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Chant polyphonique géorgien en Île-de-France

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Le chant polyphonique géorgien est reproduit, depuis les premières vagues migratoires provenant de la Géorgie vers l’Île-de-France (années 1920), par la diaspora géorgienne. Suite à un intérêt grandissant, le chant polyphonique géorgien a commencé à être pratiqué par des personnes « non-géorgiennes » (françaises et d'autres origines)[1].

Présence en Île-de-France[modifier]

Il existe aujourd'hui quatre chœurs de chants polyphoniques géorgiens en Île-de-France, dont les membres sont d'origine différente. Les chants sont présents dans les deux paroisses orthodoxes géorgiennes de la région parisienne, avec deux chœurs de chants liturgiques.

Les paroisses orthodoxes géorgiennes sont situés dans le 16e arrondissement de Paris (Sainte-Nino) et à Villeneuve-Saint-Georges (Sainte-Tamar). Un autre lieu significatif pour la diaspora géorgienne est le château de Leuville-sur-Orge (Essonne) et son cimetière. Le château fut racheté par le gouvernement géorgien en exil, après l'invasion de la Géorgie par l'Armée Soviétique en 1921. Aujourd'hui la communauté géorgienne y célèbre des commémorations et des fêtes.

Patrimoine culturel Immatériel[modifier]

Le chant polyphonique en langue géorgienne s'inscrit dans une tradition séculaire, qui est restée intacte malgré les différentes invasions subies par le pays dans son histoire. Proclamé patrimoine culturel immatériel par l'Unesco en 2008[2], le chant polyphonique géorgien représente sans doute un des chefs d’œuvre de la culture géorgienne.

Caractéristiques[modifier]

Le chant polyphonique est omniprésent dans la vie quotidienne des Géorgiens. Celui-ci accompagne la communauté dans tous les moments plus ou moins importants, comme lors de chants destinés à la célébration des rites tels que les mariages et les funérailles, des chants liturgiques religieux, des chants qui accompagnent le travail, notamment dans les champs, des chants de guérison et des berceuses pour les enfants, des chants pour les danses, notamment en ronde, ou encore des « chants de table » qui accompagnent les banquets (supra). Les chants polyphoniques restent vivants dans toutes les régions de Géorgie. Cependant ils ont des caractéristiques qui les différencient et d'autres qui les rapprochent les uns des autres. Selon les provenances régionales, il existe des chants à deux, trois et plus rarement à quatre voix.

Traditionnellement, seule la partie de voix de basse est chantée par un groupe, alors que les parties de voix plus aiguë sont toujours chantées par des solistes. Dans le chant en « trio », notamment en Gourie, la basse est chantée par une seule personne. En général la première voix est considérée comme la voix intermédiaire, même si plusieurs experts ont souligné qu'aucune des voix ne peut être considérée comme principale.

Les chants peuvent être accompagnés par des instruments traditionnels, tels que le pandouri et le tchongouri (luths), larchemi et soinari (flûtes de pan) ou salamouri (flûte). Le chant polyphonique est pratiqué aussi bien par les femmes que par les hommes, mais le répertoire masculin est bien plus vaste. Les typologies de chant pratiquées par les uns et les autres proviennent naturellement de la configuration de la société géorgienne traditionnelle : les hommes avaient « l’exclusivité » sur les chants de guerre ou de travail, les chants « d’extérieur », les femmes sur les chants de guérison et les berceuses (iavnana), les chants « de maison ». Les chants de table et de danse sont les typologies plus « intergenre ».

D'un point de vue plus technique, le bourdon (ou drone, accord continu sur la même note, notamment pour la basse) et l'ostinato (répétition obstinée d'une formule mélodique ou harmonique) sont des principes très importants pour les chants polyphoniques de toutes les régions de Géorgie. D'autres éléments techniques très spécifiques sont également présents au niveau régional. Voyons l'exemple du mélisme (technique consistant à changer sur des nombreuses notes une syllabe d'un texte), qui peut être appliqué pour des compositions de l'Est de la Géorgie, dont celles qui sont plus influencées par la musique que génériquement on appelle « orientale » (notamment perse et ottomane), et le yodel (technique consistant à passer rapidement de la voix « de poitrine » à la voix « de fausset ») typique de certaines compositions de l'Ouest géorgien (notamment de la région de Gourie).

Pour ce qui concerne la gamme musicale, les chants géorgiens ne suivent pas le système occidental (les octaves), mais ils sont plutôt basés sur des gammes de quatre ou cinq notes (tétracorde et pentacorde), systèmes qui remontent à la Grèce et au monde Arabe antique.

Le chant polyphonique villageois[modifier]

Notes et références[modifier]

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