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Autosuite de nombres

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Définition[modifier]

Autosuite de nombres[modifier]

Une autosuite de nombres est une suite dont les termes de la transformée binomiale inverse sont égaux aux termes de la suite, au signe près. Cette notion semble n'avoir jamais été étudiée.

Transformée binômiale[modifier]

Soit la suite de nombres an avec n=0,1,2,... suivie de lignes dont les termes sont égaux à la différences des termes de la suite de la ligne du dessus.

a0 a1 a2 a3
a1 − a0 a2 − a1 a3 − a2 a4 − a3
a2 − 2 a1 + a0 a3 − 2 a2 + a1 a4 − 2 a3 + a2 a5 − 2 a4 + a3
a3 − 3 a2 + 3 a1 − a0 a4 − 3 a3 + 3 a2 − a1 a5 − 3 a4 + 3 a3 − a2 a6 − 3 a5 + 3 a4 − a3

La première colonne est appelée transformée binômiale inverse de an. Réciproquement an est la transformée binômiale de la première colonne.

Dans chaque ligne on retrouve, avec les signes alternés, les coefficients du binôme de Pascal.

La suite a0, a2 - a1, a4 - 2 a3 + a2, a6 - 3 a5 + 3 a4 - a3 est la diagonale principale.

Autosuite de première espèce[modifier]

On appelle autosuite (de nombres) de première espèce toute suite dont la diagonale principale du tableau des différences ne comporte que des zéros, c'est-à-dire la première ligne de :

0 a0 a0 a0 + a1 a0 + 2 a1 = Sn
a0 0 a1 a1 a1 + a2
−a0 a1 0 a2 a2
a0 + a1 −a1 a2 0 a3
−a0 − 2 a1 a1 + a2 −a2 a3 0

an est située aux deux premières diagonales supérieures ainsi qu'à la première diagonale inférieure.

La première colonne est la suite Sn avec alternativement des signes − et +, d'où le nom d'autosuite (en anglais autosequence, mentionné dans le site OEIS, On-line Encyclopedia of Integer Sequences, créé par Neil Sloane[1]). Après 0, les coefficients de Sn sont représentés par la suite OEISA011973 de l'OEIS.

Autosuite de seconde espèce[modifier]

Une autosuite de seconde espèce a pour première colonne la suite Sn avec alternativement des signes + et −. C'est le tableau

2a0 a0 a0 + 2 a1 a0 + 3 a1 a0 + 4 a1 + 2 a2 = Tn
−a0 2 a1 a1 a1 + 2 a2 a1 + 3 a2
a0 + 2 a1 −a1 2 a2 a2 a2 + 2 a3
- a0 − 3 a1 a1 + 2 a2 −a2 2 a3 a3
a0 + 4 a1 + 2 a2 −a1 − 3 a2 a2 + 2 a3 −a3 2 a4

On voit qu'une autre définition d'une autosuite de seconde espèce consiste à prendre pour diagonale principale le double de la première diagonale supérieure. La première ligne a pour coefficients des an la suite OEISA034807.

On passe aisément d'une autosuite de première espèce à la suite correspondante de seconde espèce par Tn = 2 × Sn+1 − Sn. Pour Sn à partir de Tn : S0=0, (voir la page d'autosequence du Wiki OEIS[2]). On peut construire des autosuites à espèce alternée. Il s'agit du tableau décalé :

0 a0 a0 a0 + a1 a0 + 2 a1
0 0 2 a0 3 a0 4 ( a0 + a1 ) 5 ( a0 + 2 a1 )
0 0 0 6 a0 12 a0 20 ( a0 + a1 ) 30 ( a0 + 2 a1 )
0 0 0 0 24 a0 60 a0 120 ( a0 + a1 ) 210 ( a0 + 2 a1 )

Il part de l'autosuite de première espèce Sn. La deuxième ligne s'obtient en écrivant 0 suivi de (n+1) × Sn. C'est une autosuite de seconde espèce. On continue de la même façon. Les coefficients de a0 lus par diagonales descendantes sont représentées par la suite OEISA181511.

Par extrapolation on obtient l'autosuite de seconde espèce fractionnaire Sn+1 / (n+1) .

Exemples[modifier]

Suite de Fibonacci[modifier]

Les nombres de Fibonacci OEISA000045(n) sont une autosuite de première espèce. L'autosuite de seconde espèce la précédant, OEISA000045(n+1) / (n+1) = 1, 1/2, 2/3, 3/4, 1, 4/3, 13/7, 21/8, 34/9, 11/2, ... , est OEISA270312(n+1) / OEISA270313(n+1). Le correspondant de OEISA000045(n) est OEISA000032(n) et réciproquement.

Les nombres d'Oresme n/2n, qui sont une autosuite de première espèce, semblent les plus anciens après ceux de Fibonacci. L'autosuite correspondante de seconde espèce est 1/2n.

Le plus simple tableau à autosuites alternées est :

1 1/2 1/3 1/4 1/5 1/6 1/7
0 1 1 1 1 1 1 1
0 0 2 3 4 5 6 7 8
0 0 0 6 12 20 30 42 56 72

La première ligne est la suite de Leibniz (voir OEISA003506). La deuxième ligne est OEISA060576(n+1). La troisième ligne est OEISA199969. La diagonale principale est OEISA001761.

