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Famille Courmes

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La famille Courmes olim de Corma, Corme [Cormesse au féminin] est une famille française subsistante issue de la vieille bourgeoisie [1] de la cité puis ville de Grasse, en Basse-Provence orientale [2] [3] [4]. Son berceau est le village voisin de Courmes [5] [6] et sa filiation est prouvée depuis le XVIme siècle [7].

Origine[modifier]

La souche, XIIme siècle[modifier]

P de Corma (Courmes) Charte 1176

La souche est grassoise, le nom apparaît pour la première fois dans la Gallia Christiana nova[8] [9], au temps du Consulat de Grasse, durant la seconde moitié du XIIme siècle; Lorsque, le 29 septembre 1176, P. de Corma est témoin de la signature d'une charte [acte de donation] entre Bertrand de Grasse et Bertrand 1er, évêque d'Antibes.

L'étymologie[modifier]

Corma est la forme primitive d'un nom d'homme très anciennement porté à Grasse, dont la forme moderne se fixe à la fin du XVIme siecle. L'onomastique en est connu [10] [11] Marie-Thérèse Morlet dans son dictionnaire étymologique des noms de famille le définit comme un nom de localité d'origine et plus précisément, dans cette catégorie, un nom de provenance. Celui « qui est originaire de Courmes. » Pour son anthroponymie, elle rejoint Albert Dauzat qui dans son dictionnaire étymologique des noms de lieux en France le qualifie d'ancien provençal, corma, cornouille. Un lieu « planté de cornouiller. » Mais elle ne reprend pas dans ses recherches récentes, la possibilité laissé par Dauzat d'un oronyme pré-latin, ce dernier est en effet bien plus nissart que grassois et il n'a pas été possible de le relier à Corma.

La première famille[modifier]

Bourgeoisie de robe[modifier]

L'existence d'une première famille de ce nom a été identifiée par Gilette Gauthier-Ziegler [12] dans son livre Histoire de Grasse au Moyen Âge 1155-1482, en effet elle observe que de la fin du XIVme siècle à la fin du XVme les Courmes faisaient partie des « familles qui se transmettaient immuablement les fonctions de conseillers au Conseil de ville. Les conseillers n'étaient pas payés, les notaires et les gens pourvus d'un office devaient renoncer à leur fonctions pendant le temps de leur admission au Conseil. Une sorte d'aristocratie s'était formé,» [dirons nous un lignage urbain]. Ce sont toujours les mêmes noms qui figurent sur les listes du conseil : les Aynési, les Poloys, les Achard, les Courmes, les Roque, les Grenon, les Meyfred, les Turlaire, les Muraire, les Tombarel, les Simosse, les Sauvan, les Laugier, les Tossans, les Rabuis, les Théas et les Bonnefoy semblent se transmettre immuablement les fonctions de conseillers. » La famille Courmes subsistante au XXIme siècle revendique invinciblement une origine commune avec cette première stirpe.

Si à première vue, cette position dans la cité et au Consilium ordinarium semble immuable, le livre de Jean-Luc Bonnaud [13] Un état en Provence. Les officiers locaux du comte de Provence au XIVme siècle (1309-1382) nous permets de déceler une « évolution de carrière » dont la plus part des solidarités se jouent entre les membres de cette bourgeoisie urbaine. Issue du monde de la regarderie et des notaires ils sont clavaire ou baile-clavaire et parfois procureur. Leurs fonctions officielles leurs permettant d’être bien au fait du marché des fermes comtales et du processus de location de celles-ci, ils furent capable de réunir des sommes d’argent imposantes et de prendre des risques pour louer les droits de la gabelle. Ces officiers fortunés ne sont pas encore un groupe social homogène, mais cette réussite leur permet d’envoyer leurs enfants poursuivre des études universitaires. Une fois gradué, ils deviennent Jurisperitus, avec prédicat d’honneur nobilis.

Les sources, XIIIme au XVme siècles[modifier]

Les sources confirment la formation d'une lignée de robe portant ce nom à Grasse du XIIIme siècle au XVme :

Gillelma de Corma fut la première femme reconnue de ce nom, uxor [épouse] de Bertrandi de Corma. Ils sont Cité en 1252, dans le Cartularium episcopatus Grasse[14]. Nous trouvons, également en 1252, dans cette même enquête des droits et revenus de Charles 1er d'Anjou en Provence : Hugo de Corma [15], F de Corma et R de Corma [16].

Raymundus de Corma, regardatores, Le 20 novembre 1260 il est signataire du premier règlement édicté par le viguier de Grasse pour les tanneurs de la cité [17] [18]. Le 6 février 1288 il a signé avec dominus Milo Oliverius de Corma, notaire, une décision prise par une assemblée de citoyens d'établir à Génes un consul pour lever sur les marchands Grassois trafiquant dans cette vile, des taxes destinées à obtenir le maintien de leurs privilèges [19] [20].

Petrus de Corma, notarius. Le 24 fevrier 1311 il est l'un des signataire du tarif établi par des prud'hommes pour les opérations des arbitres de la ville de Grasse. (Nomina dictorum proborum virorum sunt hec : Ce sont les noms des hommes dits vertueux) [21] [22].

Luquetus de Corma et Gaufridus Corma, cités en 1333, testis de Grassa dans le registre de la viguerie de Grasse [23] [24].

Petri de Corma cité en 1338 [25] Robertus de Corma [26].

Honoratum Paulum Corme, baile-clavaire de Villeneuve le 29 décembre 1361 et clavaire de Grasse le 12 février 1368. Fermier-général, il a loué par deux fois la gabelle de Grasse, le 1er septembre 1366 et le 2 juillet 1372 [27].

Jacques Corme devint fermier-général de la gabelle de Fréjus le 1er septembre 1366; Pour son poste de clavaire de Castellane, le 22 décembre 1361, il fut appuyé par les fidéjusseurs, noble Marc de Grimaldi, de Nice et Paul Corme, de Grasse [28].

Grassus Corme, nobilibus et circunspectis viris : homme de noble qualité, avocat, Jurisperitis. Il fut juge de Brignoles 1er septembre 1375, d'Hyères 5 septembre 1376, et de Trascon 17 juillet 1380. Le 15 mai 1386 il est cité dans les Grandes lettres patentes accordées aux citoyens de Grasse par la reine Marie, tutrice du roi Louis II, en raison de leur attachement dans la lutte contre Charles de Duras [29] [30]. Le 30 octobre 1391 Domino Grasso Corme est jurisperito de Grassa lors de l'échange de prisonniers intervenu entre le Sénéchal de Provence, Georges de Marle, et Vita de Blois, capitaine du comte de Savoie [31] [32].

