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Ali Moussa Iye

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Ali Moussa Iye
Ali Moussa Iye
Naissance
République de Djibouti
Activité principale
écrivain, chercheur
Formation
Sciences Po Grenoble
Distinctions
Prix de l’Académie des sciences d’Outre-mer
Auteur
Langue d’écriture français, anglais, somali

Œuvres principales

Le Verdict de l'arbre (1990)
Le Chapelet des destins (1998)

Né en 1957, Ali Moussa Iye est un écrivain et chercheur djiboutien spécialisé dans les traditions démocratiques endogènes africaines.

Intellectuel de premier plan dans son pays, Djibouti, il est titulaire d'un doctorat en sciences politiques[1] obtenu à l'Institut d'études politiques de Grenoble en 1988.

Il est aujourd'hui chef de la section Histoire et Mémoire pour le dialogue à l'UNESCO.

Parcours[modifier]

Docteur en sciences politiques de l’Institut d'études politiques de Grenoble, Ali Moussa Iye a d'abord travaillé à Djibouti à l’Institut supérieur d'étude et de recherche scientifique et technique (ISERST). Il a exercé différentes fonctions dans son pays notamment comme Chef du Département économique à la Présidence de la République et Directeur de la Presse et Audio-visuel au Secrétariat Général à l'information à Djibouti.

En tant que journaliste il a animé les pages "Culture et Sociétés" de l'hebdomadaire "La Nation" et a collaboré avec plusieurs revues internationales telles que "Pount", "Autrement", "Arabies", "Hal Abuur", "Africa International", "Revue Noire", etc.

Ali Moussa Iye est également chercheur en anthropologie politique et travaille sur les traditions démocratiques en Afrique, et les possibilités de leurs revalorisation dans le nouveau contexte de démocratisation. Il a publié en 1990 un ouvrage pionnier, "Le Verdict de l'Arbre" sur le "Xeer Issa", un ancien et remarquable contrat socio-politique qui exemplifie ce que l'on a appelé la "démocratie pastorale" des pasteurs Somalis vivant à Djibouti, en Somalie et en Éthiopie. Ce livre a été primé en 1994 par l’Académie des Sciences d'Outre-Mer à Paris.

Il a aussi travaillé dans la diplomatie à l’ambassade de Djibouti à Washington puis à Paris, avant de rejoindre l’UNESCO en 1997 où il a occupé plusieurs fonctions, notamment comme coordinateur du programme "Culture de la paix" dans la Corne de l'Afrique (basé à Addis-Abeba), responsable du programme sur la démocratie et enfin du programme de lutte contre le racisme et les discriminations au siège de l’Organisation.

Il est actuellement chef de la section "Histoire Et Mémoire Pour Le Dialogue" où il est notamment responsable de deux projets phares : le projet La Route de l'esclave[2],[3] et le projet des Histoires générales et régionales de l’UNESCO (Histoire de l’HumanitéHistoire Générale de l'Afrique[4], Histoire Générale de l'Amérique Latine, Histoire Générale des Caraïbes, Histoire des Civilisations de l'Asie Centrale et Les Différents Aspects de la Culture Islamique).

Œuvres[modifier]

Travaux de recherche[modifier]

  • Le Verdict de l’Arbre : Autopsie d’une démocratie pastorale, édition Djiboutienne, Djibouti, 1990. Cet essai a obtenu le Prix de l’Académie des Sciences d’Outre-mer de Paris en 1994[5].
  • Le Verdict de l'Arbre. Le Xeer Issa : Essai sur une démocratie endogène africaine, Éditions DAGAN, Collection "D'un Monde à l'Autre & D'une Époque à l'Autre", 2014.
  • Le Choix de l'Ugaas dans la tradition du Xeer : Un processus original pour désigner un roi, DCOM Éditions 2010.
  • The Role of Intellectuals in the Horn of Africa in Review of African Political Economy, London, 2003[6].
  • The moral crisis in the Horn of Africa, in proceedings of the 3th Conference of the Culture of Peace in the Horn of Africa, Lunde, Sweden 2002.
  • Paix et Lait ! Domestication du conflit chez les pasteurs Somalis, publié dans l'ouvrage collectif « Méthodes traditionnelles de résolution des conflits en Afrique » Éditions UNESCO, Paris 1999.
  • Sur les traces du « Bouti », dans la Revue noire, Paris, 1997
  • Nomadic cultural Heritage: how to get out of the orality ghetto?, Hal-Abuur, Horn of Africa Revue, 1995.
  • Le Khat : mythes et réalités sur une plante-fétiche de la mer Rouge, in revue Arabies, 1994, Paris.
  • Impacts of War on Children : The case of Djibouti, étude pour l’UNICEF in « Children and War in Africa”, 1991, Nairobi.
  • La sécurité alimentaire dans la Corne de l’Afrique, étude pour l’IGAD , Djibouti, 1988.
  • Histoire de la chanson djiboutienne, dans publication collective « La Chanson dans l’espace francophone », ACCT, Paris, 1989.
  • Le Chemin de fer ethio-djiboutien : épopée d‘un train mythique, in revue Autrement, 1988, Paris.

