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6/7 (TAO)

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6/7 est un spectacle de danse composé de deux chorégraphies du chorégraphe Tao Ye pour sa compagnie TAO Dance Theater. 6 a été créée le au NorrlandsOperan à Umea (Suède), et 7 le à l’OzAsia Festival (Australie). Le spectacle est annoncé occuper 80 minutes, dont 20 minutes d'entracte.

Le compte-rendu initial concerne la reprise du à la Maison de la danse (Lyon, France).

Description objective[modifier]

6, pièce pour 6 danseurs, 35 minutes

Le spectacle s’ouvre dans la presque obscurité, une pénombre poussiéreuse. Une agitation d’une petite partie droite de la scène se devine dans les variations d’une lumière filtrée. Un petit groupe, peut-être humain, aligné à l’oblique, agité de contorsions coordonnées répétitives, s’approche lentement du centre de la scène, au rythme d’une musique (extérieure) répétitive ‘’endiablée’’, excessivement forte. Les six associés sont habillés de noir, de manière uniforme, dans une matière très souple (élasthanne sans doute) : maillot collant couvrant le haut du corps sauf le visage et les mains gantées de blanc, le bas du corps couvert et déformé par une sorte de jupe large tendue à la taille, écartée (par les mains), et permettant tous les mouvements du corps, surtout des jambes, chevilles et pieds nus.

Le groupe avance, recule, de dos, de face, selon une vingtaine de mouvements enchaînés, boucle à peine modifiée : déhanchements, épaulés, prosternations, rétroversions. Après vingt minutes, aux deux tiers approximativement, pause visuelle et sonore : la chenille interrompt sa déambulation, et les agités se figent en position accroupie, ramassé, puis, très lentement, l’ensemble reprend son trémoussement, qui devrait encore durer une quinzaine de minutes. Les individus sont semblables, pas identiques. Aux formes, on croit deviner un ou deux éléments féminins.

Pour finir, un la file tourne à peine, et regagne un coin à l’arrière de la scène, dans l’obscurité retrouvée.

7, pièce pour 7 danseurs, 25 minutes

Après vingt minutes d’entracte, 7 commence. Sur le plateau blanc, en pleine lumière blanche constante, sept danseurs, en même uniforme blanc, camisole ou robe ou camisole, moulant les corps jusqu’aux chevilles, reprennent le même rituel, avec d’infimes variations éventuelles. Les mouvements sont plus visibles : exercices d’entraînement, de gymnastique, de torsions très physiques, très exigeants pour la colonne vertébrale. Les corps sont plus lisibles, les pieds sont nus, les doigts sont masqués par le tissu, les bras sont ballants, et les mains à peu près abandonnées inertes à hauteur de hanche. Le silence initial est suivi de bourdonnements (de ruche), puis de bruissements répétés, que le public peut croire formés par la troupe elle-même, à un niveau sonore juste audible.

En fin de spectacle, le salut final confirme l’impression : trois femmes, quatre hommes, face au public, hiératiques.

Interprétation[modifier]

Le public est tenu à distance, convié ou assigné à assister à un rituel, physique, obsessionnel, excluant communication, émotion, participation, séduction. Une sorte de procession, énergique, énergétique, d’individus qui s’abandonnent à un mouvement commun, manifestement insensé. On peut se référer aux derviches tourneurs, on pense plutôt aux danses chamaniques, aux phénomènes de transe, de possession. L’individu traversé, enthousiasmé, exalté, galvanisé, électrisé, devient une boule d’énergie qui perd la maîtrise de son corps tourmenté. Mais chaque danseur remet son individualité au groupe en mouvement, en pleine dépossession de son humanité. Cela tient de la machine, ou plutôt de l’animal : parade amoureuse collective de flamants roses, de cormorans, ou de manchots anorexiques et souples, ou de robots déréglés à l’unisson... On est loin des corps triomphants admirables. Quelque chose travaille le groupe de danseurs asexués : rêve ou cauchemar, envol ou essor impossible, attraction terrestre, épure de mouvement collectif, sans origine, sans but, sans harmonie : une forme de la voie de la danse, une épure, à partager, inoffensive, pacifique.

Les deux chorégraphies se complètent : yin et yang, jour et nuit, noir et blanc, musique saturée externe et bourdonnements internes, verticalité et déséquilibre.

Notes et références[modifier]

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Annexes[modifier]

Articles connexes[modifier]

Liens externes[modifier]

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