Louis Corme, moine en 1388, fit promesse d'obéissance à la Règle de saint Benoît [33].

Egias Corme Notaire de Grasse. Le 6 setembre 1421 il signe un acte « d'engagement des fruicts de l'Abbaye, monastère St-Honoré » [34] [35].

Cézair Corme, Notaire de Grasse en 1422 [36] [37].

Dame Catherine Cormesse, citée en 1410, elle épousa noble Honorat Corme, docteur en droit, Jurisperitus [38], Juge du palais de Marseille le 8 juillet et 24 novembre 1379, juge de Digne le 2 septembre 1380, nous le suivons le 25 octobre 1385 donnant en métayage une terre en s'engageant à payer la première année, le tiers des dépenses occasionnées par le binage de mai. Nous le retrouvons en mai 1400 où il participe à la reprise du monastère de Lérins, tombé aux mains de corsaires génois, sous la conduite d’un nommé Salagerius Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>, ce que confirme un arbitrage pour François de Villeneuve du 23 janvier 1424, l'acte est rédigé dans le château de Gréolière en présence de Bertrand III de Grasse. Nous lui trouvons également une clientèle juive et la rédaction de plusieurs dettes envers des prêteurs juifs de Grasse : Mossono Jassielis, Jacob et Levi. Il faut signaler une acte de laudime pour le couvent des dominicains le 9 novembre 1442 et la nomination du conseil de la communauté de Grasse (sindicatur universitatis Grasse), le 12 novembre de la même année. Nous apprenons par ailleurs qu’il possède une maison à Grasse et une à Saint-Paul ce qui explique cette activité partagée entre les deux villes [39].

Pierre Corme, licencié en droit, notaire, ses actes s’échelonnent de 1428 à 1447, il date également ses actes selon le style florentin. Le 17 janvier 1441 il rédige l’acte de renouvellement pour un an du syndicat de Cannes avec la liste des syndics, clavaire, arbitres, taxateurs, conciliateurs et auditeurs ainsi qu’un arrentement de moulin, le 21 février 1440, pour deux ans par Nicolas Grimaldi coseigneur d’Antibes moyennant 70 setiers d’annone [40] Dans une procuration du 14 avril 1439 Pierre Corme figure parmi d’autres notaires en tant que résident citoyen grassois [41].

noble Jacques Corme II, notaire, ses archives ont souffert de nombreuses pertes, il utilise peu le provençal et utilise le style florentin de l’Annonciation pour changer de millésime. Il bénéficie surtout de la clientèle des institutions religieuses, les Franciscains de Grasse ont souvent recours à ses services, il intervient aussi régulièrement pour les moines de Lérins. Il est d’ailleurs baile et notaire de la cour abbatiale de Lérins [42], et juge de la cour de Saint-Vallier dont l’évêque de Grasse est seigneur. Un acte du 17 mai 1486 est très intéressant car il nous renseigne sur la construction de la chapelle Saint-Pierre dans l’île de Lérins, le commanditaire était alors prieur de Clumanc. Il teste le 7 août 1496 en faveur de son fils Jacques Corme III [43], il signe le 5 juin 1497 l'acte d'habitation d'Auribeau donnant que « pour le moins 25 chefs de maison, seront tenus et leurs successeurs à perpétuité faire hommage et prêter serment de fidélité en double forme au seigneur evesque, comme Prévost de lad église de Grasse » [44] [45].

Le 15 janvier 1482 Les Courmes deviennent français lorsque les Etats de Provence, confirmant le testament de Charles du Maine, ratifièrent la réunion sur pied d'égalité de la Provence à la Couronne.

La deuxième famille,[modifier]

Les Huguenots, XVIme siècle[modifier]

La famille Courmes subsistante dont la filiation est prouvée depuis le XVIme siècle, est issue en lignée agnatique du capitaine huguemot Luc Courmes (Corme) et de son épouse Jane Henrique, qui testent tous deux le 14 avril 1580, « considerant quil est mortable comme les autres et debtant en ce temps de peste estre surprins de lheure incertaine de la mort »[46] :

Luc à quatre frères : Maître Bernard Corme, docteur, Jacques Corme, Pierre Corme et Giraud Corme[47]. Ce dernier, propriétaire d'une vigne, est l'époux d'Honorade Mottet, il teste le 8 octobre 1578 et rend son âme à Dieu avant 1580.

En 1580, Luc est sans doute jeune, deux de ses fils ne sont pas nommé dans son premier testament[48] (Pierre et Anthoine). Sensible à un retour aux sources du christianisme, il ressent le besoin de considérer la religion et la vie sociale d'une autre manière. Il se tourne vers la réforme et prends les armes. De coups de mains en chevauchées et prises de bastions catholiques, Grasse devient un fief protestant, mais la peste rode, la confusion règne.

En 1589 Henri de Navarre monte sur le trône de France. Henri IV modifie petit à petit sa position vis-à-vis du protestantisme et des huguenots. Plusieurs courriers invitent leurs capitaines à rendre les armes ; en remerciement, le souverain promet son pardon.

Le 14 novembre 1589, le baron de Vins, chef des ligueurs en Provence, mit le siège sous les remparts de Grasse. La ville resista plus d'une semaine, assaillie par deux mille fantassins et mille cavaliers. À la fin de cette semaine sanglante Grasse capitula, mais le 20 novembre 1589 le baron de Vins fut tué. Luc survécut, mais fut-il blessé ? Le lendemain il testa à nouveau en « L'an mil cinq cens quatre vingtz neuf et le vingt uniesme jour du moys de novembre envyron sept heures du matin », il se dit « San [sain] par le voulloyr de Dieu, de son entendement, usaige de raison et parfaicte memoyre, sans estre aucunement faché de sa personne », il reste « fidelle chreptien » et fidèle à son roi, mais il abjure en « Elegissant cepulture de son corps - apres que lame sera dicelluy separée - dans leglise du couvant des freres precheurs. ». En 1593 le roi abjure lui aussi, la ligue s'effondre en Provence, La Plane fut poignardé et les Savoyards se retirent définitivement hors du Pays de Grasse, c'est la fin de trente années de douleur et d'épouvantement.

Les Courmes, resté catholique, ce sont maintenue à Grasse du XVIme siècle au XXme, ou ils ont prospéré dans le négoce, le commerce maritime et la politique. Sous l'Ancien Régime, ils sont només pour la première fois « Bourgeois de Grasse » le 9 décembre 1683 [49].