Nouvelles[modifier]

  • Le Chapelet des destins, recueil de nouvelles,  Éditions Centre Arthur Rimbaud, Djibouti, 1998.
  • Somalitude, in ouvrage collectif « Variations on Somaliness », SSA, Helsinki, 1998[7]

Récit[modifier]

  • Dardaaran, Testament d'un nomade revenu des mers, éditions Menaibuc, 2004[8].

Initiatives culturelles et citoyennes[modifier]

Il impulse l’organisation à Djibouti du premier Festival du Film dédié au cinéma africain en 1986, et la création de l’association djiboutienne de cinéma.

Il est aussi parmi les fondateurs de plusieurs autres associations telles que:

  • L’Association nationale de développement économique: pour aider les jeunes diplômés à s’orienter vers le secteur privé;
  • Call from the Horn: pour aider les populations touchées par la guerre civile en Somalie;
  • La Fondation de l’Ogaas;
  • Le Forum des Intellectuels de la Corne de l’Afrique - Greater Horn Horizon[9] - qui réunira des chercheurs et experts issue des différents pays de la région pour réfléchir ensemble sur le futur de cette région et les options possibles pour une paix et une intégration justes et durables.

Annexes[modifier]

Bibliographie[modifier]

  • «Méthode traditionnelle de résolution des conflits chez les nomades Afars et Issas», Sylvain Naudeau (lire en ligne)
  • «La gestion de la mémoire est une question hautement politique - Entretien avec Ali Moussa Iye», Ayoko Mensah[10]
  • «Traversées, histoires et mythes de Djibouti.», Revue de l'Université de Djibouti, Amina Saïd Chire et Biringanine Ndagano, Éditions Karthala, 2011.(lire en ligne)

Articles connexes[modifier]

Liens externes[modifier]

Notes et références[modifier]

  1. Ali Moussa Iye,, « Le Pouvoir du verbe et la force de la loi : étude du "Xeer", contrat socio-politique des pasteurs Issas », http://www.theses.fr/,‎ (lire en ligne, consulté le 12 octobre 2017)
  2. « La Route de l’esclave : Un pan de la « réparation historique » pour Ali Moussa Iye », Creoleways,‎ (lire en ligne, consulté le 12 octobre 2017)
  3. « Ali MOUSSA IYE », sur ciphage.com (consulté le 12 octobre 2017)
  4. « Mémoire d'un continent - Histoire générale de l’Afrique, oui mais comment? », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le 12 octobre 2017)
  5. Mahdi A., « En aparté : Ali Moussa Iye », Human Village,‎ (lire en ligne)
  6. (en) Ali Moussa Iye, In Quest for a Culture of Peace in the IGAD Region: The Role of Intellectuals and Scholars, HEINRICH BÖLL FOUNDATION, (lire en ligne), Pages 56 to 65
  7. « S O M A L I T U D E », sur Ali Moussa Iye (consulté le 12 octobre 2017)
  8. Houssein Meraneh Mahamoud; Ali Moussa Iye ; Souad Houssein, Dardaaran, Testament d'un nomade revenu des mers, Menaibuc, (lire en ligne)
  9. (en) The Greater Horn Horizon Forum (GHHF), Greater Horn Horizon Forum, (lire en ligne)
  10. Ayoko Mensah, « « La gestion de la mémoire est une question hautement politique » », Africultures,‎ , p. 140-145 (lire en ligne)

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