Famille Kissami

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La famille Kissami (En arabe : عائلة قيسامي, /ʕa:ʔilat qi:sa:mi:/ Écouter ; en berbère : ⴰⵔⵡⴰⵛⵓⵏ ⵏ ⵇⵉⵙⴰⵎⵉ), communément appelée « les Kissami », .
Histoire[modifier]
Origines[modifier]
Ascendance idrisside[modifier]
La famille Kissami descend de Yahya III[1] (883-904), huitième sultan de la dynastie idrisside et fils de Qassim ben Idriss II[2], qui succéda à Ali ben Umar à la mort de ce dernier en 883[3]. Il hérita de la région des Béni-Snassen à la mort de son père[1].
Qassim était fils d'Idriss II[3] (791-828), petit-fils d'Idris Ier (745-791), arrière-petit-fils d'Al-Hassan ben Ali (624-669), lui-même petit-fils du prophète Mahomet (571-632).
Sidi Ali ben Saïd[modifier]
Ali ben Saïd ben M'hamed, connu localement sous le titre honorifique de Sidi Ali ben Saïd, est un ancien saint de la tribu de souche idrisside des Béni Ouriemech, sous-tribu des Béni-Snassen. Il est le premier ancêtre connu de la famille Kissami à avoir vécu dans la région de l'Oriental[4] au Maroc.
De ce fait, la famille fait partie de la communauté « Aoulad Sidi Ali Oussaïd » d'Aounout, branche des Béni Ouriemech.
Postérité[modifier]
Abderrahmane Kissami[modifier]
Abderrahmane ben Mohammadine Kissami, né c. à Tafoughalt, au Maroc, et mort le à Berkane, est un ancien résistant marocain et le fondateur de la génération actuelle des Kissami. Il eut 7 fils et 3 filles.
Le , lors d'un match de football diffusé sur Arryadia opposant la Renaissance Sportive de Berkane (RSB) au Wydad de Casablanca (WAC), une minute de silence lui est consacrée in memoriam[5].
El Ayachi Kissami[modifier]
Sidi al-Haj El Ayachi Kissami, né El Ayachi ben Bensaïd ben Kassem en et mort en , au Maroc, est un ancien résistant marocain et le « symbole de la résistance dans la famile Kissami »[6].
Patronyme[modifier]
Étymologie[modifier]
L'étymologie du patronyme Kissami est le terme arabe قاسمي (/qa:simi/), « descendant ou adepte de Qāsim »[7], prénom dérivé de la forme subjective du verbe arabe قسَّم (/qas-sama/), qui signifie « trancher, répartir »[8].
Variantes[modifier]
Le patronyme peut-être écrit différemment selon sa translittération. On retrouve notamment « Kasmi »[9] et « Kissam »[10], et, plus rarement, « Kasimi »[11] et « Kassimi »[12].
Bien que similaires, Qasmi (Arabie saoudite, Pakistan), Keissami (États-Unis), Kassami (Ouganda) et Khisami (Russie) ne sont pas des variantes orthographiques du patronyme Kissami.
Occurrence[modifier]
En , Kissami se classe 6 990e au classement des noms de famille marocains[7].
Répartition géographique[modifier]
Le nom de famille Kissami et ses principales variantes orthographiques sont notamment répandus dans le Nord-Est du Maroc, ainsi qu'en France, en Belgique et aux Pays-Bas[7]. La variante orthographique Kissam est principalement prévalente aux États-Unis[9].
Personnalités portant ce patronyme[modifier]
Parmi les principaux membres de la famille Kissami, on trouve :
- Bouazza Kissami, fondateur et ex-président-directeur général de Béni-Snassen SARL.
- Driss Kissami, fondateur et directeur du journal L'Oriental.
- Dr El Houcine Kissami, docteur en études anglophones de l'université Paris-Sorbonne et écrivain satirique marocain.
- Hicham Kissami, chanteur et compositeur marocain.
- Pr Mohammed Kissami, écrivain, acteur et professeur à l'université Cadi Ayyad de Marrakech
Édifices religieux consacrés[modifier]
Mosquée Sidi Ali ben Saïd[modifier]
La mosquée Sidi Ali ben Saïd est un édifice religieux et sanctuaire islamique de la ville d'Aounout, dans le caïdat de Tafoughalt, construit en l'honneur du saint Sidi Ali ben Saïd de la tribu des Béni Ouriemech.