Le négoce, XVIIme siècle[modifier]

Blason Courmes
[50] [51] [52] [53].
Dalle funéraire Gaspard Courmes (1664-1749), crypte de la cathédrale Notre-Dame du Puy de Grasse

La prééminence de la tannerie durant des siècles de la vie grassoise est incontestable [54], l'ensemble des familles de notables y participent avec profit, le petit fils de Luc, Anthoine Courmes, époux de Lucrèce Pons (1643), est maître-cordonnier. Leurs fils donnent deux branches principales : l'une bourgeoise avec Honoré Courmes et l'autre marchande avec Gaspard Courmes. Ce dernier est le fondateur, aux alentours de 1690 et pour deux siècles, de la première fabrique de savon grassoise [55]. Il est inhumé en la crypte de la cathédrale Notre-Dame du Puy de Grasse. Son neveu, le Père Louis Courmes, bénéficier en l'église-cathédrale de Grasse, se vit attribuer par d'Hozier des armoiries dites d'office, portant de sinople à la bande d'or elles furent enregistré en 1696 à l'Armorial général de France [56] [57] [58] [59]. Le père Courmes célébra le 26 août 1708 en cette même cathédrale Notre-Dame du Puy de Grasse le mariage de son cousin germain Nicolas Courmes, procureur au siège de cette ville de Grasse, avec Marie-Anne Blacas. Leurs fille Anne Courmes sera l'épouse du Capitaine Charles-Étienne d'Antelmy [60], ingénieur, Chevalier de Saint Louis et neveu de Mgr d'Antelmy, évêque de Grasse de 1726 à 1752, qui célébra leur mariage le 22 juillet 1748 [61].

Très prospère, la savonnerie entretient d'étroites relations de par sa nature même, avec l'huilerie et la parfumerie naissante. L'objet, le but commercial recherché est vaste. Aux côtés des cuirs apparaitront de bonne heure le blé, les huiles, les fleurs, les produits tropicaux et même la banque privée. Les négociants grassois forment une caste où les liens familiaux et pactes d'intérêts s'enchevêtrent à l'extrême. Ainsi Grasse, cité de Consulat par la grâce de Dieu, ville mercantile par excellence, aux familles de négociants distinguées, très riches, plus instruites et cultivées qu'ailleurs dans la Provence Orientale. Tenant le négoce comme le trait distinctif et comme l'honneur de la cité ainsi que l'écrit Agulho, L'âme de la cité demeurant profondément bourgeoise, comme l'écrit Fontmichel, ville royal ne dépendant d'aucun seigneur[62], comme le souligne Carrot [63]. Grasse aimée par Sénéquier, Grasse des Oxybiens du joyeux Abbé Massa [64] dont Gilette Gauthier-Ziegler honore l'imagination [65], Grasse donc, verra la Révolution française, moment charnière, maitrisée et orientée par sa bourgeoisie d'affaires [66].

La bourgeoisie d'affaires, XVIIIme au XIXme siècle[modifier]

La politique[modifier]

À la veille de la Révolution française les Courmes font partie des 28 familles de la haute société grassoise dont Hervé de Fontmichel donne la liste et qu'il décrit comme « extrêmement fermé, uni par le sang et l'intérêt ». Elle comporte une minorité aristocratique d'origine féodale et une majorité de familles, nobles ou notables, issues du monde des affaires [67] : Les marquis de Grasse, possédant encore quelques fiefs aux alentours de la cité, tel Cabris jusqu'au XVIe siècle et Le Bar jusqu'à la Révolution; les Villeneuve, seigneurs de Vence, de Gréolières, de Beauregard; les Clapiers, seigneurs de Cabris; les Bompar; les Lyle-Taulanne; les Pontevès; les Théas, seigneurs de Caille, de Gars et d'Escales; les Court , seigneurs d'Esclapon, Fontmichel et Séranon; les Durand, seigneurs de Sartoux; les marquis de Gourdon et de Montauroux; les Cresp, seigneurs de Saint-Cézaire; les Geoffroy, marquis du Rouret; les Mougins, seigneurs de Roquefort; les Fanton, seigneurs d'Andon et Thorenc; les Tressemannes, seigneurs du Chasteuil et du Puget; les Robert, seigneurs d'Escragnolles; les Amic; les Roubaud d'Antelmy; les Luce; les Courmes; les Chiris; les baron Isnard; les Gazan, comte de la Peyreire; les Pérolle; les Gallimardles Fabre; les Emerigon; les Bain.

Le petit fils de Gaspard, Pierre-Gaspard Courmes (1731+1802), bourgeois [68], est juge de paix et consul de Grasse, recteur des Pénitents blancs de Grasse (1769, 1770 et 1783) [69] et administrateur du département du Var (1792). Il est l'un des 550 plus imposés du Var [70] et fait partie de l'équipe libérale qui réussit à se maintenir jusqu'à la Terreur, sous la présidence du maire Honoré-Marie Court « ci-devant seigneur d'Esclapon et Séranon. » Le député Honoré Courmes, frère de Pierre-Gaspard, est présent le 22 mars 1789 à l'Assemblée du Tiers-États de Grasse qui se tient dans la salle de l'hôtel de ville, il est député, représentant des « Sieurs fabricants a savon ». Un moment, sous Robespierre, ou plutot sous le joug de son frère Augustin Robespierre et de Ricord, Grasse sembla vaincue. Les bourgeois qui la maintenaient jusqu'alors, au jour le jour, dans la voie de l'opportunisme et du pragmatisme, apercevant l'écume révolutionnaire qui s'apprêtait à les submerger, se retirèrent avec aisance [71]. À la chute de Robespierre la terreur s'effondre avec une incroyable rapidité, son administration disparaît, le club révolutionnaire est deserté, les églises sont rouvertes et le 21 brumaire an III (11 novembre 1794), les représentants du peuple, Auguis et Serres, nommèrent une nouvelle municipalité de Grasse dont le premier président fut Courmes-Chautard et c'est aussi a cette époque qu'un Courmes commanda la Garde nationale à Grasse, de 1797 à 1798.

Claude-Marie Courmes (1770-1865), 20 ans en 1789. Photo Charles Nègre (1852)

Un des leurs, le fils ainé de Pierre-Gaspard, Claude-Marie Courmes (1770+1865) c'est particulièrement illustré dans les affaires et la politique, il fait partie de la liste des « Grands notables du premier Empire du var » de Frédéric d'Agay ou nous retrouvons 15 des 28 familles grassoises qui ont survécu au grand chambardement et gardé leur position : Les Bain; les Court de Fontmichel; les Gazan, comte de la Peyreire; les baron Isnard; les Luce; les marquis de Lyle-Taulanne; les Mougins de Roquefort; les Courmes; les Cresp de Saint-Cézaire; les Lombard, marquis de Gourdon; les Roubaud d’Antelmy; les Geoffroy, marquis du Rouret; les Théas de Gars; les Villeneuve et les Pérolle.

