, Registre des décès 1029 [lire en ligne]
  12. Fernand Ravenez, étudiant en droit, employé chez un agent de change, se suicide après une soirée : il avait annoncé une surprise à ses invités [lire en ligne].
    « Le Petit Journal : Notre confrère annonce la mort de M. Fernand Ravenez, qui s'est tué d'un coup de revolver à la tempe, au cours d'un voyage, à la suite d'un joyeux souper qu'il avait offert à ses amis[33]. M. Ravenez avait eu, il y a quelque temps, un duel à l'épée des plus sérieux avec M. Gustave de Villette, qui avait été très grièvement blessé. C'était M. Georges Breittmayer qui avait dirigé le combat. Les obsèques de M. Fernand Ravenez ont été célébrées à l'église Saint-François-de-Sales. [lire en ligne] »
  13. Monaco, 1909, Registre des décès [lire en ligne]
  14. Melle Ravenez (voiture Decauville), Le Longchamps fleuri ()[36] [lire en ligne]
  15. Yvonne Ravenez, dont 2 des sœurs de son père, sont artiste peintres, est elle-même musicienne. Elle obtient en 1910 le deuxième prix de harpe chromatique au concours du conservatoire « Femina-musica » [lire en ligne].
  16. Mairie de Paris (14e arrondissement), 1976, Registre des décès [lire en ligne]
  17. Mairie de Marnes-la-Coquette, 1917, Registre des mariages [lire en ligne]
  18. Mairie de Ville-d'Avray, 1944, Registre des décès [lire en ligne]
  19. Dans la nuit du 22 au , Paul Vian est assassiné dans sa maison de Ville-d'Avray par des cambrioleurs ; enfin on le suppose, car les coupables ne seront jamais retrouvés et l'enquête sera déclarée close le . Paul meurt avant son transfert à l'hôpital ; Boris arrive trop tard et ne verra le corps de son père qu'après l'autopsie, le ventre ouvert. Il conduit le deuil des femmes au cimetière voisin de Marnes-la-Coquette ; personne n'aura le cœur d'écrire à Lélio, Alain et Jean Lhespitaou, toujours retenus en Allemagne. Boris étant « le plus sage de ses fils », comme l'a écrit Paul dans son testament, il doit veiller sur sa famille. La maison des Fauvettes est vendue dans la précipitation ainsi que les meubles et les bibelots. Yvonne, sa veuve, et sa sœur Alice se retrouvent dans un minuscule appartement du 16e arrondissement de Paris, au no 30 du boulevard Exelmans[42].

Références[modifier]

Site Geneanet[modifier]

Cet article puise ses sources particulièrement documentées de la base Pierfit mise en ligne il y a plus de 10 ans par Guillaume de Tournemire [lire en ligne] du site GeneaNet, site Internet de généalogie proposant une base de données alimentée par les participants et à destination du public où tous les individus contemporains nés il y a moins de 100 ans sont masqués.

La généalogie de la famille Vian renvoie à des sources référencées et consultables aux différentes archives départementales des départements concernés ; les fiches individuelles donnent les liens permettant de visionner directement les actes d'État civil de l'individu en question quand cela est possible, à défaut d'afficher une image de l'acte d'État civil du registre correspondant.

Enfin, les actes les plus récents, encore indisponibles auprès des mêmes archives départementales, ont été retranscrits pour les besoins de l'article ; ils proviennent des services de l'État civil des différentes mairies concernées en vertu des possibilités ouvertes par la loi [lire en ligne].

  1. 1,0 et 1,1 Guillaume de Tournemire, « Louis Alexandre André Woldemar RAVENEZ », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)
  2. 2,0 et 2,1 Guillaume de Tournemire, « Louis Paul Woldemar RAVENEZ », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)
  3. Guillaume de Tournemire, « Gaspard RAVENEZ », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)
  4. Guillaume de Tournemire, « Jeanne DUBREUIL », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)
  5. Guillaume de Tournemire, « Claude François RAVENEZ », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)
  6. Guillaume de Tournemire, « Agnès Marguerite Françoise METZGER », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)
  7. Guillaume de Tournemire, « Lisette HOLZHAEUZER », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)
  8. Guillaume de Tournemire, « Jeanne Elisabeth MARSHALL », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)
  9. Guillaume de Tournemire, « Raoul RAVENEZ », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)
  10. Guillaume de Tournemire, « Alice Célestine Henriette NICOLAS », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)
  11. Guillaume de Tournemire, « Alice RAVENEZ », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)
  12. Guillaume de Tournemire, « Fernande RAVENEZ », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)
  13. Guillaume de Tournemire, « Gaston BRINDEJONC de BERMINGHAM », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)
  14. Guillaume de Tournemire, « Yvonne RAVENEZ », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)
  15. Guillaume de Tournemire, « Fernand RAVENEZ », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)
  16. Guillaume de Tournemire, « Yvonne RAVENEZ dite Mère Pouche », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)
  17. Guillaume de Tournemire, « Paul VIAN », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 3 mai 2016)
  18. Guillaume de Tournemire, « Boris VIAN », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le 6 mai 2016)