Fondée au XVIe siècle[13], le premier discours du vendredi y est prononcé en 1933.
L'édifice a par la suite été agrandi en 1965, avant d'être restauré en 1989.
Rawda de Tzayast[modifier]
Ancien lieu de contemplation spirituelle pour l'ancêtre de la famille, Sidi Ali ben Saïd, le site d'Al-Rawda de Tzayast abrite désormais une mosquée et un cimetière réservé aux disparus de la famille.
Autres[modifier]
- Cimetière des Martyrs, Aounout, caïdat de Tafoughalt[14].
Notes et références[modifier]
- ↑ 1,0 et 1,1 (ar) H. Essoufi, « عن تاريخ بركان », الساحة اليمنية, [réf. incomplète]
- ↑ Rachid Gorfti, Héritage et construction du statut des Chorfa Chbihi. Ethnographie des pratiques sociales et cultuelles au sanctuaire de Moulay Idriss Zerhoun, [réf. incomplète]
- ↑ 3,0 et 3,1 Charles-André Julien, Histoire de l'Afrique du Nord, des origines à 1830, Paris, Payot, [réf. incomplète]
- ↑ Louis Voinot, Oujda et l'Amalat, Maroc, L. Fouque, (1re éd. 1912), 585 p.[réf. incomplète]
- ↑ « نهضة بركان يفوز وديًا على الوداد و يقدم لاعبيه الجدد للإعلام والجماهير », sur جريدة وطنية | orientplus.net (consulté le 22 avril 2016)
- ↑ (ar) د مصطفى الكتيري, « المندوبية السامية لقدماء المقاومين وأعضاء جيش التحرير » [« Le Haut-Commisariat des Anciens Résistants et Anciens Membres de l'Armée de Libération »], نشرة التواصل, no 74, , p. 126 (lire en ligne [PDF])
- ↑ 7,0 7,1 et 7,2 (en) « Kissami Surname Meaning, Origins & Distribution », sur forebears.io (consulté le 22 novembre 2015)
- ↑ Mouna Hachim, Dictionnaire des noms de famille du Maroc, Casablanca, Le Fennec, , 432 p., Qasmi (el)
- ↑ 9,0 et 9,1 (en) « Kasmi Surname Meaning, Origins & Distribution », sur forebears.io (consulté le 20 décembre 2015)
- ↑ (en) « Kissam Surname Meaning, Origins & Distribution », sur forebears.io (consulté le 22 avril 2016)
- ↑ (en) « Kasimi Surname Meaning, Origins & Distribution », sur forebears.io (consulté le 20 décembre 2015)
- ↑ (en) « Kassimi Surname Meaning, Origins & Distribution », sur forebears.io (consulté le 20 décembre 2015)
- ↑ (ar) « مسجد زاوية أونوت » [« La mosquée de la Zaouïa d'Aounout »], sur aounout.canalblog.com
- ↑ (ar) Y. Asrar, بحث لنيل الإجازة في التاريخ, ضريح الفقيه سيدي امحمد أبركان
Annexes[modifier]
Bibliographie[modifier]
- Louis Voinot, Oujda et l'Amalat, Rabat, Éditions La Porte, (1re éd. 1912), 664 p. (ISBN 9789981889583)
- (ar) Badr Maqri, خطط المغرب الشرقي, Oujda, Ministère des Habous et des Affaires Islamiques, , 493 p. (ISBN 9789954050613)
- (ar) Abdellah Senhaji, مذكرات في تاريخ حركة المقاومة وجيش التحرير من 1947 إلى 1956, مطبعة فضالة, , 427 p. (OCLC 23143355)
Articles connexes[modifier]
- Chérifiens idrissides
- Sidi Ali ben Saïd
- Béni-Snassen
Liens externes[modifier]
- (en) « Étymologie, origines et répartition du patronyme Kissami »
- (ar) « La tribu Béni Ouriemech »
- (ar) « La mosquée de la Zaouïa d'Aounout / Qui était Sidi Ali ben Saïd »
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