Claude-Marie avait vingts ans en 1789, il épousa en 1801 Marie Marguerite Justine Isnard (1779+1851), elle est la nièce du baron Isnard et l'arriere-petite fille de [72] Clere Courmes, épouse de Jacques Isnard, marchand curatier, seigneur de Deux Frères et Esclapon.

Jeune il est l'un des meneurs avec Honoré Pérolle, ancien notaire royal, et Joseph de Court-FonMichel d'un groupe de jeunes royalistes grassois les « Enfants du soleil » [73] qui forment notamment un rassemblement contre-revolutionnaire le 7 ventôse an V (1797) à Grasse sur la place aux Aires où l'on chante « le Réveil du peuple ». Les rapports de police note que Claude-Marie donnait le ton aux cris de «Vive le Roi !» « À bas la République » « On l'a vu également ce jour distribuer des fusils aux participants. »

Chapelle Maure-Courmes, cimetière de Saint-Cézaire-sur-Siagne (06530)

Suspecté en l'an II, il est entré au conseil municipal après Thermidor, il a été poursuivi après le coup d'état républicain du 18 fructidor an V, membre du collège électoral d'arrondissement en 1804, conseiller général du Var de 1811 à 1833, il siège dans la majorité soutenant la Monarchie de Juillet. Il est Élu député du Var (circonscription de Grasse) le 5 juillet 1831. Les sentiments royalistes qu'il manifesta le firent nommer maire de Grasse de 1830 à 1835. Il est fait [74] Chevalier de l'ordre royal de la légion d'honneur le 26 janvier 1833. Il achète à Grasse l'hôtel particulier de Marcy et avec son frère, en 1813, l'ancien hôtel de Clapier-Cabris. Le Boulevard Courmes 06530 Saint-Cézaire-sur-Siagne, porte le nom de sa fille Magdeleine-Françoise Courmes en souvenir de son aide pour « faire monter l'eau courante » jusqu'à Saint-Cézaire. Elle était l'épouse de Fortuné Maure. Le boulevard Courmes longe la place Maure. Une chapelle bien entretenu par la mairie de Saint-Cézaire-sur-Siagne est visible à l'entrée du cimetière municipale.

Monogrammes Courmes-Boulay, salon de l'hôtel Clapier-Cabris, Grasse

Son frere cadet Antoine Joseph Mathieu Courmes (1777+1858), époux de Virginie Boulay est armateur à Marseille et consul de Grasse, Il achète à Grasse avec son frère ainé, en 1813, l'ancien hôtel de Clapier-Cabris, ils sont les grand-parents de Marie Geoffroy du Rouret et du capitaine Arthur Courmes.

Les armateurs grassois[modifier]

Les négociants-seigneurs [75], comme aimait à les appeler Jean-Marie Cresp [76], avaient-ils le goût du risque ? Les Courmes, comme tous les Grassois, sont plus montagnards que côtiers, cependant « la mer au cours des siècles a revêtu pour eux une importance capitale ». Au XVIIIme siècle le développement de leurs affaires les pousse hors les murailles de leur ville, Les Courmes ont été l'une des deux plus importantes familles d'armateurs grassois [77]. Liés au grand commerce marseillais, ils arment leur propre flotte commerciale et participent au développement de la propulsion à vapeur.

La guerre, XXme siècle[modifier]

Le capitaine Arthur Antoine Louis Courmes (1849+1921), est fait chevalier de la Légion d’honneur le 13 janvier 1907, il est éditeur et participe à la guerre Franco-prussienne. Il est toutefois décrit comme « un officier très peu au courant des fonctions de son grade, peu apte au commandement mais cependant très intelligent, homme du monde et possédant une belle fortune. »

Lors des deux conflits mondiaux, les Courmes ont donné des officiers à la France.
Au début du XXme siècle, Les deux jeunes fils d'Arthur : Maurice et Marcel, bercés par les aventures de leurs grand oncle, le commandant Amédée Lamy [78], rêvent d'Afrique.

Le capitaine Maurice Louis Courmes [79], industriel, membre du conseil d'administration de la société Fragonard à Grasse en 1925 [80]. Il est décrit comme « un officier d’une parfaite distinction qui occupe un rang social qui en plus de ses qualités d’intelligence et de caractère lui donne un très grand ascendant sur la foule. Il a fait preuve d’un grand dévouement durant la campagne du Maroc et surtout au porte d’Azilal

capitaine Marcel Courmes, aviateur français 1915

Son frère cadet le chef d'escadrons Marcel Courmes (1885+?) Chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918. Il épousa le 21 mars 1910 la bostonienne Louise R. Chadwick, fille du peintre américain Francis B. Chadwick et de la peintre suedoise Emma Hilma Amalia Löwstädt. Marcel est élève à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (1905-1907), la Dernière du Vieux Bahut, Sorti avec le numéro 6 sur 277, puis élève à l'École de cavalerie de Saumur (1907-1909), sorti Major, 1er sur 60. Il sert durant la Campagne du Maroc dans les confins algéro-marocains au 28e régiment de dragons (1910-1911) puis au 7e régiment de dragons (1913). Il est décrit comme un « Brillant officier de cavalerie, mais rêveur, excessivement artiste qui a une tendance à trop de bienveillance dans son commandement ce qui peut avoir des inconvénients sérieux en temps de guerre » [81].
Il rejoint l'aviation le 1er août 1915 au 2ème Groupe de Bombardement puis à l'Escadrille F 63. C'est « un pilote audacieux et habile. Officier d'une éducation parfaite, d'un caractère indépendant qui a de grandes qualités de sang froid, de courage et de volonté, qui en font un excellent pilote » [82].
Il deviendra à la fin de la première guerre mondial Chef d'orchestre et compositeur et il fut également le directeur artistique de Jean Renoir pour son film « La Chienne » ou il jouera le rôle du colonel (1931) et l'un des premier ingénieur du son du cinéma parlant notamment pour le film « Hôtel du Nord » de Marcel Carné (1938).

Gilberte Courmes (1910+1951), épouse du Compagnon de la Libération le colonel Maurice Delage (1906+1959) [83]. X 25, officier de la Légion d'honneur, il rejoint la Force "L" et créé le 13e régiment du génie dont il prend le commandement, directement engagé à l’avant en appui de la progression, il mène son unité en Normandie où il débarque le 1er août 1944 avec la 2e division blindée (2e DB) et participe à la libération de Paris.