Autres sources[modifier]

Lors de la rédaction de leurs biographies, la plupart des auteurs repris dans l'article sur Boris Vian n'a pu – pour cause ! – consulter les actes d'état civil des protagonistes, du moins ceux pour lesquels s'appliquaient les dispositions anciennes avant la promulgation de la loi N° 2008-696 du 15 juillet 2008 relative aux archives : cette nouvelle loi abolit le délai antérieur des 100 ans et fixe de nouveaux délais de communication concernant les archives d'État civil, à savoir 75 ans pour les registres de naissances et de mariages, les registres de décès et les tables décennales étant immédiatement communicables [lire en ligne].

  1. La population de la Franche-Comté au lendemain de la guerre de Trente ans, par Institut d'études comtoises et jurassiennes (Besançon) [lire en ligne]
  2. Liste des Ravenez décorés de la Légion d'honneur [lire en ligne]
  3. (« Cote LH/2272/14 », base Léonore, ministère français de la Culture)
  4. (« Cote LH/2272/12 », base Léonore, ministère français de la Culture)
  5. 15e Promotion de Saint-Cyr (1832-35, avril) [lire en ligne]
  6. 6,0 et 6,1 (« Cote LH/2272/15 », base Léonore, ministère français de la Culture)
  7. 7,0 et 7,1 Acte de naissance de Claude François Ravenez de la « Cote LH/2272/13 », base Léonore, ministère français de la Culture
  8. Pontarlier, TD 1803-1812 (vue 51/67) no 364, [lire en ligne]
  9. Mulhouse, D 1849 [lire en ligne]
  10. Rouffach, M 1815 [lire en ligne]
  11. Rouffach, N 186 [lire en ligne]
  12. Marseille, D 1866 [lire en ligne]
  13. Mulhouse, M 1844 [lire en ligne]
  14. Mulhouse, N 1816 [lire en ligne]
  15. Mulhouse, N 1848 [lire en ligne]
  16. Neuilly-sur-Seine, D 1902 [lire en ligne]
  17. Paris 8e, M 1874 [lire en ligne]
  18. Paris reconstitué (XVIe siècle-1859), N 1854 [lire en ligne]
  19. Paris 8e, N 1875 [lire en ligne]
  20. Paris 16e, D 1909 [lire en ligne]
  21. Roubaix, M 1901 [lire en ligne]
  22. Roubaix, N 1881 [lire en ligne]
  23. Sermaise, D 1965 [lire en ligne]
  24. Paris 17e, N 1878 [lire en ligne]
  25. Paris 14e, D 1963 [lire en ligne]
  26. Paris 17e, N 1881 [lire en ligne]
  27. Ivry-sur-Seine, D 1970 [lire en ligne]
  28. Neuilly-sur-Seine, M 1904 [lire en ligne]
  29. Brest, N 1870 [lire en ligne]
  30. Paris 9e, D 1947 [lire en ligne]
  31. Paris 17e, N 1884 [lire en ligne]
  32. Neuilly-sur-Seine, D 1886 [lire en ligne]
  33. Boggio 2009, p. 13
  34. Neuilly-sur-Seine, N 1887 [lire en ligne]
  35. Monte-Carlo (Principauté de Monaco), D 1909 [lire en ligne]
  36. Collection Jules Beau : photographie sportive (année 1898), Jules Beau (1864-1932), photographe
  37. Neuilly-sur-Seine, N 1889 [lire en ligne]
  38. Paris 14e, D 1976 [lire en ligne]
  39. Marnes-la-Coquette, M 1917 [lire en ligne]
  40. Paris 3e, N 1897 [lire en ligne]
  41. Ville-d'Avray, D 1944 [lire en ligne]
  42. Boggio 2009, p. 78-79.

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