Autre tableau d'autosuites alternées :

1 1/2 1/4 1/8 1/16 1/32 1/64 1/128
0 1/2 1/2 3/8 1/4 5/32 3/32 7/128
0 0 1/4 3/8 3/8 5/16 15/64 21/128
0 0 0 1/8 1/4 5/16 5/16 35/128
0 0 0 0 1/16 5/32 15/64 35/128
0 0 0 0 0 1/32 3/32 21/128
0 0 0 0 0 0 1/64 7/128

La première ligne est 2−n.

La seconde ligne correspond aux nombres d'Oresme O(n)=n × 2−n.

La troisième ligne est ( n×(n−1)/2 ) × 2−n (voir OEISA069834).

La quatrième ligne est ( n×(n−1)×(n−2)/3! ) × 2−n.

La somme des colonnes est toujours 1. Sans les zéros, les colonnes sont les fractions OEISA007318/OEISA137688 réduites.

La somme des antidiagonales est OEISA001045(n+1)/2n. Les numérateurs sont les nombres de Jacobstahl positifs [1]

Les diagonales sont,à partir de la deuxième,identiques aux lignes sans les zéros.

La première ligne est aussi la diagonale principale.

Algorithme d'Akiyama-Tanigawa[modifier]

Les deux premières lignes sont :

a0 a1 a2 a3 a4 ...
a0 - a1 2 *(a1-a2) 3 * (a2 - a3) 4 * (a3 - a4) 5 * (a4 - a5) ...

On continue de façon analogue. La première colonne est la transformée d'Akiyama-Tanigawa de an. Les second nombres de Bernoulli OEISA164555(n)/OEISA027642(n) sont la transformée d'Akiyama-Tanigawa de 1/(n+1), n = 0, 1, 2, ... . La transformée d'Akiyama-Tanigawa d'une autosuite est une autosuite de meme espèce. Voir OEISA050946. Ainsi OEISA046878(n)/OEISA046879(n), dont la transformée d'Akiyama-Tanigawa est 0, -1, -1, 0, 1, 0, -3, ... = OEISA226158(n), nombres de Genocchi, autosuite de première espèce, est une autosuite de première espèce. L'autosuite correspondante (ou compagne) de seconde espèce est 2, 1, 2/3, 1/2, 2/5, 1/3 = 2/(n+1). Ainsi, par les seconds nombres de Genocchi, les seconds nombres de Bernoulli sont aussi liés à 2/(n+1), autosuite de seconde espèce.

Autres obtentions d'autosuites[modifier]

Soient la suite a(n) et sa transformée binomiale inverse b(n).

L'alternance de leurs différences et de leurs sommes crée une autosuite de première espèce.

L'alternance de leurs sommes et de leurs différences crée une autosuite de seconde espèce.

Exemple : soit a(n) = 1 suivi du chiffre 3 répété indéfiniment (OEISA122553). On obtient d'abord l'autosuite de première espèce 5*OEISA057427, OEISA057427 est l'autosuite de première espèce la plus élémentaire. Puis OEISA054977.

Pour OEISA027641(n)/OEISA027642(n), on obtient la suite de première espèce -OEISA254667(n) et pour OEISA198631(n)/OEISA006519(n+1) avec OEISA198631(1) = -1 au lieu de 1 on obtient la même suite. Pour les suites correspondantes de seconde espèce les résultats sont fractionnaires et différents.

Pour OEISA027641(n)/OEISA027642(n), on obtient la suite de deuxième espèce Trb(n) = 2, 1, 7/3, 3, 59/15, 5, 127/21, 7, 119/15, 9, 335/33, 11, 15689/1365, 13, ... de dénominateurs OEISA141459(n). La diagonale principale est 2, 4/3, 4/15, -16/105, 16/105, -64/231 de dénominateurs OEISA181131(n).

Tout ceci peut s'obtenir à l'aide de deux triangles appliqués au triangle a(0), a(0), a(1), a(0), a(1), a(2), a(0), a(1), a(2), a(3), ... . Le premier est

0
-1 2
-1 2 0
-1 3 -3 2
-1 4 -6 4 0
-1 5 -10 10 -5 2

Ce triangle est aussi OEISA140575(n), lu de droite à gauche, et aussi OEISA255935(n), dont le texte devra être modifié, avec des signes -. Voir OEISA135356(n). Par multiplication, on obtient les suites de première espèce.

Pour les suites de seconde espèce le triangle est :

2
1 0
1 -2 2
1 -3 3 0
1 -4 6 -4 2
1 -5 10 -10 5 0

C'est OEISA277078.

On a aussi le triangle, appelé Jal1, qui crée des autosuites de première espèce :

0
0 1
0 1 0
0 1 -1 1
0 1 -2 2 0
0 1 -3 4 -2 1

Ce triangle s'obtient par une colonne de zéros suivie du triangle OEISA220074. La somme de ses lignes est la suite OEISA057427, la plus simple autosuite de première espèce, alors que la somme de la valeur absolue de ses lignes est la suite OEISA001045, autre autosuite de première espèce.

Pour cette même suite de Jacobstahl OEISA001045 écrite sous la forme dite parfois réluctante 0, 0, 1, 0, 1, 1, 0, 1, 1, 3, ... on obtient par multiplication du triangle Jal1 la suite elle-même.

L'autosuite de première espèce 0, 0, 0, 1, 2, 3, 4, 5, ... est la transformée binomiale inverse de OEISA045618(n) précédée de 0, 0, 0.

Notes et références[modifier]

  1. « OEIS »
  2. (en) Jean-François Alcover, « Autosequence », OEIS Wiki, (consulté le 12 août 2017)

Voir aussi[modifier]

Liens internes[modifier]

Liens externes[modifier]

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