Lieutenant Christian Courmes (1913-1987), prisonnier à la forteresse de Colditz (1942)

Le lieutenant Christian Courmes (1913+1987), époux de Micheline Poutignat, fille du chef d'escadron Jean-Henri Poutignat (1875+1955) [84], X 1894, fait Chevalier de la Légion d'Honneur le 28 octobre 1915, et de Marguerite Filon. [85] Christian est fait prisonnier lors de la bataille de France au Siège de Calais le 26 mai 1940 lorsque la 10e Panzerdivision s'empare de Calais. Envoyé à l' Oflag IV-D, en Elsterhorst. Le 10 avril 1941 il fait une première tentative d'évasion par souterrain, le 15 septembre 1941 il fait une deuxième tentative d'évasion par souterrain, le 8 février 1942 il fait une troisième tentative d'évasion en coupant le réseau barbelés, le 10 juillet 1942 il fait une quatrième tentative d'évasion par souterrain. Envoyé comme "officier récidiviste" et "ennemi de l'Allemagne" à la Forteresse de Colditz, en aout 1942. Pour sa cinquième tentatives d'évasion il participe au « tunnel des français » et c'est lui qui est surpris par les allemands entrain de creuser. Il est envoyé au camp spécial de Lübeck, Oflag X-C, en août 1943, il propose à ses camarades l'idée du « tunnel de l'appel », c'est sa sixième tentative, il réussit à s'évader et rejoint la France en bicyclette le 20 juin 1944 et rejoint les FFI. Il est décrit comme « un excellent officier, énergique et très actif. Evadé il n’a pas hésité à rejoindre les Forces Françaises de l’Intérieure, suivant ainsi la plus belle tradition française : servir. C’est un exemple pour beaucoup de Français. » [86]

Dont postérité.

Personnages[modifier]

Généalogie[modifier]

  • Giraud Corme[87] il est propriétaire d'une vigne, lieu ou le testament de son frère le capitaine huguenot Luc Corme sera signé du fait de la peste[88]. Il est l'époux d'Honorade Moutette (Mottet olim Moutet), il teste le 8 octobre 1578 et rend son âme à Dieu avant 1580.[89] (cité dans le testament de son frère Luc Cormes en 1580)[90] dont :
    • Honoré Corme, fils posthume du ventre, cardeur à laine, marié à Jehanette dont :
      • Honoré Corme, marié le 23 mai 1621 à Jehanne Gras[91]. Il teste le 14 mars 1630 instituant Jacques et Antoinette Courmes, ses frères et sœur héritiers universels[92]
      • Jacques Corme, marié le 14 mai 1627 à louise Preuve[93].
  • Maître Bernard Corme, docteur, vivant en 1580 (cité dans le testament de son frère Luc Cormes en 1580 et dans le testament de Jeahnne Henrique)[90]
  • Le capitaine huguenot Luc Corme, qui teste le 14 avril 1580 et mort avant 1620). marié à Jehane Henrique ( citée dans son testament)[90] Dont :
    • Marianne Cormesse (citée dans le testament de Luc Cormes)[90]
    • Jacques Corme (cité dans les testament de Luc Cormes et Jeanne Henrique et dans le contrat de mariage de son frère Vincent en 1621).
    • Vincens Corme, cordonnier[94] dans son acte de mariage le 10 novembre 1621 avec Anthorone Mercurinne[95]
    • Antoine Corme, décédé avant mars 1638 (cité dans le contrat de mariage de son frère Vincens en 1621 et dans le contrat de mariage de son fils Honoré le 10 mars 1638 avec Gasparde Mougins), marié le 30 décembre 1604 à Honorade Albarne dont :
      • Claude Corme, cordonnier et trésorier des tanneurs de Grasse[96] dans le contrat de mariage du 10 mars 1638 de son frère Honoré avec Gasparde Mougins.
      • Honoré Courmes, marchand, maitre cordonnier[97] dans son contrat de mariage le 10 mars 1638 avec Gasparde Mougins.
      • Nicolas Courmes, né le 8 août 1616, marchand, maître cordonnier[98] dans son acte de mariage le 28 décembre 1643 avec Lucrèce Pons[99]. Dont :
        • Honoré Courmes, marchand à Grasse[100] (1661-1733), marié le 9 décembre 1683 à Jeanne Guidal (1659-1724). Dont :
          • Nicolas Courmes, procureur au siège, né le 26 septembre 1684, marié le 26 août 1708 à Marie-Anne Blacas. Dont :
            • Anne Courmes, née en 1719, mariée le 22 juillet 1748 au capitaine Charles-Étienne d'Antelmy.
          • Claire Courmes (1694-1758), mariée le 6 février 1713 à Jacques Isnard, négociant, curateur, seigneur de Deux-Frères.
        • Gaspard Courmes, marchand à Grasse[101], né le 6 novembre 1664 et mort en 1749, marié le 2 mars 1699 à Françoise Ferron (1682-1748) Dont :
          • Marie-Françoise Courmes, née le 2 mars 1690.
          • Claude Courmes, négociant et bourgeois de Grasse, né le 27 janvier 1703, marié le 3 mars 1727 à Marie-Marguerite Pons. Dont :
            • Pierre-Gaspard Courmes (1731-1802), négociant et bourgeois de Grasse, consul de Grasse, administrateur du département du Var (1792), recteur des pénitents blancs de Grasse. Dont :
              • Claude-Marie Courmes (1770-1865), négociant, armateur et bourgeois de Grasse. Conseiller général (1811-1833) et député du Var (1831-1834), maire de Grasse (1830-1835). Marié en 1801 à Marie Marguerite Justine Isnard (1779-1851). Dont :
                • Claude-Joseph Courmes (1809-1890), négociant établi à Marseille, marié en 1843 à Marie-Baptistine Mottet. Dont :
                  • Honorine Courmes, mariée à Justin Giraud, capitaine de frégate.
                • Madeleine Françoise Courmes, née le 4 octobre 1801, mariée en 1822 au docteur Fortuné Maure, maire et conseiller général de Grasse, député du Var puis des Alpes-Maritimes, morts tous deux le 23 août 1880.
                • Antoinette Courmes, morte en 1881.
              • Antoine Joseph Matthieu Courmes (1777-1858), négociant, bourgois et consul de Grasse, il acheta avec son frère, en 1813, l'ancien hôtel particulier de Cabris. Marié à Justine Boulay. Dont :
                • Françoise-Clémence Courmes, née le 3 décembre 1814, marié le 26 avril 1835 à Claude Mottet, industriel parfumeur.
                • Léonie Courmes (1824-1899), mariée en 1843 à Joseph Luce (1809-1893)
                • Claude-Leon Courmes, négociant, bourgeois de Grasse et armateur à Marseille, né le 28 juin 1813, marié à Laurencine Eugénie Aube. Dont :
                  • Capitaine Arthur Courmes, né le 29 juillet 1848, capitaine d'infanterie, chevalier de la Légion d’honneur. Marié à Euphémie Louise Gabrielle Segond. Dont :
                    • Chef d'escadrons Marcel Courmes, né le 13 juin 1885, marié le 21 mars 1910 à Louise Chadwick. Élève à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (1905-1907), 90e promotion dite La Dernière du Vieux Bahut. Sorti avec le numéro 6 sur 277, puis élève à l'École de cavalerie de Saumur (1907-1909) dont il sort major de sa promotion. Chef d'escadrons, chevalier de la Légion d’honneur le 15 août 1915. Il deviendra par la suite opérateur du son et travaillera notamment avec Jean Renoir. Dont:
                      • Lieutenant Christian Courmes (1913-1987), lieutenant durant la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier le 26 mai 1940 et est envoyé le 10 avril 1941 à l'Oflag IV-D où il fait plusieurs tentatives d'évasion. Il est transféré en août 1942 à la forteresse de Colditz où il passe un an et après de nouveaux travaux d'évasion sans succès, il est envoyé en août 1943 au camp spécial de Lübeck Oflag X-C. Il proposa à ses camarades le "tunnel de l'appel". Il réussit à s'évader à sa sixième tentative le 18 mai 1944 et rejoint les Forces françaises de l'intérieur. Dont postérité.

Article connexe[modifier]

Bibliographie[modifier]

  • Maurice Albert Léo d'Armagnac Delcer de Puymège, Les Vieux noms de la France méridionale et centrale À la Vieille France, 1981.
  • Marie-Thérèse Morlet, Dictionnaire des noms de famille, Librairie Académique Perrin, coll. « Présence de l'histoire », 2005.
  • Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France,Librairie Guénégaud, 1963.
  • Gilette Gauthier-Ziegler, Histoire de Grasse au Moyen Âge de 1155 à 1482, Picard, 1935.
  • Edmond Rossi, Histoires et légendes des balcons d'azur, édition Campanile, 2011.
  • Georges Doublet, Recueil des actes des Évèques d’Antibes Monaco, Paris, Picard, 1915.
  • Honoré Bouche, La Chorographie ou description de Provence et L'Histoire chronologique du mesme pays, Imprimeur à Aix, Charles David, 1664.
  • Henri Moris, Inventaire sommaire des archives hospitalières antérieures à 1792, Archives ecclésiastiques. Nice 1893.
  • M. L'abbé E. Tisserand, Histoire civile et religieuse de la cité de Nice et du département des Alpes-Maritime, Nice, 1862.
  • Jean-Bernard Lacroix, Les archives médiévales des notaires des Alpes-Maritimes 2e partie : La première moitié du XVe siècle.
  • M. L'abbé Alliez, Les Iles de Lerins, Cannes et les rivages environnants. Paris, 1860.
  • Jean-Luc Bonnaud, Un état en Provence. Les officiers locaux du comte de Provence au xive siècle (1309-1382) Collection Histoire, Presses Universitaires de Rennes, 2007.
  • Myriam A. Orban, La viguerie de Grasse, ses seigneurs et la Religion Prétendue Réformée.
  • Eugène Arnaud, Histoire des protestants de Provence, comtat Venaissin et de la principauté d'Orange, Grassart 1884.
  • Charles d'Hozier, Armorial général de France. Provence, Grasse, vol. 29.
  • Pierre-Jean Ciaudo, L'application de l'édit de novembre 1696 dans la région grassoise, Cahiers de la Méditerranée, 1977.
  • Hervé Court de Fontmichel, Le Pays de Grasse, Éditions Grasset, 1966 (ISBN B0000DUOXY).
  • Hervé Court de Fontmichel, en collaboration avec Michel Vovelle, Deux notables provençaux sous la Révolution française in Provence historique, Aix-en-Provence, 1967.
  • Frédéric d'Agay, Les notables du premier empire, Var, CNRS, 1987.
  • Robert Maestri, Commandant Lamy, un officier français aux colonies, Maisonneuve et Larose, 2000.
  • Jean Gondet, Saint-Cézaire sur Siagne, histoire d'un village de Provence, 1965.
  • Maurice Agulhon, Pénitents et Francs-Maçons de l'ancienne Provence, Arthème Fayard, 1968.
  • Jean-Marie Cresp, Grasse capitale de la Provence orientale, Tac Motifs, 1992.
  • René Martel, préface du général Louis de Goÿs, L'aviation française de bombardement, des origines au 11 novembre 1918. édition Paul Hartmann, 1939.
  • Albert Maloire, Colditz, le grand refus, « captifs peut-être ... Vaincus jamais ». édition Le Condor, 1982.
  • P. R. Reid, Colditz : The Full Story, Zenith Press, 1984.
  • Leonce Petitcolin, Les fortes têtes, 1940-1944, La forteresse de Colditz, édition France-empire, 1985.

Notes et références[modifier]

  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_familles_subsistantes_d'ancienne_bourgeoisie_française
  2. Gilette Gauthier-Ziegler, « Histoire de Grasse au Moyen Âge de 1155 à 1482 », Picard, 1935, p.137"
  3. Hervé Court de Fontmichel, Le Pays de Grasse, Grasset, 1963, p.30
  4. http://www.ville-grasse.fr
  5. Marie-Thérèse Morlet, « Dictionnaire étymologique des noms de famille », Perrin, 1997, p.249
  6. http://www.courmes.fr
  7. La famille Courmes subsistante est issue en lignée agnatique du capitaine huguemot Luc Corme et de son épouse Jane Henrique, qui testent tous deux le 14 avril 1580 : Arch. not. de Grasse, 3E-1-273 f° 588
  8. Arch. départ. des Alpes-Maritimes, G 1035; non scellé. IND. : Gallia Christiana nova, t. III, col. 1153
  9. Georges Doublet, Recueil des actes des Évèques d’Antibes Monaco, Paris, Picard, 1915, p.122
  10. Marie-Thérèse Morlet, « Dictionnaire des noms de famille, Librairie Académique Perrin, coll. « Présence de l'histoire », 2005, p.249
  11. Albert Dauzat, « Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1963, p.220
  12. Gilette Gauthier-Ziegler, « Histoire de Grasse au Moyen Âge de 1155 à 1482 », Picard, 1935, p.137
  13. Jean-Luc Bonnaud, « Un état en Provence. Les officiers locaux du comte de Provence au XIVme siècle (1309-1382),» Presse Universitaires de Rennes, Colection « Histoire » 2007.
  14. n°161. Cartularium episcopatus Grasse. Enquêtes sur les droits et revenus de Charles 1er d'Anjou en Provence (1252 et 1278) Publié par Édouard Baratier, Paris Bibliothèque nationale 1969. Collection des documents inédits sur l'histoire de France publiés par les soins du Ministère de l'éducation nationale (Comité des travaux historiques et scientiques) Série IN-4°
  15. 224. 307. Cartularium episcopatus Forojuliensis
  16. 103. Cartularium originale Turris Antiquae
  17. Original perdu. Copie dans le cartulaire de Grasse. (Archives Départementales des Bouches-du-Rhône, B 1411,f°39 vDegrés)
  18. Gilette Gauthier-Ziegler, Histoire de Grasse au Moyen Âge de 1155 à 1482, Picard, 1935, p.255
  19. "Original (Archives Municipales de Grasse, HH 4, N° IV)
  20. Gilette Gauthier-Ziegler, Histoire de Grasse au Moyen Âge de 1155 à 1482, Picard, 1935, p.256, p.257
  21. Original perdu. Copie dans le cartulaire de Grasse. (Archives Départementales des Bouches-du-Rhône, B 1411,f° 28-28 v°) - Autre copie dans le livre Rouge (Archives Municipales de Grasse, AA 1, f°72 v°-73) - Autre (Ibidem, AA 2, f° 14-15)
  22. Gilette Gauthier-Ziegler, Histoire de Grasse au Moyen Âge de 1155 à 1482, Picard, 1935, p.269
  23. Registre de la viguerie de Grasse B 1054 fol. 4
  24. Page 59 de l'enquête générale de Leopardo da Foligno en Provence Orientale (avril - juin 1333). Collection de documents inédits sur l'histoire de France, section d'histoire et de philologies des civilisations médiévales - Série in-8° - Vol 45. Éditions du commité des travaux historiques et scientifiques. 2008
  25. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence : depuis les origines jusqu'aux invasions barbares. Édition d'Artrey, Paris 1973.
  26. Archives de l'Orient latin. Societe de l'Orient latin, Paris 1964.
  27. Jean-Luc Bonnaud, Un état en Provence. Les officiers locaux du comte de Provence au XIVe siècle (1309-1382) Collection Histoire, Presses Universitaires de Rennes, 2007, p. 100
  28. Jean-Luc Bonnaud, Un état en Provence. Les officiers locaux du comte de Provence au XIV e siècle (1309-1382) Collection Histoire, Presses Universitaires de Rennes, 2007, p. 99
  29. Original. (Archives Municipales de Grasse, AA 4, non num)
  30. Gilette Gauthier-Ziegler, Histoire de Grasse au Moyen Âge de 1155 à 1482, Picard, 1935, p.303
  31. Acte déposé à l'Étude Bérard n°34, 30 octobre 1391
  32. Paul-Louis Malaussena, La vie en provence orientale aux XIVe et XVe siècles. Paris, Librairie générale de droit et de jurisprudence R. Pichon et R. Durand-Auzias. 1969, p. 65
  33. Henri Moris, Inventaire sommaire des archives hospitalières antérieures à 1792, Archives ecclésiastiques. Nice 1893. p.36
  34. Invantere des escritures et vieux titres du monastère St-Honoré avec un brief discours en forme dhistoire suivant lordre des temps en chascun diceux, qui marque quand et qui a donné, acquis ou perdu lesdits membres et lieux au dit monastère. Au diocèse de Grasse, Canes Fond 5. n. 24
  35. Bulletin de la Société d'étude scientifique et archéologique de la ville de Draguignan. Tome VI. (1866 -1867). imprimerie de P. Gimbert, place du rosaire. page 231
  36. 3E79.51 Etude Bérard (dépôt juillet 1948). Etendus, 1422. Cézaire Corme.
  37. Marie-Christine Grasse, Vivre en Provence à la fin du Moyen - Age. L' Habitat Urbain Médiéval en Provence Orientale (1250 - 1525). Page 229
  38. Henri Moris, Inventaire sommaire des archives hospitalières antérieures à 1792, Archives ecclésiastiques. Nice 1893. p.106, p.200, p.202
  39. Jean-Bernard Lacroix Les archives médiévales des notaires des Alpes-Maritimes 2e partie : La première moitié du XVe siècle, p.1, p.2
  40. Jean-Bernard Lacroix Les archives médiévales des notaires des Alpes-Maritimes 2e partie : La première moitié du XVe siècle, p.16, p.17
  41. tam cives quam habitatores dicte civitatis Grasse, ADAM 3E 79/64 14 avril 1439
  42. Du 3 janvier 1483 au 7 mars 1484 il tient le registre des causes de la cour abbatiale de Lérins à Cannes. Monastère des Dominicains de Nice, document H 1184 du 03/01/1483 au 07/03/1484. Basesdocumentaires-cg06.fr
  43. Testament de Jacques Corme datant du 7 aout 1496. Il se trouve aux Archives départementales des Alpes-Maritimes, dans le document 03E 001/133 du 07/04/1495 au 18/07/1496. Versé par l’étude Peretti, Grasse. Notaire Pierre Aynesii III à Grasse.
  44. "M. L'abbé E. Tisserand, Histoire civile et religieusse de la cité de Nice et du département des Alpes-Maritime. Nice, 1862, p.291
  45. Évêché de Grasse, document G 0689 du 01/01/1497
  46. Testament du capitaine Luc Corme et de son épouse Jane Henrique : Arch. not. de Grasse, 3E-1-273 f° 588.
  47. qui n'est pas travailleur mais testateur
  48. Arch. not. de Grasse, 3E-1-273 f° 588.
  49. Le 9 décembre 1683, mariage d'Honoré Courmes, bourgeois de Grasse, avec Jeanne Guidal. »
  50. Armorial générale de France, Charles d'Hozier, 1696, Provence, Volume 29, page 273, numéro 542. Consultable à la BnF Richelieu, département des manuscrits. 58, rue de Richelieu 75002 Paris.
  51. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111476m/f276.image
  52. C'est le Père Louis Courme, qui fit enregistrer son blason dans l'Armorial général de France, en application de l'édit de novembre 1696 dans la région grassoise. Portant de sinople à la bande d'or, il est dit qu'il est bénéficier en l'église-cathédrale de Grasse (lire en ligne)
  53. Le père Louis Courme célébra le mariage de son neveu Nicolas avec Marie-Anne de Blacas le 26 aout 1708 : Mariage de Nicolas Courmes, le 26/08/1708. Archives de Grasse, recherche de Christian Gabert. Numéro d'ordre : 49972, Cote GG13. Cité Louis Courmes, prêtre, oncle de l'époux
  54. Hervé Court de Fontmichel, Le Pays de Grasse, Grasset, 1963, p.30
  55. http://www.infos-patrimoinespaca.org/articles/articles_pdf/article_758.pdf
  56. Pierre-Jean Ciaudo, L'application de l'édit de novembre 1696 dans la région grassoise. Cahiers de la Méditerranée. 1977. pp. 49-73.
  57. https://www.persee.fr/doc/camed_0395-9317_1977_num_15_1_1441
  58. Armorial générale de France, Charles d'Hozier, 1696, Provence, Volume 29, page 273, numéro 542. Consultable à la BnF Richelieu, département des manuscrits. 58, rue de Richelieu 75002 Paris.
  59. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111476m/f276.image
  60. ="https://www.geneanet.org/releves-collaboratifs/view/79394?nom=d%27antelmy&prenom=Charles-etienne&nom_conjoint=&prenom_conjoint=&periode=between&from=&to=&only_individu_principal=0"
  61. La fille d'Anne et de Charles Étienne : Marie-Anne d'Antelmy épousa Claude-Henry Roubaud, avocat, receveur de la viguerie de Grasse et secrétaire du roi après son père, ce dernier mort en charge. D'où les Roubaud d'Antelmy
  62. Dei gratia consules grassae
  63. https://www.persee.fr/doc/camed_0395-9317_1977_num_15_1_1439
  64. Abbé Massa, Histoire de Grasse, L. Vincent, imprimeur-éditeur, 1878, p. V
  65. Gilette Gauthier-Ziegler, «Histoire de Grasse au Moyen Âge de 1155 à 1482», Picard, 1935, p. 3
  66. Hervé Court de Fontmichel, Le Pays de Grasse, Grasset, 1963, p.33
  67. Hervé Court de Fontmichel, Le Pays de Grasse, Grasset, 1963, p.30
  68. Maurice Agulhon, Pénitents et Francs-Maçons de l'ancienne Provence page 200 : « Pierre-Gaspard et Claude-Marie Courmes sont noté Bourgeois de Grasse »
  69. Maurice Agulhon, Pénitents et Francs-Maçons de l'ancienne Provence page 158
  70. Frédéric d’Agay Grands notables du premier Empire du var, p.30.
  71. Hervé Court de Fontmichel, Le Pays de Grasse, Grasset, 1963, p.31, p.32
  72. https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=en&p=marie+marguerite+justine&n=isnard
  73. Hervé de Fontmichel et Michel Vovelle, Deux notables provençaux sous la Révolution francaise, p. 197, p. 199.
  74. https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/93806
  75. Jean-Marie Cresp, Président du Tribunal de Commerce de Grasse, Grasse, Capital de la Provence Orientale, TAC Motif, Spéracèdes, 1992, p.31, p.43
  76. Président du Tribunal de Commerce de Grasse
  77. avec les Crouet
  78. https://books.google.fr/books?hl=fr&id=_6ZxAAAAMAAJ&dq=%22Sa+mère+Elisabeth%2C+née+Giraud%22&focus=searchwithinvolume&q=%22Sa+mère+Elisabeth%2C+née+Giraud%22
  79. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6106301r/f85.image
  80. Bulletin de la Société Fragonard à Grasse, exercice 1925-1926, p.83
  81. État des services SHD-GR 8YE 3139
  82. État des services SHD-GR 8YE 3139"
  83. https://www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/maurice-delage
  84. http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_poutignat_jean.htm
  85. Fille d'Augustin Filon
  86. État des services SHD-GR 2000-2-202
  87. Il n'est pas travailleur mais testateur
  88. faict et publié au teroyr dudit Grasse, au quartier de Ribes, dans la vigne des hoyrs de feu son frère Giraud Corme
  89. Grasse - Archives notariales (1511 - 1912) Relevés collaboratifs Numéro d'ordre : 65840 : insinuation du testament Giraud Corme le 8 octobre 1578
  90. 90,0 90,1 90,2 et 90,3 Grasse - Archives notariales (1511 - 1912) Relevés collaboratifs Numéro d'ordre : 57745 : testament Luc Cormes
  91. Grasse - Archives notariales (1511 - 1912) Relevés collaboratifs Numéro d'ordre : 59846 : contrat de mariage d'Honoré Corme avec Jehanne Gras
  92. Grasse - Archives notariales (1511 - 1912) Relevés collaboratifs Numéro d'ordre : 86248 : testament d'Honoré Courmes.
  93. Grasse - Archives notariales (1511 - 1912) Relevés collaboratifs Numéro d'ordre : 62889 : acte de mariage de Jacques Courmes le 14 mai 1627.
  94. Grasse - Archives notariales (1511 - 1912) Relevés collaboratifs Numéro d'ordre : 81517 :Mariage Vincens Corme
  95. Grasse - Archives notariales (1511 - 1912) Relevés collaboratifs Numéro d'ordre : 81517 :Mariage Vincens Corme
  96. Grasse - Archives notariales (1511 - 1912) Relevés collaboratifs Numéro d'ordre : 65770 : acte de mariage Vincent Courmes
  97. Grasse - Archives notariales (1511 - 1912) Relevés collaboratifs Numéro d'ordre : 65769  : contrat de mariage Honoré Courmes
  98. Grasse - Archives notariales (1511 - 1912) Relevés collaboratifs Numéro d'ordre : 48333 : Mariage de Nicolas Courmes, maître cordonnier le 28 décembre 1643 avec Lucrèce Pons.
  99. Grasse - Archives notariales (1511 - 1912) Relevés collaboratifs Numéro d'ordre : 48333 : Mariage de Nicolas Courmes, maître cordonnier le 28 décembre 1643 avec Lucrèce Pons.
  100. Grasse - Archives notariales (1511 - 1912) Relevés collaboratifs Numéro d'ordre : 116907 : Honoré Courmes, qualifié marchand dans l'acte de mariage du 20 octobre 1722 de sa fille Marie avec Jérôme Ardisson.
  101. Grasse - Archives notariales (1511 - 1912) Relevés collaboratifs Numéro d'ordre : 55312 : Gaspard Courmes, qualifié marchand dans son acte de mariage du 2 mars 1699 avec Françoise Ferron.